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Citations de Alice Posière (18)


Et puis, tu sais, je pense qu'on est tous un peu bizarres, au fond. Non?
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Finalement, personne ne va vraiment bien. Personne n'est vraiment heureux. Même ceux qui en ont l'air ne sont pas épargnés par la douleur.
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C'est vrai. C'est pas pour les fous. Si ta mère allait se faire aider, peut-être que toi, t'en aurais pas besoin. Et puis c'est normal, non ? Quand t'as mal au ventre, tu vas chez le médecin pour te faire soigner, ben là, c'est pareil. C'est comme avoir mal au cœur.
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Les mots sont comme des sorts : ils peuvent transformer ce qu'on voit, ce qu'on vit, ce qu'on ressent aussi.
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Elle se rappelait de la question qu'elle y avait lue, un soir : « Si vous pouviez avoir un super-pouvoir, lequel choisiriez-vous ?» À l'époque, elle avait choisi l'invisibilité. Elle trouvait ça chouette, l'idée de faire toutes les bêtises qu'elle voulait sans que personne ne puisse la gronder. Maintenant qu'elle réalisait que l'invisibilité n'était pas un super-pouvoir mais une réalité, elle s'en voulait. Quel choix idiot. À quoi bon être invisible dans un monde aveugle ?
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Leurs yeux se rencontrèrent et elle sut que le sourire qu'ils échangèrent valait bien plus que n'importe quel mot.
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Oscar qui meublait toute la discussion, Marcus qui l’interrompait sans aucune gêne, Isaac qui pouffait en les écoutant débattre de manière endiablée – et Victoire, qui ne disait rien.
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C'était bientôt le moment.
Je le sentais arriver : tout grondait autour de moi, comme une explosion que l'intérieur d'un volcan n'arriverait pas à contrôler.

C'était bientôt le moment.
Car ce n'était pas le volcan qui grondait.
C'était moi.
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Elle s’en était plainte, de mon amitié — comme on se plaignait de tout. Et pourtant, dès qu’on nous le retirait, le monde s’écroulait.
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Lui ne voyait pas comment exposer des faiblesses pouvait rendre plus fort — mais soit. Il ne perdait rien à essayer.
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Tu sais… moi je trouve que t’as tout d’un super-héros.
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Et pourtant, les différences se mariaient parfaitement.
Leurs mains se lièrent comme si elles l’avaient toujours fait, et tous semblaient inondés de lumière, alors qu’ils trouvaient, enfin, leur place.
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C'était toujours la même chose : on se plaignait de ce qu'on avait. Combien de fois Victoire avait-elle râlé après moi, m'avait-elle engueulé quand je lui demandais de construire la cabane dans les bois, m'avait-elle boudé lorsqu'elle rentrait chez ses parents les genoux pleins de boue, les doigts pleins d'échardes et les cheveux pleins de feuilles pour se faire enguirlander par son père en colère ?
Elle s'en était plainte, de mon amitié - comme on se plaignait de tout. Et pourtant, dès qu'on nous le retirait, le monde s'écroulait.
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Isaac sortit de la chambre à pas feutrés.
Il savait qu'il aurait mieux fait de ne pas y entrer pour commencer ; maintenant, la colère s'ajoutait à la tristesse. Et autre chose aussi, même s'il s'en voulait de le penser : le dégoût. Il en voulait à sa mère de l'avoir abandonné en cours de route. Pas que lui, d'ailleurs. Sa maison. Son travail. Tout. Il lui en voulait de se reposer sur la compréhension de ses collègues et l'aide de la famille de Marcus.
Et puis, il s'en voulait à lui de ne pas être assez fort pour la porter. Son propre corps était déjà bien trop lourd. Il avait dû se décharger de quelques poids : les amis, par exemple.
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Il aurait aimé jouer un peu. Isaac grattouillait une vieille guitare dénichée dans une brocante il y a des années - il manquait une corde et le son était loin d'être magnifique. Et puis, le garçon ne savait que jouer quelques morceaux qui avaient bercé son adolescence. Il avait arrêté d'apprendre quand ce qu'on appelait "la vie" était devenue ce simple geste de mettre un pied devant l'autre.
Dans sa chambre, il restait simplement l'instrument, des ongles sales et rongés jusqu'à la peau et un trou béant dans sa poitrine.
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Mais Victoire ne l'écoutait pas. Son attention restait figée sur les mots d'Oscar. Ces mots qui ne s'envolent pas en fumée comme tous les autres, mais qui continuaient de danser devant elle. Elle aurait presque pu les saisir...
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Victoire avait compris que son monde avait beau se briser chaque jour un peu plus, celui des autres continuait de tourner.
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D’ailleurs, selon lui, personne n’allait au café. Terminé le temps où les gens s’asseyaient pour papoter autour d’une boisson chaude. L’époque actuelle était à l’efficacité, à la rapidité. Les gobelets Starbucks à emporter, les bars où l’on dansait en renversant son verre, les plannings surchargés qui serraient la main aux fast-foods ravis, les cigarettes que l’on fumait en marchant sans prendre quelques minutes pour en savourer une bouffée.
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