Alyson Lascaux

Car un livre ne se choisit pas à la légère, ce n'est pas un bibelot qu'on achète à la volée.

Le fil de mon récit est un regard sur notre société. Nos deux héros , Giovanni et Hannele sont des figures sur la société actuelle. Une société trop hiérarchisée, où des exclusions se créent.

Pour moi, la qualité est ce qu’on a en soi alors que le don est celui qu’on acquiert. Hannele et Giovanni n’ont porté aucun jugement sur eux, ni sur personne. Ainsi, ils ont pu découvrir le magnifique monde qui s’étend autour d’eux. Oui, personne n’est parfait, tout le monde fait des erreurs (ou peut-être ces erreurs ne sont-elles pas vraiment des erreurs ? Cela dépend encore une fois de nous, et nous seuls), mais le monde serait tellement plus terne avec des personnes parfaites. J’en viens à la fin, chers lecteurs, de cette préface explicative. Deux chansons m’ont inspiré pour certains passages importants de ce livre. D’abord, le clip de la chanson Je te le donne de Vitaa et Slimane, avec cette magnifique petite fille innocente, séparée je le pense d’un être aimé.

On se demande souvent qu’est-ce que la richesse ? Que doit-elle nous apporter ? Est-elle seulement reliée, apparentée à l’argent ? Pour chaque personne, la vision de la richesse et de l’abondance est différente. Pour cette personne-là, il s’agira d’avoir beaucoup d’argent pour acheter une grande maison et des voitures et pour cette personne-ci, ce sera de se nourrir de ce que la vie peut lui apporter : des enfants, des amis, ou bien de la famille par exemple. Aucune vision n’est mauvaise tant qu’elle ne rend pas quelqu’un sans cœur et indigne.
Tant qu’elle ne fait pas tourner la tête…
Mais sachez que la richesse n’est pas infinie et ne suffit pas au bonheur.
 
Alyson Lascaux Morlon
 
 

Un écrivain n’écrit pas pour écrire (où est-ce peut-être pour l’amour de l’encre sur le papier et des lettres vieillies par le temps), mais pour faire passer un message. Il y a plusieurs raisons pour lesquelles j’ai écrit ce livre, comme je l’ai expliqué ci-dessus. Je dirais que la dernière raison, et je l’énonce en dernier parce qu’elle me paraît être la plus importante, le métier d’écrivain en est un au même titre que les autres, alors pensez-y. Sans les écrivains, qui ferait rêver le monde, qui ferait rire, émouvoir, pleurer, tomber amoureux…

Voilà maintenant trois ans qu’il était à la rue. Parfois, il dormait sous des ponts ou alors dans la rue aux yeux de tous, lui qui n’aimait pas se montrer. Il mangeait selon son budget. Pour lui en ce moment, c’était plutôt du pain avec une tranche de fromage, fallait-il déjà qu’il puisse s’acheter du fromage. Ce qui lui manquait le plus et qui pour lui était vital, c’était sa petite sœur. Elle était sa force, mais malheureusement, ses parents avaient empêché Norah de le revoir et, de son jeune âge, elle n’avait rien pu faire.

Il s’approcha doucement. Ses belles joues, déjà roses à cause du froid, devinrent encore plus roses à mesure qu’il s’approchait. Il se pencha en douceur sur son joli visage et l’embrassa en la regardant dans les yeux pour lui exprimer sa plus grande sincérité. Leurs lèvres se butinèrent en douceur, Hannele hésita, mais ses lèvres allèrent de l’avant. Leurs langues se mélangèrent ainsi que leurs souffles. Ils étaient pris d’une passion qu’ils découvraient seulement et d’un amour si profond et sincère.

Elle retira son soutien-gorge, pour lui permettre d’embrasser ses seins. Elle pinça ses lèvres quand celles de Giovanni vinrent se poser tout contre les pointes. Bientôt, leurs vêtements ne formèrent plus qu’une boule au milieu du salon. En douceur, il plaça ses poignets en haut de leurs corps enlacés. Son corps se mouvait contre lui et prenait le temps de suivre le rythme. Il la pénétra. Hannele gémit. Il accéléra la cadence, pour les faire monter au septième ciel.

Il la fit languir de plaisir en reparcourant son corps de baisers et de caresse. Arrivé à sa bouche, il l’embrassa et la regarda dans les yeux. Il la pénétra en douceur, puis plus vite. Hannele enroula ses jambes autour de son corps. Une goutte de sueur apparut sur le front de Giovanni. Leurs souffles s’accélérèrent et Giovanni se laissa tomber aux côtés de sa jeune amante. Elle s’allongea contre lui et lui caressa les cheveux.
Heureux et apaisés.

Elle avait décidé d’avoir un enfant très jeune pour combler l’absence d’amour dans son enfance. Quand elle était tombée enceinte, son entourage lui disait que c’était une erreur. À cette époque, elle était tombée très amoureuse. Elle croyait que Félix n’était pas comme tous les autres et qu’il ne la laisserait jamais tomber. Elle l’avait rencontré en première année d’étude à la fac de psychologie. Leur fusion était extraordinaire.