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Critiques de Ana Mirallès (229)
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Djinn, tome 5 : Africa

Africa marque avec brio le démarrage d’un nouveau cycle consacré à l’Afrique. Pour la peine, Jean Dufaux et Ana Mirallès perturbent nos petites habitudes en apportant de nombreuses nouveautés.



Comme il fallait s’y attendre, le changement de continent entraîne un changement d’ambiance. Celle-ci est typiquement africaine : les processions, la magie, la musique à base d’instruments à percussions, les paysages. Africa en est imprégné de la première à la dernière planche. Le scénario est intégralement consacré à Jade et à ses compagnons. Du moins s’agit-il vraiment de Jade ou du Djinn ? Peut-on dissocier les deux ?



Les dessins sont absolument sublimes. Nous avons droit à des points de vue très différents et d’une richesse assez déconcertante pour une mise en bouche. Tout cela est un régal pour les yeux. Le rythme est assez maîtrisé pour ne jamais lasser. Des scènes plus chaleureuses, viennent parfois interrompre enchaînement et la diversité des lieux, apportant une quiétude bienvenue.



Les scènes érotiques se font ici plus rares et semblent se concentrer davantage sur les hommes que sur les femmes ; ce qui est hélas regrettable. La critique du colonialisme tient ici une grande place, peut-être un peu trop grande, et ce dès la préface. Espérons que ce message ne deviendra pas trop prépondérant par la suite. Certains personnages ne sont pas sans (trop) rappeler des têtes déjà connues. Fort heureusement ces petites déceptions ne portent pas vraiment d’ombre à cet album de très belle qualité.



Africa fait facilement oublier la déception éprouvée avec Le Trésor. Nous voilà déjà avides d’en savoir plus sur les nombreux mystères évoqués ici. Vivement la suite !
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Djinn, tome 4 : Le Trésor

Le trésor marque la fin du cycle ottoman, ou plutôt annonce déjà le démarrage d’un nouvelle période. Si Le tatouage nous avait laissé espérer un dénouement intense et explosif, cette espérance reste hélas lettre morte.



Le scénario privilégie ici la voie du surnaturel. Il faudra donc faire preuve d’une grande ouverture d’esprit pour accepter les événements qui vont concerner Kim. Elle n’est d’ailleurs pas la seule à être impactée. Certains personnages vont connaître une évolution originale. L’originalité ne parvenant pas à masquer une sortie assez commode, pour certains d'entre eux du moins. Quelques surprises viennent toutefois nous surprendre de manière agréable.



Autant le reconnaître l’album est sauvé grâce au travail de la dessinatrice qui atteint ici des sommets. Si le cap de la maturité avait été franchi avec le dernier album, nous constatons qu’ici, celui-ci est dépassé. Certains personnages (notamment les figures masculines) gagnent en précision.



La phase contemporaine du récit prend, pour la première fois, le pas sur les événements d’avant Guerre. Le renversement se fait au moment où un monde s’éteint. Certains épisodes relatés ici marquent les esprits (la libération du harem). Merci Madame Mirallès.



Avec un scénario qui peut décevoir les plus cartésien(ne)s, le trésor se révèle être une histoire de transition, une invitation à un autre voyage que l’on va entreprendre avec plaisir, malgré quelques appréhensions...
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Djinn, tome 5 : Africa

"Ah.. C'est tout ?!"



Voilà ce que je me suis dit en refermant ce tome.



Cette seconde période - période africaine - parle de magie noire, d'animisme, de la domination de l'envahisseur blanc sur le peuple noir et sa volonté de s'enrichir de ce que la terre africaine a à offrir. Au détriment des locaux bien sûr ! Mais, les tribus se rebellent - sinon comment faire une histoire direz-vous...



Le graphisme est plus travaillé que dans les précédent et le récit plus "engagé" (le terme est un peu excessif, d'où les guillemets) dans le sens où il met en scène la sauvagerie du soit disant homme civilisé.



Tout ça ne m'a pas vraiment transportée ...
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Djinn, tome 4 : Le Trésor

De l'action enfiiiiiinnn !!!! C'était pas trop tôt !



