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Critiques de Alicia Alvarez (67)
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Jazz Dream and a Pinch of Human

Avec ce nouveau roman, Jazz Dream and a Pinch of Human, paru aux éditions Nutty sheep, Alicia Alvarez présente le Jazz dans toute sa splendeur avec une mise en scène futuriste habile.

Je remercie infiniment l’auteure pour la proposition en service presse de son ouvrage.

La première de couverture est un véritable orchestre symphonique qui se synchronise agréablement avec le plat verso, de quoi émoustiller le lecteur pour le découvrir.

Ce roman est une courte nouvelle assez particulière et d’actualité. Un fond de jazz qui fredonne ce que l’intelligence artificielle se prépare à détruire...

Alicia Alvarez séduit par son style souple et son imagination qui a du Peps, ce qui résulte par une histoire rythmée, des personnages qui swinguent le jazz avec beaucoup d’ardeur, pour transmettre ce qui nous attend sûrement dans un avenir proche…

Le cheminement de ce roman se trace par les convictions des membres de « Allo dreams » qui comptent avec beaucoup de courage et tenacité défendre leur passion pour la musique face à l’IA qui décide d’enrayer les humains des merveilles de l’existence pour faire place à la robotisation .

C’est une véritable guerre qui se déclare pour obtenir le droit de vivre une liberté musicale laquelle débouchera par un flot d’interrogations tout au long de la narration…



Des références musicales au début de chaque chapitre par exemple « I Had A Dream » de Ray Charles surnommé « The Genius “chanteur et pianiste américain de jazz, ou bien Hear Me Talkin’ To Ya, Louis Armstrong que j’apprécie tout particulièrement. Et des illustrations joliment travaillées accompagnent ce livre pour déposer une certaine originalité, procurer une atmosphère de détente durant le récit.

Une belle lecture en cette période difficile de confinement qui pourrait égayer votre journée avec des personnages passionnés et passionnants.

Au plaisir de relire Alicia Alvarez une jeune auteure au talent indéniable.
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Nutty Seas

Nutty Seas est un recueil de huit nouvelles où vous pouvez retrouver les textes suivants : « le diable du marais » d'Alain Marty, « de chair et d'eau » de Rachel Gali, « La thérapie » de Maritza Jaillet, « Sur les traces de Ruby Winston » de Céline Borov, « le Capitaine Ixe » d'Alicia Alvarez, « Peau de chagrin » d'Amestyale, « Cwan » de Léa Carroué et « L'Abyssale » de F. V Syam.



Une fois de plus, j'ai été conquise par l'originalité dont font preuve les éditions Nutty Sheep. Les légendes marines, les peuples des océans, les créatures aquatiques sont autant de thèmes qui m'inspirent énormément et que j'apprécie retrouver dans mes lectures.



Chaque nouvelle étant rédigée par un auteur différent, chacune possède son propre style, une ambiance particulière. La plupart sont suffisamment longues pour poser un décor qui nous invite au voyage et au rêve. Bien sûr, certaines m'ont davantage plu mais dans l'ensemble, aucune ne m'a déçue.



« le diable du marais » aborde le thème du triangle amoureux associé à une mythologie qui m'était inconnue. Cette nouvelle ne m'a pas laissée indifférente par le côté sordide qu'elle présente. Ce fut une sacrée mise-en-bouche !



« de chair et d'eau » pourrait correspondre à une réécriture du conte de la Petite Sirène, version originale. J'ai beaucoup apprécié cette nouvelle présentation de l'histoire. Malgré les multiples réécritures de ce conte, Rachel Gali parvient à proposer une version inédite pour moi.



« La thérapie » parle de problèmes de couple entre une sirène et son mari triton. Notre monde est revisité version sous-marine. J'adorerais découvrir un roman ou d'autres épisodes tirés de cet univers. Cette nouvelle est à la fois loufoque et divertissante.



« Sur les traces de Ruby Winston » mériterait également un roman sur cette femme qui part à la recherche de son époux disparu depuis des années. Notre héroïne est courageuse, déterminée. Elle vit une expédition compliquée aux côtés de personnages forts. L'action est au rendez-vous. Céline Borov aborde également le sujet de l'Atlantide. En bref, j'en redemande !



« le Capitaine Ixe » est aussi une réécriture, autour de la mythologie grecque cette fois. Je me doutais petit à petit de la véritable chute du récit mais j'ai tout de même beaucoup aimé la proposition de l'auteure.



« Peau de chagrin » est un de mes coups de coeur de cette anthologie. On explore le folklore des Shetland et plus particulièrement, la légende des Selkies. Cette nouvelle est celle qui m'a fait ressentir le plus d'émotions différentes.



« Cwan » traite de l'Histoire et notamment, des vikings. J'ai complètement adhéré au texte.



« L'Abyssale » est une nouvelle assez triste. Je n'ai malheureusement pas bien compris la fin et ce que devenaient certains personnages. Toutefois, j'ai quand même apprécié cette histoire. Si l'auteure passe par là, je serais ravie d'avoir quelques petites explications.



En bref, cette anthologie m'a permis de découvrir des légendes que je ne connaissais pas. Chaque auteur a su éveiller mon intérêt, stimuler mon imagination. J'ai très envie de me pencher sur leurs bibliographies respectives. J'accorde un point bonus pour les illustrations au début de chaque nouvelle.



