C'est un très bon livre,à mon avis bien sûr, que je viens de refermer.Son auteur italien m'était inconnu et je suis surpris que ce roman ne soit publié en France que maintenant alors qu'il a déjà été traduit dans une vingtaine de langues et a déjà parcouru le monde.Le massif alpin s'est avéré plus redoutable pour ce remarquable ouvrage que pour les valeureux "forçats de la route"du Tour de France......
Nous sommes à Milan.....
On va suivre deux amis,Mario,le narrateur et Guido,son ami sur une vingtaine d'années. D'abord,il y aura le collège et le lycée, les révoltes contre l'autorité de profs dont la puissance va céder sous les coups de boutoir de jeunes en mal de changements:nous sommes dans les années 68 et la France bouge....
Et puis,les premiers engagements politiques pas toujours réfléchis ,certes mais si en rapport avec ces idéaux dont s'éprend la jeunesse.
Guido est un maitre dans l'art d'éviter les obligations sociales, le service militaire,par exemple,un morceau de bravoure à découvrir.
Et puis,la liberté en Grèce,les filles, la drogue,l'alcool,la jeunesse sans contrainte....
Et la vie,l'âge adulte, l'adaptation dans une société trop rigide pour cette jeunesse qui voudrait "jouir sans entraves".
Pour Mario,la campagne,la compagne,des jumeaux,de la joie de vivre.....
Pour Guido,rien de tout cela.Son incroyable désir de bonheur se heurtera toujours aux réalités de la vie.Vivre dans l'utopie le placera toujours dans des situations désastreuses.
On va suivre ces personnages,et bien d'autres,avec beaucoup d'amour,d'intérêt ,d'indulgence.On se reconnaîtra sans doute aussi dans certaines attitudes,certaines réflexions des uns ou des autres,surtout si,comme moi,on a connu cette époque de bouleversements,le mot n'est pas trop fort.
C'est un livre sérieux, reflet d'une société qui veut bouger sans trop savoir encore jusqu'où, vécue à travers le regard de personnages attachants,irritants aussi,des précurseurs dont le malaise est encore bien présent ,hélas ,aujourd'hui.
J'ai lu qu'on étudiait ce livre en classe, j'en suis ravi,il me semble évoquer de nombreux problèmes dont celui,essentiel,de l'adaptation à un milieu bien éloigné du "monde des Bisounours"si je puis me permettre cet écart de langage universellement connu.
Ce livre va connaître le succès en France,il le mérite .
Une grosse bise à ma fille qui,encore une fois,m'a mis un très bon bouquin entre les mains.
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C'est l'histoire de Milena Migliari, une jeune italienne , créatrice de glaces artisanales exceptionnelles ,en Provence, dans la petite ville de Fayance et de Nick.
Elle vit avec sa compagne , Viviane, depuis quelques années et s'apprête sans grande conviction, à commencer un traitement hormonal pour tenter d'avoir un enfant .
Nick Cruitckshank , un bohémien artiste chanteur, anglo- irlandais, au sein d'un groupe de Rock anglais , riche et vieillissant , nanti de deux ex- épouses et cinq enfants aux exigences inépuisables, revenu de tout ,prépare un concert caritatif en l'honneur de son troisième mariage , avec Aileen, une entrepreneuse à grand succès, avide de gloire et de célébrité.....
La rencontre improbable et fortuite de Nick et Milena, sur trois jours, va bouleverser leur rapport avec leur entourage.Vivant dans des mondes séparés , elle créatrice originale, lui , célèbre, rien ne le laissait présager...
L'auteur nous fait part de leurs interrogations, leur manque de sérénité, doutes et hésitations , rancoeurs , caprices des compagnons rockers de Nick, Rodney, amoureux des voitures de luxe, Todd, avide de statuts - symboles, grandes maisons et voiliers, Wally, le bassiste, et sa femme, provocante, superficiels , imbus d'eux- mêmes , désagréables .
Il en profite pour critiquer le mercantilisme, l'appât du gain, les fans , la presse , la fascination de la célébrité ......les faux semblants .....
Milena, elle, ne vit que pour réussir ses glaces exceptionnelles, à base de matières premières locales, d'ingrédients comme la grenade de Bergamon, le sureau de Château double, la crème de lait, les kakis, explore les nuances mystérieuses des saveurs, ne congèle pas, découvre les liens entre sensations , images et souvenirs,passe outre la complexité pour arriver à la vraie simplicité , avec une attention d'artiste .....