Nos deux héros se transforment cette fois en explorateurs aventuriers façon Indiana Jones, avec de surprenantes découvertes à la clé.
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Djinn, tome 3 : Le Tatouage

Le tatouage fait davantage avancer le Cycle ottoman dans la fin approche (déjà !) à grands pas. Lady Nelson passe au second plan laissant la première place à son lord de mari ainsi qu'à Jade, dont le rôle est de plus en plus envoûtant et mystérieux.



Arrivée au terme de son initiation, Kim apprend de nombreuses choses qui vont lui être utile pour se lancer sur la piste d'un trésor tant convoité. Si la partie contemporaine de l'histoire tient une plus grande place que précédemment, elle ne reste qu'une sorte de prétexte un lien pour étoffer le scénario. Seul les deux hommes qui semble-t-il vont devoir revêtir le rang de méchants suscitent des questions. Ceux-ci semblent être plus retors et complexe qu'à première vue.



Le trait d'Ana Miralès atteint ici son niveau de maturité. Il n'y a pas une planche, pas un personnage qui ne soit pas réussi. Tout est absolument sublime : qu'il s'agisse des scènes dans le dessert, des batailles diplomatiques ou tour simplement les dessins plus intimistes et ô combien réussis.



Les quelques faiblesses qui ont pu être notées par le passé sont ici oubliées. L'histoire d'amour est subtilement composée : tout en restant centrale elle ne demande pas une attention exagérée. Le récit est assez équilibré pour plaire à un large panel de lecteur (et de lectrices).



Assurément voici un point fort de la série ! La suite... vite !
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Djinn, tome 5 : Africa

Tome 5 de la série Djinn, premier tome du cycle Africain, après les 4 du cycle ottoman.



On retrouve les 3 personnages issus de la période début du XXème siècle, maintenant sous la forme "ménage à trois", qui, ma foi, a l'air de bien leur convenir, donc autant de ne pas leur jeter la pierre.



C'est une autre pierre, précieuse celle-ci, qui va déclencher les évènements au cœur de ce cycle, celle pendue à l'oreille de Jade, qui attire les convoitises d'une tribu africaine, bien inquiétante dans ce livre. Ce tome se termine, l'histoire est bien plantée, et nous sommes très inquiets. Les prochains tomes vont nous rassurer, je l'espère.



L'ambiance sensuelle est agréable, ce tome là ne nous sert pas vraiment d'érotisme comme c'était le cas dans le cycle ottoman, mais je garde espoir pour la suite :) !



Pour moi, cette série est très réussie, c'est ce que j'apprécie dans les BD, une bonne histoire, un dessin, un style bien léchés, c'est très agréable.
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Djinn, tome 2 : Les 30 clochettes

Oulala, attention ça chauffe !



Et oui dans ce tome 2, c'est Les Liaisons Dangereuses au harem du sultan ! Toutes les humiliations sont bonnes pour être sûr de soumettre à sa volonté la nouvelle chaire fraîche du harem. Sauf que là, on ne s'embarrasse pas autant que Valmont. La règle du jeu est simple : la nouvelle arrivée très légèrement (ou pas du tout!) vêtue, doit mettre autour de ses hanches une chaîne à laquelle sont accrochées 30 clochettes.



Mais pourquoi ? Quelle idée ? Est-un atout de séduction secret ? Et non ! Avant de pouvoir "d'accéder" pleinement à la personne qui lui plait, le bizu (oops, pardon, la recrue!) devra satisfaire 30 hommes et/ou femmes. Chaque "amant(e)" satisfait(e) pourra lui retirer une clochette, la rapprochant ainsi de son élu(e).



Et oui, tout un programme, mais la narration est toujours un peu bancale et pas si recherchée que ça. Le résultat final en est tout simplement risible (mais je crois que c'était pas le but recherché par les auteurs...)