Merci à Nutty Sheep pour leur confiance et cette chouette lecture !
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Nutty Seas

Dans l'ensemble, j'ai apprécié ma lecture, avec ces nouvelles très différentes, qui prennent toutes un tour inattendu à un moment donné. Les légendes ne se cantonnent pas qu'en mer et ne concernent pas que les sirènes... Toutefois, méfiez-vous des créatures sous-marines... ou laissez-vous tenter, à vous de voir ! Même le loufoque a sa place !
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La chasse aux cristaux, tome 1 : L'anneau d..



Malheureusement j'ai mit de côté ce bouquin à la moitié et je sais que je ne le reprendrais pas. J'ai eu beaucoup de mal, que ce soit avec le style de l'auteure, avec les personnages ou bien encore avec le rythme.



Ça faisait longtemps que je n'avais pas abandonné un livre mais pour le coup je ne voulais pas me forcer et risquer de me dégoûter.

J'ai vu de beaux coups de cœur fleurir sur ce titre donc je suis certaine qu'il trouvera son public mais ce n'était tout simplement pas fait pour moi !





Pourtant il avait du potentiel. L'univers à l'air hyper riche, le speech de départ me tentait beaucoup, le fait qu'il y ai une course aux cristaux avec des adversaires me plaisait beaucoup, malheureusement beaucoup trop d'aspects m'ont déplu à la lecture. C'est très très prévisible. Il n'y a pas vraiment de suspense ou de tension.

Le personnage principal également est résigné trop rapidement et s'habitue beaucoup trop vite à mon sens à ce nouveau monde. Perso je serais en panique mais il reste très serein. Je n'ai ressenti aucun attachement envers lui ou envers les autres perso ce qui est problématique pour moi.





Et puis même de manière générale tout est trop rapide et trop brouillon. La plume de l'auteure est particulière, on sent qu'elle a voulu faire quelque chose de très travaillé mais malheureusement pour moi elle a voulu trop en faire et ça ne m'a pas convaincue...

En bref une déception pour ma part !


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Crocs & alambics

Je lis peu de recueils de nouvelles (la dernière fois doit remonter à une quinzaine d’années…) ; je ne suis pas très à l’aise avec les histoires très courtes, dans lesquelles la mise en place est forcément plus survolée, de même que la conclusion… et tout ce qui va entre les deux. J’aime qu’il y ait du rythme oui, mais aussi que ça prenne sont temps. Comme dans un roman, quoi (#captainobvious).

Bref, je lis peu d’anthologies mais là, c’est celle de la maison Crin de Chimère, j’ai même pas essayé de résister à la tentation de la précommande… même si je suis également assez peu friande de SF à la base. 🙈

Bref, trêve de suspense : j’ai pris beaucoup de plaisir à lire toutes ces nouvelles ! Un peu plus pour certaines que pour d’autres, forcément, mais je n’ai pas envie d’en faire un classement. Mes deux préférées ont déjà été signalées à qui de droit, c’est l’essentiel. ^^

On est ici dans le thème des monstres de tous bords, créés naturellement ou artificiellement, volontairement ou accidentellement. On frôle parfois la fantasy (je ne vais pas m’en plaindre), mais on est toujours dans des degrés plus ou moins prononcés d’horreur et de gore, parfois très visuel, d’autres fois plus psychologique… Il y a une belle diversité d’univers et de styles, et si certains m’ont un peu moins plu que d’autres, je reste sur de très bons moments de lecture passés avec chacun.e de ces jeunes auteurs et autrices. J’espère très fort que Crin de Chimère renouvellera l’expérience des anthologies, celle-ci est une franche réussite !
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Nutty Seas

Nutty Sheep frappe fort ! Si l’humidité ambiante aurait pu favoriser un coup d’épée dans l’eau, c’est bel et bien un ouvrage envoûtant qui détourne les codes et vous saisit aux tripes. Ici pas de gnian-gnian, de cul-cul, ni toute allitération synonyme de jet de paillettes rose bonbon. Au sein de ces textes, le sang gicle et les sentiments noirs sont intimement liés aux amours les plus pures pour donner un texte… humain. Même lorsqu’ils mettent en scène de sépulcrales créatures remontées des profondeurs…

L’organe merveilleux n’est pas mis sur un piédestal, mais pompe le sang, l’oxygène, la rancœur et donne la vigueur nécessaire de lutter à celui ou celle qui tombe sous le sortilège de son prochain.



Les textes qui m’ont le plus parlé (voire traumatisé ou ensorcelé) :



Le diable du marais, d’Alain Marty :

Un choix judicieux que de commencer l’ouvrage par ce texte. Une tranche de vie nimbée d’insouciance et de pulsions. Depuis l’âge des premiers amours jusqu’aux dernières, le besoin, l’envie et la douleur reviennent nous hanter comme un ressac acide, jusqu’à émousser nos sens et notre détermination. Jusqu’à disparaître.



De chair et d’eau de Rachel Gali :

Ce qui commence comme un hommage au conte de la petite sirène (d’Andersen, hein ?! Pas de Mickey !) se révèle beaucoup plus poétique, complexe et cruel qu’il n’y paraît.

Cette nouvelle nous propose un clair-obscur entre mythologie, Fantastique et Science-fiction, et nous emporte en compagnie de personnages qui assument leurs désirs, qu’ils soient primaires ou langoureux, sincères ou éphémères. Désirs fugaces, à la manière du bonheur qui nous étreint lorsqu’on poursuit ses rêves, jusqu’à ce que l'on comprenne le prix que l’on doit payer.