Un roman pétri de nombreuses descriptions , de longueurs indescriptibles, des interactions entre les personnages surfaites, que l'on finit par survoler avec ennui, une intrigue romancée que j'ai peiné à lire, je suis quand même arrivée au bout .....une fin sans surprise, tout à fait prévisible....
Il ne faudrait pas regarder les premières de couverture à la médiathèque ...
Pourtant j'aime les romanciers italiens !
Mais ce n'est que mon avis, bien sûr!
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Andrea de Carlo propose dans "Deux sur deux" le récit sur plusieurs décennies d'une amitié entre deux garçons bien différents: Mario, le narrateur, en retrait, mal dans sa vie et Guido, son double flamboyant.
Une lecture malheureusement en demi-teinte pour moi, malgré les qualités du texte et le contexte intéressant. J'ai eu la sensation curieuse de rester toujours à la frontière de ces vies, spectatrice mais jamais vraiment concernée. Avec le recul de quelques jours, je pense que cela tient au ton adopté par le narrateur, factuel et dépassionné, qui correspond bien à sa personnalité mais qui rend difficile l'empathie.
Bref une lecture qui ne m'aura pas passionnée mais qui ne m'a pas déplu non plus.
Je remercie Babelio et les éditions HC pour l'envoi de ce roman dans le cadre de la dernière masse critique
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Perplexe, c'est ce qui me vient à l'issue de cette lecture plutôt laborieuse. Andrea De Carlo est un auteur italien particulier et, une fois de plus, je n'ai pas été transportée par son roman.
Des bobos milanais partent en week-end en compagnie d'un agent immobilier à la découverte de leur investissement dans la pierre. Un lieu de villégiature qu'ils achètent ensemble afin de sceller leur amitié.
Mais voilà, le week-end tourne vite au cauchemar après un accident de voiture.
Après s'être perdus dans la campagne, la voiture échoue dans un fossé. A la nuit tombée, ils partent à pied espérant rejoindre un village. Ils arrivent à Tournevent, plein d'espoirs mais seront vite déçus. Les habitants de cette localité sont en réalité des personnes qui vivent de manière spartiate.
Une réelle désillusion et un contraste net entre la vie ultra connectée et confortable des citadins et celle, rudimentaire et totalement déconnectée, des ruraux.
Le dialogue entre les locaux et la bande d'amis est difficile à établir. Mais ils sont contraints de rester un peu plus longtemps que prévu et des échanges commencent à émerger. Des idées radicalement opposées qui amènent les milanais à la réflexion sur leur mode de vie et le sens qu'il leur donne.
Si l'idée de départ est intéressante, l'écriture est lente, ponctuée de nombreux dialogues superflus, à l'image des personnages ultra mondains et parfois un peu trop caricaturaux.
Je n'ai pas accroché à cette lecture, sans réelle profondeur.
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Rencontre improbable, rapprochement prévisible me direz vous? oui c'est le cas mais laissez vous porter par l'histoire douce et légère. Un roman parfait pour cet été
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Un roman qui connut son heure de succès en Italie, ou les incertitudes de la quarantaine entre deux vies et deux femmes.
Un cadre reconverti dans le tourisme équestre fait une brutale chute de cheval. Le choc est rude et lui fait prendre conscience qu'il n'aime plus la vie qu'il mène ni sa compagne. Embarqué par la camionette d'une jeune femme en pleine rupture conjugale, il échange avec elle un baiser et part à sa recherche à Rome. Chez elle, dans des circonstances rocambolesques - elle a fait une tentative de suicide - il fait connaissance avec sa sœur Maria Chiara, qui le fascine dès l'abord. Dragueur timide, il la suit partout, hésitant plusieurs jours sur la conduite à tenir. Ils finiront dans les bras l'un de l'autre, après rupture avec sa vie antérieure.
Le narrateur est un anti-héros, indécis, mal dans sa peau, à la recherche d'un bonheur introuvable puisqu'il se lasse vite de ses compagnes et de la vie qu'il mène avec elles. Immaturité ? Mâle latin volage ? Le roman, bien écrit et riche en analyses, traîne un peu au fil des hésitations du héros. On ne prédit pas une très longue durée à sa nouvelle histoire d'amour, pourtant fort bien évoquée.