Vous l'aurez compris, je ne suis toujours pas convaincue par ce deuxième album de la série; mais comme je veux connaître la fin ! ....
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Djinn, tome 3 : Le Tatouage

Je continue de découvrir ce qui est arrivée à Jade, la grand-mère de Kim, ce tome est plein de rebondissements, nous en apprenons vraiment beaucoup sur le destin de Jade. J'ai de nouveau été conquise par cette histoire, qui mêle érotisme et politique, la Turquie étant en train de vivre une revirement dans son monde politique. Je suis tombée par hasard sur cette série, et je dois bien avouer que j'ai hâte de connaître la suite des aventures de Kim et de sa grand-mère.
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Djinn, tome 3 : Le Tatouage

C'est avec plaisir que je suis revenue dans ce voyage fantastique... encore une fois, les dessins sont sublimes !
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Djinn, tome 2 : Les 30 clochettes

Quel voyage fascinant que ce voyage au pays des Djinns... une histoire captivante et les dessins sont envoûtant...
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Djinn, Tome 7 : Pipiktu

Après une bien sombre découverte lors du dénouement de La Perle noire, nous voici repartis à la suite de Jade, de Lady et de Lord Nelson. Ces deux derniers vont vivre de bien tristes heures dans cet album aussi dérangeant que choquant.



Il faudra avoir l’estomac bien accroché pour suivre sans sourciller les planches de cet album décidément bien dur. Les couleurs sont à l’unisson d’une histoire qui ne fait aucune concession aux personnages. Nous en découvrons certains, notamment Jade, sous un jour… qui méritait bien d’arriver un jour ou l’autre ! D’autres font leur apparition ou bénéficient d’un approfondissement laissant entendre que la galerie des personnages va progressivement se modifier de manière durable.



Il est toutefois particulièrement regrettable que Jean Dufaux nous en dise si long… dès la préface dont les révélations nous gâchent le plaisir. D’ailleurs, de plaisir il n’est pas vraiment question ici tant Pipiktu est spécial.



Les dessins s’adaptent tout à fait à cette ambiance, bien souvent sombre et dangereuse. Le rouge, le noir, les couleurs pâles sont autant de métaphores. Certains moments privilégiés nous réservent toutefois des moments de détente relative, même si le danger n’est jamais très loin.



Malgré tout ce que l’on peut écrire et ressentir voici un très bon album, même s’il devra être réservé à un public averti !
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Djinn, tome 1 : La favorite

Une jeune fille à la recherche de son passé. Là voilà embarquée dans des aventures dangereuses et sulfureuses en Orient, et une série qui se partage entre le monde contemporain et le début du XXème siècle.



Scénario bien écrit, dessins bien dessinés (!!, si si), sensuels.



Dans ce tome 1 de la série, bonne préparation des personnages, l'héroïne et son impétuosité et toute une galerie d'hommes et de femmes que nous rencontrons au fil des pages.



Je commande tout de suite les tomes suivants !
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Djinn, Tome 8 : Fièvres

Je n'ai vraiment pas aimé ce tome.



Ici, c'est l'histoire de Kim qui est privilégiée, mais on tourne en rond, rien de nouveau pour faire réellement avancer l'action.



Heureusement j'arrive au bout de la saga.
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Djinn, Tome 7 : Pipiktu

Toujours pas convaincue par l'épopée africaine de la saga.



Pas grand chose de nouveau dans cet opus.
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Waluk

Bien que s’adressant en priorité aux enfants, cet album peut être lu par tous tant il véhicule un message universel. Les esprits chagrins le trouveront probablement trop consensuel mais il n’est pas utile de leur prêter attention.



A peine entré dans l’album, vous serez conquis par la bouille toute ronde et terriblement expressive de Waluk, un ourson blanc qui vient d’être abandonné par sa mère. Sa vie pourrait s’arrêter là mais le petit ours va être tiré de sa tanière par un besoin des plus irrépressibles, la faim. Et le voilà parti en quête de nourriture. Les péripéties s’enchaînent avec jubilation, la chasse aux œufs restant un moment d’anthologie. C’est frais (forcément !) et pétillant.