Une fois qu’il est trop tard.



Cwan de Léa Carroué :

Un sans-faute : La finesse de relations qui unissent les protagonistes et toute la menace sous-jacente dirigée vers ces guerriers en terre étrangère… jusqu’à la fin qui vous coupe les jambes ! Vous ne pouvez fuir, ni le destin, ni vos propres faiblesses. Ce monde est rude, et ce qui se cache dans les abysses n’a que faire des plans des hommes.

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La chasse aux cristaux, tome 1 : L'anneau d..

J'avais déjà découvert l'écriture d'Alicia Alvarez dans l'anthologie Nutty Seas, avec sa nouvelle "Capitaine Ixe", c'est donc avec un grand plaisir que je me suis lancée dans la lecture du premier tome de la Chasse aux Cristaux, quand cette dernière m'en a gentiment proposé sa lecture. Elle tape dans le mille puisque la fantasy est un de mes genres préférés (surtout la portal fantasy), et j'ai entamé ma lecture avec beaucoup d'impatience.

J'y ai découvert Chase, pour mon plus grand plaisir. Oui, c'est le mec sur la couverture, totalement mon genre, mais surtout un peu voyou. Ce voleur londonien ne sait pas vraiment ce qu'il attend, et c'est en s'emparant d'une bague étrange qu'il se retrouve propulsé dans le monde de la magie. Avec une histoire de Chasse aux Cristaux, de familles qui luttent pour le pouvoir (tous les coups sont permis, même les meurtres), un petit peu à la sauce Hunger Games (les histoires de famille +/- les histoires de district, laissez-moi interpréter comme je veux), dans un univers particulièrement bien construit.

Qui dit fantasy dit imagination, et Alicia Alvarez nous montre que la sienne est débordante en nous offrant un jeu de plateau avec l'alternance du point de vue de multiples personnages (aka les familles ducales participants à la Chasse), dont le nom est inspiré par les douze signes du zodiaque Chinois, traduits en hongrois (elle vous raconte pourquoi dans l'histoire, je ne vais pas tout vous dire quand même). Au delà de ces signes du zodiaque, l'autrice fait des clins d’œil à notre folklore en introduisant dans son monde magique les goules, les kitsune (bon ça, c'est parce que j'ai trop regardé Teen Wolf) et même le wendigo (une espèce de squelette bizarre, google est ton ami). Un des personnages, Sebastian, est souvent accompagné de ses serpents (des familiers en quelque sorte), et j'aime à penser qu'il représente le mythe de Médusa... Mais au delà de ces références, l'autrice nous offre bel et bien une fantasy inédite avec de l'aventure, des retournements de situation, et une intrigue bien ficelée qui nous laisse, du début à la fin, dans le suspens (même si j'avoue que parfois, j'ai deviné des petits trucs quand même aha).

Les personnages sont attachant, et chacun a une personnalité qu'il a le loisir de développer au gré de la lecture. J'ai adoré Rùsty, ce super crabe qui parle (mais je crois qu'il est le chouchou de tous les lecteurs), et Sebastian, l'antagoniste du livre. Ça ne m'arrive pas souvent d'aimer un anti-héros, mais quelque chose en lui indique qu'il a souffert, et j'ai envie de voir comment il va évoluer dans le prochain tome. Les femmes sont aussi très présentes dans ce livre avec Honra (la duchesse Bivaly, totalement badass je suis fan), les jumelles, la Lò, Ran, Seraphina ; et j'ai le plaisir de vous annoncer qu'aucune d'elle n'est cruche ni ne sert de plante verte pour rendre beau le protagoniste masculin qu'elle accompagne (point quand même très positif). De même, l'autrice aborde des sujets assez difficile comme notamment la mort, les relations familiales, le viol (aled), le tout dans une atmosphère géopolitique croustillante !

J'ai lu dans certaines critiques que le personnage principal (Chase donc) s'habituait trop vite à ce nouveau monde ; je ne suis pas tellement d'accord, et je pense que c'est surtout une manière pour l'autrice de nous donner des indices sur la réelle identité de ce dernier (évidemment je n'en dis pas plus, il faudra lire le bouquin pour connaître le fin mot de l'histoire). Alicia a une écriture très intelligente et nous dirige tranquillement vers une fin qui se veut un tout petit peu prévisible (mon avis, ça n'est pas si dérangeant) ; mais qui augure un tome 2 riche en découvertes.
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Crocs & alambics

Un recueil de nouvelles qui tourne autour de la notion de monstruosité avec des savants fous aux expérimentations horribles, en passant par des vies extraterrestres asservies par les humains, des androïdes à l'humanité avérée, des hommes dépourvus d'empathie avec des nouvelles de science-fiction, de steampunk, de fantasy pirate voire de conte. La monstruosité sous toutes ses formes.



Mes préférées sont la plus belle des réussites de @alexandre.fritz.karol une nouvelle fantasy mêlant habilement steampunk et piraterie au milieu de monstres et créatures ; Partie de chasse de @fabrice.pittet.auteur dans la veine d'un space opera déjanté avec un duo hilarant et une créature hybride entre Jabba le Hutt et le Sarlacc ; j'ai aussi apprécié le conte fantastique de Kaegor de Rion Xoth : la Mort personnifiée et la recherche d'immortalité d'un alchimiste rendu fou par ses expérimentations.

