Amandine Forgali

Dès le premier regard, cela a été un véritable coup de foudre, que dis-je, un tsunami. J’ai immédiatement su qu’il était l’homme de mes rêves, l’homme de mes jours, bref, l’homme de ma vie. Est-ce toujours ainsi l’amour entre deux êtres ? Je n’en ai aucune idée, puisqu’il a été le premier et le dernier à tenir une place aussi importante dans ma vie amoureuse. Voir cette certitude sur notre avenir s’écrouler du jour au lendemain a été la pire des épreuves que j’ai eue à affronter. Je me suis réveillée un matin et mon bras cherchant son corps n’a rencontré que le vide. Sa place dans le lit était déserte et froide. Il était parti, emportant avec lui ses affaires et mes illusions, après huit ans de vie commune. Je suis restée dans l’expectative durant de longs mois, persuadée que son départ n’était qu’un coup de tête, qu’il allait revenir.

Que c’est dur de ne « plus » entrer dans la norme sociétale. « Plus », car si j’étais née quelques décennies avant, voire quelques siècles, je serais considérée comme étant parfaite ! Quelle poisse ! D’autant plus que, s’il le faut, l’homme de ma vie se trouve là-bas, en 1850…

Si l’apparence de la maquilleuse ne me plaît guère, je dois bien avouer que ses mains semblent très agiles en appliquant les divers produits sur mon visage. Elle passe de la brosse au pinceau, tel un peintre concentré sur sa toile. Je prie très fort pour que son art se rapproche plus de Rembrandt que de Picasso dans sa période cubisme…

J’espère au moins que le bébé est en route!

Oui, je l'ai commandé au Père Noel, mais ce con s'est mangé un platane en chemin. Du coup on a appelé une "cigogne-taxi" pour nous le ramener (y avait personne de dispo chez UPS) mais cette nouille s'est fait haché menu par une éolienne!