Mais parlons des auteurs. Songez que le défi était de taille. Relater les aventures d’une tribu d’ours blanc sur la banquise immaculée durant 46 planches ne ressemble pas à une balade de santé. Pas question de laisser s’installer une quelconque monotonie. Le public enfantin est exigeant et Ana Miralles respectueuse de ses lecteurs. On lui connaissait déjà une grande conscience du trait et une incroyable faculté à coucher la sensualité sur le papier (lire « Djinn » ou encore le dernier « Muraqqa’ »). Elle nous prouve ici qu’elle sait jouer sur d’autres registres.



D’abord, la dessinatrice fait preuve d’une grande maîtrise graphique tant sur le plan de la mise en scène que dans la justesse des attitudes et des expressions animalières. Ensuite, elle fait littéralement vivre la banquise. Glace, rocher, sérac, trou de phoque, iceberg, installations humaines habitent le paysage. Au-delà du dessin, ses couleurs offrent une multitude de variations de bleu, de gris mais aussi de jaune ou de rouge, le tout cohabitant harmonieusement pour donner vie à cet univers inattendu. Enfin, le choix d’un format horizontal se prête parfaitement à la déambulation de nos ours. Il fait la part belle aux panoramas sans écraser nos quadrupèdes.



Ainsi, après vingt pages de promenade glacée, pas une seule seconde d’ennui, bien que vous n’ayez toujours pas croisé le moindre être humain. Cela va venir, rassurez-vous. Car dans cette ambiance un peu bon enfant, il manque à notre ourson un adversaire à sa mesure : l’homme. Mais pas question de relayer d’éternels procès partisans. Le scénariste Emilio Ruiz se montre bien plus subtil. Ici, point de chasseurs sanguinaires, bornés et avides de fourrures mais des touristes, des scientifiques ou des employés de la « fourrière ». L’histoire est contemporaine et il est surtout question de la vie quotidienne sur la banquise. On se rend alors compte que la cohabitation homme/ours blanc pose des problèmes qu’il faut bien gérer avec un esprit clair exempt de toute idée pré-conçue.



Pour conclure, il reste à enchanter nos chères têtes blondes. Nos auteurs y parviennent avec intelligence en ce réappropriant le mythe de « Nanook », le Grand Ours Ancestrale. Petit à petit, le récit va basculer vers le conte initiatique et délivrer son message, certes un peu moralisateur, mais bienveillant et magique, toujours avec ces couleurs enchanteresses. Ah ! Qu’elle est belle cette…



?!…



Et puis non ! Je n’en dirais pas plus sur ce bel album. Lisez-le donc !!!

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Djinn, tome 1 : La favorite

Un récit qui se déroule en deux temps. D'un côté, la quête de Kim Nelson, jeune femme déterminée, partie sur les traces de sa grand-mère, connue pour avoir été la favorite du sultan Murati, surnommé le sultan noir, à Istanbul durant la période sombre de la première guerre mondiale. De l'autre, le destin de Jade en 1912, favorite du sultan chargée de séduire un anglais pour le rallier à la cause turque, mais qui finalement trahira les siens...

Deux femmes donc à la ressemblance frappante, liées par le sang, mais séparées par deux générations, où la seconde marche dans les pas de la première, guidée par l'esprit du Djinn...

Une bande dessinée magnifiquement illustrée, pleine de grâce et de raffinement, avec une forte tonalité érotique... En effet, l'histoire est dominée par une sensualité omniprésente et tout semble prétexte à montrer des femmes qui se donnent , non par servitude, mais pas malice, dans l'idée d'atteindre un but connu d'elles seules... Une bd qui, si elle peut plaire à une femme (et agacer les autres!), séduira sans doute les hommes!
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Djinn, tome 4 : Le Trésor

Un tome qui semble être fait pour créer du lien avec le suivant et intriguer le lecteur, mais qui n'apporte pas grand chose. Je ressors dubitative de cette lecture, comme si je m'étais faite embobiner par ces magnifiques dessins alors que l'intrigue ne mène nulle part. De plus, les raccourcis sont nombreux et les allers retours dans le temps aussi ce qui apporte de la confusion. Je suppose qu'il faudra une vue d'ensemble de tous les tomes pour comprendre, mais à ce stade j'ai le sentiment qu'on me fait un peu tourner en bourrique.
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Djinn, tome 1 : La favorite