Un bon recueil pour frissonner et s'interroger sur ce qui fait de nous un monstre ou un être pensant doué d'empathie pour l'autre.
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Crocs & alambics

Autant vous dire d’entrée de jeu, dans cette anthologie, il y a du level… Et pas qu’un peu ! J’ai eu un coup de cœur pour une des nouvelles présentes d’ailleurs. Laquelle ? Je vous le dirai un peu plus tard…



Comme toujours, il y en a forcément que j’ai moins aimé que d’autres, pourtant, j’en ai savouré chaque phrase, peu importe la nouvelle, peu importe son auteur. Ce n’est pas la chose que je regardais en premier. Dans ce genre de lecture, c’est surtout la diversité autour d’un thème donné au départ que j’aime découvrir, j’aime voir à quelle sauce un sujet peu être traité selon qui écrit.



Au départ, je voulais vous donner un avis sur chaque nouvelle. Finalement j’ai décidé d’en faire un global parce que certaines auraient eu droit à quelques lignes alors que d’autres, comme mon coup de cœur, j’aurais pu partir en vrille et vous en parler pendant longtemps. Et, je ne trouvais pas cela juste pour les auteurs qui m’ont moins convaincue.



Quelle est donc mon coup de cœur ? Eh bien, il y a un auteur qui a su me convaincre en quelques lignes à peine, je n’étais pas encore arrivée à un quart de son récit, que j’étais certaine que c’était celle qui aurait ma préférence. Je n’étais pourtant pas encore à la fin de l’anthologie dans son entièreté, même pas à la moitié pour tout vous dire. Mais que voulez-vous, certaines plumes réussissent à vous convaincre en quelques mots parfois !



Cet auteur, c’est Alexandre-Fritz Karol. Franchement, j’imagine très bien cette nouvelle comme une mise en bouche pour un univers encore plus vaste, croyez-moi, je signe directement pour découvrir ce qui n’existe pas encore et n’existera peut-être jamais. Mais, c’est un fait, je suis totalement conquise. Après avoir lu cette nouvelle, le niveau était à une telle hauteur, que pour surpasser mon ressenti, il en fallait énormément.



Une autre des nouvelles qui m’a convaincue, c’est la dernière, celle de Kaegor de Rion. Elle est totalement différente de ce qui nous est proposé avant dans l’anthologie, et c’est justement cette différence qui a fait que j’ai accroché à ce point. Je tiens quand même à préciser que chaque récit présents ici a quelque chose à apporter, que chacune des aventures que nous vivons est captivante, même si, forcément, on ne peut pas adhérer à tout, même si nous avons forcément plus d’affinités avec certains univers alors que d’autres nous paraissent totalement loufoques et pas spécialement crédibles. Quoi qu’il en soit, j’ai apprécié chaque récit, à divers niveaux, cette lecture m’a permit de découvrir également des plumes qui m’étaient totalement inconnues, ainsi que des univers dans lesquels personnes ne voudraient se retrouver perdu.



Une anthologie à lire sans hésiter !
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La chasse aux cristaux, tome 1 : L'anneau d..

Je vais vous parler tout d’abord de la plume de l’auteure, Alicia Alvarez; Elle m’a bien ancré dans le réel, avec des endroits qui existent, des situations réalistes pour m’éjecter dans un autre monde avec Chase, son personnage. Son écriture est agréable, fluide et immersive.



Les chapitres de ce récit sont plus ou moins courts et s’enchaînent de façon rythmée en passant d’un personnage à un autre, et d’un endroit de la chasse à un autre. Je me suis retrouvée plongée dans cet univers dynamique et nouveau où il faut apprendre comme Chase les nouvelles coutumes et caractéristiques de chaque monde.



L’arrivée de Chase est assez brutale mais sa facilité à s’adapter est remarquable. Il fait un peu le fanfaron mais il est tout doux avec Rusty, c’est si mignon.



Si l’on survole pour l’instant quelques familles ducales, la réalité n’est pas toujours ce qu’elle parait être. Chacun a vécu des blessures, des douleurs, des chagrins, des drames et cette chasse aux Cristaux n’est pas rassembleuse comme on pourrait le croire au premier abord, mais plutôt pernicieuse, et très dangereuse.



Les mondes au travers desquels nous emmène l’auteure Alicia Alvarez, sont différents et leur spécificité peut faire froid dans le dos pour certains et d’autres ont l’air merveilleux.



Beaucoup de thèmes sont abordés dans ce récit de 508 pages; Alicia Alvarez parle de famille toxique, de famille absente, de famille bancale, de protection abusive, d’éducation restrictive par respect pour les traditions, de viol incestueux, de meurtre, de perte d’êtres chers, de deuil, de disparition, de rêves , de croyances et d’amour tellement fort aussi parfois ; des sujets difficiles à aborder mais très bien soutenu par des personnages entiers ! Dans ce récit on retrouve également cette envie de liberté propre à chacun de nous je pense, une envie aussi de gagner pour quelqu’un, pour se prouver qui on est, pour rendre fier d’autre personne mais aussi pour se venger … bref c’est un peu un récit sur l’affirmation de soi et aussi l’acceptation de soi et la tolérance avec les autres, avec les coutumes et les personnalités différentes.



