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Citations de Alfred J.E. Fouillée (62)


Gardons-nous donc à la fois et du dogmatisme et du scepticisme en fait de psychologie collective. Pour ma part, j'accepte d'avance toutes les contradictions qu'on opposera à mes appréciations: elles auront certainement leur part de vérité. En revanche, on voudra bien aussi reconnaître une part de vérité dans mes assertions. C'est par la fusion des jugements successifs et contraires que la psychologie des peuples fera des progrès.
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Si les doctrines socratiques sont notablement augmentées par Platon, il y a du moins une chose qu’il a fidèlement exprimée : c’est la méthode de son maître. Les applications qu’il en fait sont d’une variété et d’une force inconnues à Socrate ; mais les procédés généraux sont les mêmes.
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L'idée dominante dans la métaphysique des Hébreux n' est plus celle de la substance universelle, mais celle de la cause individuelle : Dieu est une puissance libre qui crée le monde par un acte de libre-arbitre. – L'homme est aussi une puissance libre , qui obéit ou désobéit par un acte de libre arbitre. – II. Selon la morale hébraïque, les devoirs découlent des attributs de Dieu, que l'homme doit aimer de toute son âme. – Mais ces devoirs sont surtout négatifs, et leur sanction est terrestre . – III . La politique des Hébreux fut théocratique : la royauté y est considérée comme une chute et un mal. – IV. Progrès des idées de bienveillance et de charité dans les écoles juives. – Hillel l'ancien (100 ans avant J.-C.) prêche la douceur et l'amour des hommes : Ne fais pas aux autres ce que tu ne voudrais pas qu'on te fit. – Morale austère et contemplative dans les sectes des Esséniens et des Thérapeutes .
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Alfred J.E. Fouillée
Toute idée a une force pratique de réalisation.
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Platon fut notre premier maître et même notre seul maître. Il exerça sur nous celle sorte d'attraction qu'il compare lui-même « à la vertu de l'aimant, se communiquant d'anneau en anneau et formant comme une chaîne d'inspirations ». Puis, de Platon, nous remontâmes à Socrate. La conclusion de notre mémoire sur Platon contenait des Essais de philosophie platonicienne écrits avec l'enthousiasme de la jeunesse, sous l'influence de la grande doctrine idéaliste que nous venions d'étudier et de commenter.
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Toute cause n'est pas l'objet de la science : il faut que ce soit une cause ou plutôt une raison générale. « Savoir que tel remède a guéri Callias attaqué de telle maladie, qu'il a produit le même effet sur Socrate et sur plusieurs autres pris individuellement, c'est de l'expérience; mais savoir que tel remède a guéri toute la classe des malades atteints de telle maladie, c'est de l'art », et aussi de la science.
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1- Le doute, la certitude et la méthode.
Descartes, dans son Discours de la méthode, compare la philosophie à ces vastes édifices d'autant plus beaux et mieux ordonnés qu'ils sont l'oeuvre d'un seul architecte; la science lui paraît donc, en certaine mesure, une oeuvre d'art, et une construction du génie : on reconnaît là l'esprit spéculatif de Descartes. Sa philosophie, en effet, est comme un édifice aux proportions hardies, commencé, élevé, achevé par lui seul. Les éléments que la réalité lui fournit ne sont que des matériaux dont sa pensée se sert pour construire son oeuvre, où la simplicité est jointe à la grandeur.
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En opposition à ce dualisme de « l'automate matériel » et de « l'aspect mental » , que Spencer couronne d'un monisme transcendant, nous essaierons d'établir les principes d'un évolutionnisme vraiment moniste, mais immanent et expérimental. Nous l'avons appelé, pour en marquer le caractère propre, philosophie des idées-forces. Si nous avons adopté cette expression très générale d'idée force, c'est précisément pour y envelopper tous les modes d'influence possible que l'idée peut avoir, en tant que facteur, cause, condition de changement pour d'autres phénomènes, etc., en un mot toutes les formes d'efficacité quelconque , par opposition aux idées -reflets, aux idées -ombres qui n'entrent pour rien dans le résultat final et n'en sont que des symboles ou des aspects.
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Descartes est le vrai fondateur de la philosophie moderne, en tant qu'elle prend la pensée pour principe. L'action de cet homme sur son siècle et sur les temps nouveaux ne sera jamais exagérée. C'est un héros; il a repris les choses par le commencement.
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Platon n'admettait pas un nombre indéfini d'opérations intellectuelles; il les ramenait toutes à deux : faire d'un plusieurs, et de plusieurs un. Ces deux opérations, à leur tour, consistent également à concevoir l'un et le multiple sous une même raison ou idée, par le moyen du jugement.
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Les Idées ne sont pas seulement des principes transcendants; elles sont aussi, par l'intermédiaire de nos pensées et de nos désirs, des forces immanentes, agissant en nous et, par nous, dans le monde. L'idéal, entendu de cette manière, est le fondement de l'art, de la morale, de la politique même.
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Les choses ne sont pas bonnes ou mauvaise que par rapport au plaisir et à la douleur. Nous sommes bien tout ce qui est propre à produire et à augmenter le plaisir en nous, ou à diminuer et à abréger la douleur... Au contraire, nous appelons mal ce qui est propre à produire ou à augmenter en nous quelque douleur, ou à diminuer quelque plaisir que ce soit, ou à nous causer du mal, ou a nous priver de quelque bien que ce soit.
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Le bon sens est la chose du monde la mieux partagée...
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Votre nation, disait Hegel à Victor Cousin, a fait assez pour la philosophie en lui donnant Descartes.
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On a opposé pendant longtemps les œuvres de la nature aux œuvres de la volonté, et on s'est demandé si la société en général, si l'état en particulier, étaient un produit involontaire ou volontaire. L'expression la plus liante et la plus réfléchie de la volonté, dans ses rapports avec autrui, étant la convention réciproque ou le contrat, L'école qui veut surtout fonder l'ordre social sur la liberté humaine a représenté l'État, ou même toute société proprement dite entre les hommes, comme une association plus ou moins explicite et consciente, mais essentiellement volontaire.
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Le premier élément de vitalité dans le platonisme, c'est donc le monisme plus ou moins conscient et plus ou moins conséquent qu'il renferme, c'est, en un moi, la croyance à l'unité radicale des choses.
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Le point de départ de la théorie des Idées est la considération du monde sensible ; ce devait être aussi le point de départ de la philosophie : car l’histoire est une dialectique vivante, qui reproduit dans la succession de ses périodes tous les progrès de la pensée philosophique.
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Je ne vois rien de si évident que l’existence, au plus haut degré possible du beau, du bon, et de toutes les autres choses de ce genre; et elle m’est suffisamment démontrée.
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Savoir que l'on sait ce que l'on sait, et que l'on ne sait pas ce que l'on ne sait pas, voilà la véritable science.
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L'école de l'évolution, qui aperçoit partout changement et métamorphoses, est naturellement portée à calculer la marche de l'humanité future d'après la ligne que celle-ci a décrite dans le passé et d'après la ligne, que celle-ci a décrite dans le passé et d'après le mouvement qui l'entraîne dans le présent.
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