Une découverte intéressante du monde des harems, ces intrigues et son influence sur la politique, le tout avec un voyage entre présent et le passé, ce qui rend l'histoire envoûtante.
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Djinn, tome 13 : Kim Nelson

Le tintement des clochettes se fait entendre pour la dernière fois, marquant le terme annoncé de la série Djinn. Ce treizième album est consacré à Kim Nelson que nous retrouvons au terme d’une longue attente.



La richesse de l’album est surprenante. Elle requiert toutefois une bonne connaissance de la série pour être appréciée : une relecture des trois cycles est donc fortement recommandée. La distorsion temporelle est habile, permettant de développer certains personnages, d’en intégrer d’autres déjà connus et de les confronter tout en faisant référence à la série dans son ensemble.



Le dénouement répond aux questions laissées en suspens. Le scénario est toutefois marqué par certaines faiblesses : passages convenus, péripéties attendues, redite. Le dénouement n’est pas vraiment surprenant, tout en proposant des pistes qui le sont, elles... Une pointe de déception est hélas bien présente et vient gâcher le plaisir.



S’agit-il vraiment de la fin ? Le dénouement laisse la place à plusieurs pistes visibles pour une éventuelle continuation : qu’il s’agisse du passé ou du futur. Le doute est permis et vient rajouter l’inquiétude à ce sentiment de légère déception. Si le passé et le destin de Jade peuvent justifier certains développements, il n’en sera pas forcément de même pour une éventuelle suite de l'histoire principale...



Ana Miralles nous propose des planches riches et détaillées et moins portées sur les nus (à deux exceptions près). L’une de ces séquences donne un côté voluptueux bienvenu. Cette orientation manque hélas, mais c’est le prix à payer pour privilégier un scénario complexe. Les couleurs sont sublimes. L’expérience visuelle est ici érigée au rang d’art. Bravo !



S’il n’est pas un modèle de perfection, cet album s’en rapproche pour ce qui est de l’aspect visuel. Il offre par ailleurs un dénouement à une série qui n’aura donc pas (laissons la place à l’espoir) le temps de glisser sur une pente marquée par le manque d’inspiration. Il achève donc avec réussite une série de qualité.
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Djinn, tome 9 : Le Roi gorille

Nous y sommes arrivés : Le roi gorille marque le dénouement du cycle Africa. Ce neuvième album de la saga Djinn ressemble beaucoup à la fin du cycle ottoman : Le Trésor. Hélas ce constant est un peu décevant.



Après plusieurs albums de grande qualité, nous pouvons constater ici une baisse de régime assez sévère. Le scénario fait une nouvelle fois appel à la piste (l’excuse pourrait-on dire) du fantastique. Cet air de déjà vu est franchement décevant et l’on s’attendait à mieux. Il est possible que vous appréciiez le ton de cet album, les parallèles mais il est aussi possible que vous n’y voyez ici qu’une simple redite et une manière honteuse de terminer une histoire en passant par la petite porte.



La quête de la perle noire, les aventures de Motta et celles de Kim Nolan… tout cela est franchement trop simpliste et difficile à apprécier. En finir aussi rapidement et aussi simplement serait presque crime tant l’attente était grande.



Les dessins permettent d’atténuer quelque peu ce constat. Comme d’habitude, Ana Miralès nous régale avec un talent qui joue avec les ambiances. Certaines scènes érotiques n’apportent rien et viennent plutôt gâcher le plaisir. Pourquoi fallait nous en accorder ? En tous cas, c'est bien le talent de la dessinatrice qui sauve l'album du désastre, notamment lors des passages consacrés au roi gorille.



Une nouvelle fois, voici un dénouement qui déçoit. Peut-être est-ce là l’effet recherché ? Il n’en demeure pas moins que le voyage vers l’Inde qui nous est proposé reste tentant, bien que se fin peut déjà nous inquiéter…
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