Quelques petites surprises que j’ai eu plaisir à lire dont je ne dévoilerai pas le moindre indice, juste des petites adaptations ici où là bien sympa, amusantes, flippantes et bien intégrée dans le récit.



Et le mot de la fin pour la couverture qui quand elle est réalisée par Tiphs est toujours magnifique !!



En Bref



Un récit complet, magique et réaliste



Des personnages entiers en quête de liberté, d’aventure mais aussi d’affirmation de soi et d’acceptation de soi.



De l’aventure, de l’humour, de la romance, de l’amitié, de la gravité, de la noirceur, et au bout de cette Chasse aux Cristaux la couronne !
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Nutty Seas

Ce petit recueil de huit nouvelles porte sur le thème de l'amour et des légendes marines. On s'attend à ce que ça bouillonne, le résumé de l'éditeur emploie même le mot "débauche". Clairement c'est dans la nouvelle La Thérapie qu'on s'en approche le plus, mais même là ça reste uniquement suggéré, personne ne devrait être choqué à la lecture de cette anthologie.



Détaillons les nouvelles :

- Le diable du marais : en quelques pages l'auteur nous raconte toute une vie, celle d'un jeune garçon, pris dans un triangle amoureux lors de ses premiers émois, avec une fin tragique mais à la fois fantastique. On arrive à s'attacher malgré la brièveté du texte, c'est bien écrit et pas mal du tout.

- De chair et d'eau : Remplaçons la magie par la science dans la Petite Sirène. C'est forcément un peu plus douloureux, mais l'idée est bonne.

- La Thérapie : C'est la nouvelle un peu drôle du recueil, avec un couple de sirène/triton qui consulte un psy pour sauver leur couple. Il leur suggère de pimenter leur vie sexuelle. L'occasion de plonger dans un univers barré où les créatures des abysses ont leur ville à l'image de la nôtre (j'ai une image qui me vient ça pourrait ressembler à Bob l'Éponge, mais non rien ne va dans ce sens).

- Sur les traces du Ruby Winston : quelques années après la disparition de son jeune époux en mer lors d'une expédition à la recherche de l'Atlantide, une femme prend la mer pour essayer de comprendre ce qui lui est arrivé. C'est un élément déclencheur classique (je pense à Mistress Branican de Jules Verne, inspiré de l'histoire vraie de la femme de l'explorateur John Franklin). C'est agréable à lire et bien construit.

- Le Capitaine Ixe : Cette nouvelle est particulière car elle se place dans l'espace, mais les analogies habituelles s'appliquent, et la navigation et l'exploration spatiales sont assimilables à leurs homologues marines. L'autrice transpose en SF un classique de la mythologie, c'est assez étrange à lire et ce n'est pas ma nouvelle préférée.

- Peau de chagrin : On découvre la légende des Selkies (sortes de sirènes du folklore des îles d'Écosse (Shetland/Féroë)) : lorsque la selkie prend forme humaine elle quitte une peau de phoque magique. Si un homme lui prend cette peau la selkie lui appartient jusqu'à ce qu'elle la retrouve. J'ai bien aimé cette nouvelle.

- Cwan : Bienvenue chez les Vikings. Lors d'un raid vers l'Armorique, le personnage principal a rencontré une sirène. Bien évidemment il en est tombé amoureux et lorsque son jarl l'envoie sur place en reconnaissance, accompagné de la prêtresse du clan, il n'espère secrètement qu'une chose : la revoir. C'est un peu cheesy mais l'histoire est intéressante et bien ficelée.

- L'Abyssale : Complots et intrigues à la Cour, sur une île où le pouvoir royal est menacé par celui de la grande prêtresse. Amour interdit entre le prince et la fille de la prêtresse. C'est peut-être dû à sa position en fin de recueil, mais c'est la nouvelle qui m'a laissé le meilleur souvenir.



Bilan : tout est plutôt bien, le thème est homogène, et même si on retrouve des éléments communs il n'y a pas de véritable redondance.

Globalement j'ai bien aimé ce que nous proposent ces auteurs, et il serait intéressant de voir ce que ça peut donner sur un format plus long.
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Jazz Dream and a Pinch of Human

Alors le Jazz, je préviens tout de suite, je ne connais pas^^. Mes parents en écoutent, j’ai dû vaguement ouïr un air, mais c’est vraiment avec cet ouvrage que j’y plonge. La playlist proposée par l’autrice est vraiment bien adaptée, les chapitres s’enchaînent vite, on a des illustrations qui viennent séparer si on peut dire, c’est bien trouvé. Le raccord du titre, car je m’interrogeais sur le pourquoi de l’anglais trouve une justification déjà dans le fait que ça se passe à la Nouvelle-Orléans, et de deux dans les chansons du groupe… héhé !



On a donc un groupe, Allo dreams -qui a l’habitude de se rejoindre dans le garage de Martha-, qui proteste contre la décision d’un maire de remplacer les musiciens humains par des intelligences artificielles. Ils rêvaient tous, Charlotte qui aime le rose (vous comprendrez pourquoi), Louis, Colin(la batterie), Owen (qu’on suit, le contrebassiste), Martha(saxophone), Joshua -celui qui a un menton barbu, de se produire au Superdome, pas dans les conditions imposées par la politique de la ville, mais pourquoi pas. L’intrigue change de ce qu’on a l’habitude de lire, on est dans un roman futuriste pas si lointain, y a quand même des KB7, de la technologie, mais là on parle de Jazz ! Beaucoup de réflexions autour de l’humain, des machines, l’idée de la battle c’est bien mais ça passe trop vite.



J’ai regretté la longueur, c’est très court, du coup forcément certains passages que j’aurais aimés voir développés bennnn c’était déjà fini ! Frustration.



Suite de ma chronique sur ma page.
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Jazz Dream and a Pinch of Human

Je ne vais pas trop revenir sur l'histoire, le résumé le fait déjà, et ce serait vraiment trop dommage de tout dévoiler. Tout ce qu'il faut savoir d'important, c'est que l'histoire se passe en 2025, le monde que l'on connait actuellement a changé. La place des Intelligences Artificielles est de plus en plus importante, elles remplacent de plus en plus les humains dans des domaines variés. Les gens possèdent tous une tablette, la KB7, qui leur permet de tout faire avec, d'avoir accès à plein de renseignements, ils ne peuvent plus s'en passer. Dans ce contexte hyper évolué, les musiciens ont de plus en plus de mal à survivre, ils sont tous peu à peu remplacés par les IA, dans les bars, les clubs, les concerts, les spectacles de rue. Un groupe de Jazz formé de six amis se rebelle et refuse cette disparition progressive. Ils vont participer à un concours organisé par la mairie de la Nouvelle-Orléans où ils seront confrontés à des IA, afin de déterminer si les groupes de musiciens humains peuvent continuer à jouer de la musique. Un enjeu de taille pour ces amis qui veulent perdurer leur façon de vivre.



J'ai trouvé l'histoire très originale, et tellement d'actualité, quand on voit déjà à notre époque actuelle, la place que peut prendre le numérique par rapport à l'humain. Et ce serait terrible pour les artistes s'ils ne pouvaient plus se produire, chanter en public, on perd tout le côté humain, et ce serait vraiment catastrophique un tel monde. On ne peut que se sentir touché par de tels faits de société, et j'espère qu'on en arrivera jamais là.

Je me suis très vite attachée à ces six personnages, certains sont plus marquants que d'autre car ils ont une histoire personnelle un peu plus émouvante. Ils ont tous des personnalités différentes, des âges différents, Joshua, le plus âgé, a passé la cinquantaine. J'ai bien aimé ce mélange des genres et des âges, qui amène une confrontation dans les idées et les points de vue. Chacun a sa façon de voir, chacun décide, mais l'esprit de groupe est toujours là et ils ne perdent pas de vue leur objectif premier qui est de préserver leur musique et aussi leurs instruments, car la maire a eu une idée vraiment trop horrible quad on est musicien. Je vous laisse découvrir ce que c'est, mais franchement, en musicienne moi aussi, je n'aimerais pas que l'on prenne une telle décision...



Le roman, comme je le disais plus haut, est assez court. Et pourtant l'histoire est complète et les faits sont bien exploités. La narration se fait à la troisième personne du singulier, ce n'est pas toujours le choix que je préfère pour ressentir les différents sentiments des personnages, mais je trouve qu'ici, Alicia Alvarez a réussi à très bien dépeindre le caractère de ses héros, leurs différents sentiments. Ce qui fait que je me suis tout de même attaché à certains, et j'ai pu ressentir toutes les émotions qui les traversaient, et vivre tout de même au plus près d'eux.

Le style, quant à lui, est bon, fluide, les chapitres sont courts et cela donne beaucoup de rythme à la lecture. Je me suis très vite retrouvée prise dans l'histoire, dans cette quête des musiciens à sauver leur musique. J'ai suivi avec beaucoup d'intérêt leurs répétitions, leur façon de travailler, et également leur concert. J'ai trouvé le final très original, franchement, je ne m'attendais pas du tout à ça. Tout cela fait que la lecture s'est faite avec une certaine avidité, j'avais hâte de savoir ce qui allait advenir de ces musiciens. Chaque début de chapitre commence par un titre de chanson de jazz d'un artiste connu, qui à chaque fois, correspond à l'humeur des personnages. J'ai beaucoup aimé les mentions de ces références musicales importantes. Cela m'a donné envie de les écouter à nouveau...

Si je devais trouver un bémol, ce serait peut-être le format trop court, j'aurais aimé parfois que certaines situations soient un peu plus approfondies, qu'on rentre un peu plus en détail dans les sentiments des héros, les interactions qui peuvent se passer entre eux. Mais c'est vraiment histoire de chipoter, car ça ne m'a pas plus gênée que cela. Disons qu'il aurait pu y avoir une cinquantaine de pages de plus, mais le thème essentiel ici était la musique, et trop en rajouter aurait aussi provoqué des répétitions, des redondances qui auraient alourdi la lecture et cela aurait été vraiment dommage.



J'ai beaucoup aimé cette lecture. Il y a également de belles illustrations à l'intérieur réalisées par Richard Deulceux, tout comme la couverture qui est magnifique également. Je suis séduite par la façon de raconter de Alicia Alvarez, ce roman est son premier écrit publié, j'espère qu'il y en aura encore plein d'autres, j'aimerais beaucoup la relire dans une nouvelle histoire.

Je vous recommande sincèrement cette lecture afin de découvrir une nouvelle auteure mais aussi une histoire pas si fantaisiste que cela, une dystopie que j'espère ne jamais voir arriver dans la vie réelle...
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Jazz Dream and a Pinch of Human

2025, Nouvelle-Orléans, la technologie a poursuivi sa course et les humains ont les yeux rivés sur des tablettes de plus en plus performantes. Elles ont remplacé les journaux, les téléphones et autres appareils. Insidieusement, l’usage de ces tablettes devient une nécessité et les IA envahissent peu à peu tous les domaines de la vie courante.

Dans ce contexte, les membres du jazz-band Allo Dreams voient leurs rêves de se produire sur de grandes scènes anéantis quand la maire de la ville décide de réserver aux IA tous les espaces dédiés à la musique. Bien entendu, ils ne vont pas se laisser faire, mais qui est vraiment l’ennemi, les IA qui prennent leur place ou les humains qui s’enrichissent grâce à elles ?

Jazz Dream and a Pinch of Human est une jolie novella qui parle de l’essence même de la musique, des dérives de la technologie, de solidarité et de lutte pour poursuivre ses rêves. Alicia Alvarez a créé des personnages touchants auxquels il est facile de s’attacher. En outre, elle exploite bien sa problématique en nuançant son propos. Il n’y a pas de grand méchant à abattre dans cette histoire, mais un équilibre à préserver. J’ai aussi beaucoup aimé sa façon de parler de la musique.

C’est une lecture sympathique, un texte court qui se dévore bien vite entre deux pavés plus conséquents.
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Le meneur des morts

Extrait :

Petit avis pour cette revisite du conte « Le Joueur de flûte de Hamelin » des frères Grimm où l’horreur et le drame seront omniprésent. Même si je connais globalement l’histoire du conte original, je ne l’ai jamais lu, donc je n’en connais pas les moindres détails. Je ne comparerais donc pas en détail les deux œuvres, surtout que du peu de souvenir que j’ai, Alicia Alvarez s’éloigne quand même pas mal de l’original, peut-on donc parler de revisite, ou il serait plus judicieux de parler d’original ?



J’admets être assez curieuse de la période en lien avec la peste noire, d’où est inspiré le conte de base, il me semble. Ce n’est pas une curiosité malsaine, mais plutôt une curiosité pour comprendre, comment à une telle époque, le monde a connu sa seconde pandémie de peste, qui fût quasi mondiale. D’ailleurs, celle-ci fit bien plus de morts en pourcentage de population, que le covid, mais passons. Dans le conte original, il arrive un joueur de flûte, capable d’ensorceler les rats, et ainsi de les guider ailleurs, ou plutôt vers leur fin tragique. Le point commun le plus proche avec ce nouveau récit, c’est ce qui suit : l’ensorcellement des enfants. D’ailleurs, je trouve ça un peu vache que ce soit eux qui ont été punis dans le conte original, alors qu’ils n’ont rien demandés… mais bon.



Au final, dans ce récit les rats sont assez rapidement mis de côtés, même s’ils semblent être à l’origine du problème de départ : la famine. Pour ce qui est de la zombification de la population, il n’y a pas vraiment d’indice indiquant que la cause soit les rats, l’autrice préfère laisser planer le doute entre une cause rationnelle et spirituelle. Une scène évoque aussi le fait que les parents n’écoutent pas toujours leurs enfants, tout simplement parce qu’ils racontent souvent n’importe quoi, ce qui fait que lorsqu’il arrive vraiment quelque chose… personne ne réagit. Le récit est plus ou moins en huit clos, puisqu’il se cantonne au village de Hamelin (Allemagne), qui semble lui aussi ensorcelé, empêchant quiconque de sortir.



Petit TW : Violence, décapitation, mort, psychologie



[...]
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Le meneur des morts

Après avoir lu “Pétales d'amour et de bonté” de la même autrice, je dois admettre qu'ici, on est sur une tout autre ambiance. Mais je m'y attendais, et j'étais curieux de voir ce changement. Je reconnais que les zombies n'ont jamais été ma tasse de thé, mais le récit étant court ici, je me suis dit que cela passerait bien. J'avais d'ailleurs raison. Et puis… J'ai un petit faible pour le conte du joueur de flûte d'Hamelin. Un récit à mon goût cruel, mais qui me plaît beaucoup.



La réécriture m'a semblé intéressante dans son idée : le joueur de flûte fait quelque chose qui amène les enfants à être un point central de l'histoire et en découle une horreur différente.

Mais de quoi parle exactement le Meneur des morts ? D'un village, Hamelin, envahi par les rats, et alors que la misère traîne partout, Arthur, un gamin du village, découvre que tout le monde semble devenir un mort-vivant…



Il y a un aspect assez glauque dans l'histoire, du début à la fin. Mais aussi, une question de “qu'est-ce qui peut nous transformer en monstre”. Les zombies ne sont qu'un prétexte pour montrer une version détournée du conte, et si je me doutais de certaines choses, j'ai trouvé le tout intéressant.

J'ai trouvé qu'on était sur un récit de fantastique pur : on ne comprend pas forcément tout, il y a une chute (bien cruelle pour le coup), et même si on n'a pas toutes les clés en main, les réponses qui restent, offrent un point final à l'histoire.



Ce que j'ai aimé aussi, c'est qu'on nous parle d'Arthur comme le personnage principal de l'histoire, mais finalement, y a-t-il un personnage principal ? le résumé m'a permis d'être surpris durant ma lecture. Je m'imaginais une tout autre histoire, et j'ai ainsi été bien plus happé par le récit qui m'a offert tout à fait autre chose que ce que j'imaginais.



J'ai trouvé que l'écriture allait au genre, et réellement, on est tout à fait au-delà de ce que j'avais déjà vu de l'autrice, et j'ai trouvé ça bien plus intéressant (après, c'est parce qu'il est toujours intéressant de lire des récits tordus pour voir où s'en va le style d'un auteur, en tout cas, à mon sens.)



Finalement, on nous présente des êtres soumis à une mauvaise magie de long en large en travers, et des personnages retranchés dans leurs doutes et l'horreur, avec un côté réaliste à la misère, dans ce fantastique horrible.

J'ai bien aimé, et même si j'avoue avoir été confus à des moments, ou pas d'accord avec les personnages, ça restait un bon récit d'horreur et de fantastique.
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Le meneur des morts

Coup de cœur !!!

J’ai beaucoup aimé ce livre. La plume de l’autrice est superbe et l’histoire est top. Ce conte thriller/fantaisie est vraiment ce que j’avais envie de lire en ce moment et je suis vraiment contente d’être tombée dessus.

Les descriptions sont incroyables, le plot twist est super, j’ai vraiment adoré !
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Le meneur des morts

Je remercie tout d'abord Alicia Alvarez de m'avoir proposé de lire son travail.



Je connais les grandes lignes du conte original. En lisant le synopsis je me suis dit pourquoi pas !?



Au début j'étais sceptique, quand on m'annonce que l'histoire est sombre mais pas trop ... Mouais..



Et en faites tout au long de ma lecture le côté sombre a pris différentes formes (si c'est pas dans vos genres de lecture habituelle ce n'est pas pour vous..). On entre pour moi dans du fantastique (Lorsque que le paranormal frappe le lecteur et les persos de façon hard et sombre).

Bien que le protagoniste ait 13 ans ce n'est pas un livre pour enfants.



Il y a des zombies ! Alors à l'écran je suis totalement hermétique à ces créatures, à l'écrit apparemment ça passe bien ahah.



Je pensais avoir la solution et que j'avais trouvé la fin .. Point du tout !! Et ça j'adore !!!!!!!!!!!!! (oui je sais beaucoup trop de ponctuations)



Pour la plume, c'est fluide, c'est bien écrit . Les yeux glissent tout seul, je l'ai fini très vite tout en appréciant ma lecture du début à la fin.



C'était une belle découverte qui sort officiellement le 28 février 2023. Je suis heureuse de l'avoir lu en cette période de fête ça change de l'éternel roman de Noël que l'on voit partout !
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Pétales d'amour et de bonté

Une lecture rafraîchissante, ciblée vers les jeunes enfants m’apporte avec ce livre un agréable intermède des « romans pour grands ». La couverture m’annonce des aventures peuplées de créatures fantastiques, et je ne suis pas déçue.

Ce roman jeunesse développe le voyage de Nina dans un monde féerique, Libetada. Ne vous y méprenez pas : tout n’est pas rose et doux dans ce monde, au contraire. Nina se retrouve face à ses peurs, ses angoisses, les conséquences de ses silences qu’elle est la première à endurer. Nous plongeons dans un roman initiatique pour enfants (les moins de dix ans).

Alicia Alvarez réussit avec Pétales d’amour et de bonté un beau tour de force : introduire des concepts de développement personnel auprès des jeunes enfants. Si j’avais au départ mes doutes quant à la faisabilité de cette entreprise, je me suis laissée convaincre par l’auteure et son œuvre.

Selon le niveau de lecture de vos bouts de choux, ils pourront découvrir les aventures de Nina seuls ou vous pourrez les leur lire.

Alors... avis aux parents, aux grands-parents, aux tontons et tatas, aux instituteurs et institutrices, aux éducateurs et coaches pour enfants, et à tous ceux qui se voient confier la superbe tâche d’encadrer un jeune enfant qui peine à se forger une place au milieu de son univers ; en lisant Pétales d’amour et de bonté, vous pourrez aborder des thèmes que l’on pourrait croire réservés « aux grands ». Je vous souhaite de belles aventures.
Lien : https://almanahualli.com/202..
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La chasse aux cristaux, tome 1 : L'anneau d..

Un univers fantastique riche, un protagoniste qui tombe dans un autre monde, il ne m’en fallait pas plus pour attiser ma curiosité. Nous suivons Chase, que l’on pourrait appeler un petit délinquant. On le découvre tout d’abord à Londres, mais très vite, Chase est amené dans un autre univers sans pouvoir comprendre le comment du pourquoi. Une fois réveillé sur une plage, il fera la connaissance de Krusty , un crabe qui parle. Peu de temps, ce duo fera la connaissance d’Honra Bivaly qui est en pleine chasse aux cristaux. Cette dernière va expliquer que toutes les grandes familles font une grande chasse aux cristaux pour savoir qui sera le prochain grand dirigeant de tous les univers. Dès le début, on ressent une atmosphère assez sombre et paissant. La chasse est le seul moment où tout est permis et autorisé. Entre amitié et trahison, Chase comprend que jusqu’a qu’il y ait vainqueur soit proclamé c’est ce qui risque de ce passer.



Vous aimez la fantasy ? Vous aimez les univers complexes ? Alors je vous conseille fortement. Personnellement, j’ai hâte de pouvoir un jour lire la suite de cette saga !
Lien : https://dyslectrice.fr/la-ch..
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