Se lit sans déplaisir malgré une intrigue assez statique.
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Je ne suis allé que jusqu'à la 85e page de ce roman. L'écriture est fine. L'intrigue découpée en court chapitre est fluide et bien ancrée dans l'histoire de l'Italie. Les personnages sont intéressants, nuancés, surprenants... Et pourtant... Pourtant je suis déçu. Je m'attendais à être emporté dans un roman d'apprentissage puissant, dans une émotion liée à une grande amitié, mais je ne me suis pas senti concerné par l'histoire. Je suis resté en retrait. L'auteur (ou le traducteur ?) n'est pas parvenu à me faire ressentir les émotions de son protagoniste. Du coup, j'ai eu très vite le sentiment d'être dans une description historique d'événements qui ne me concernaient pas vraiment. Des centaines de livres m'attendent et je ne parviens plus à me forcer au-delà d'un certain nombre de pages, mais peut-être certains d'entre vous m'informeront qu'un déclic se produit plus loin dans le récit ????
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J'ai beaucoup aimé ce livre, avec une angoisse constante à partir du milieu, c'est que la fin me déçoive ; heureusement cela n'a pas été le cas... d'où mes cinq étoiles !
En lisant les premières pages, j'ai eu l'impression de visionner à nouveau le film "le péril jeune" de Cédric Klapisch, qui fait partie de mes bobines préférées. Cette impression s'est ensuite estompée car le cheminement des personnages centraux d'Andréa de Carlo diverge vers des contrées que Klapisch (qui se limite aux années lycée) n'a pas explorées. L'auteur raconte la confrontation des deux acteurs principaux de son histoire avec une société dont ils rejettent les valeurs mais à laquelle il semble que l'on soit contraint et forcé de s'adapter. Ce cheminement chaotique (surtout pour le plus "flamboyant" des deux garçons) est décrit avec subtilité et humanisme. Le style de l'auteur est agréable à lire, et beaucoup de portraits ou de descriptions sonnent fort juste à mes yeux.
J'aime beaucoup aussi les personnages féminins qui jouent dans l'histoire un rôle loin d'être secondaire.
L'auteur ne se limite pas à décrire le bien-être (ou le mal-être) psychologique de ses personnages, mais dépeint également leurs expériences professionnelles et leurs idées sur le rapport qu'ils peuvent avoir avec le monde qui les entoure. Est-ce possible de développer un ilot de paix dans un univers aussi conflictuel ? Peut-on échapper aux lois du système marchand libéral et au règne du tout puissant argent roi ?
Bref, j'ai trouvé là un livre que j'ai eu bien de la peine à poser, même s'il ne s'y déroule aucune intrigue fracassante. Il ne s'agit, somme toute, que du récit d'une tranche de vie, mais dans lequel j'ai découvert de nombreuses résonances avec mes propres interrogations !
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J'ai décidément bcp de mal à accrocher sur la littérature italienne de ces dernières décennies ; trop de dialogues et de platitudes que j'entrevois dès les premières pages et tout au long du livre. De plus, la description de la superficialité du premier personnage campé me laisse totalement de marbre...
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Best-seller depuis de nombreuses années en Italie où il est devenu un classique, ce roman d'Andrea de Carlo vient seulement d'être publié en France. Nous y faisons la connaissance de Mario et Guido, deux adolescents milanais qui ont 14 ans lorsqu'ils se rencontrent pour la première fois. Ce sera le point de départ d'une longue et tumultueuse amitié, entre révolte étudiante (mai 68 a dépassé les frontières françaises!), lutte contre le pouvoir en place et recherche d'un idéal de vie, si tant est qu'il existe... Ces deux garçons ont des caractères bien différents, l'un plus réservé et tempéré, l'autre plus fougueux et torturé. Ils n'auront de cesse de chercher un sens à leur vie, de questionner le monde qui les entoure quitte à s'en brûler les ailes. Par certains aspects, ce livre m'a rappelé la sage d'Elena Ferrante, "l'amie prodigieuse" dans l'approche des relations amicales, la difficulté de s'affirmer quand l'un est plus "dominant" que l'autre ou lorsqu'il s'agit de trouver sa place dans un monde qui ne nous convient pas vraiment. J'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire et puis à un tournant du livre, je me suis laissée embarquée par Mario et Guido, je me suis attachée à ces garçons que j'ai trouvés touchants chacun à sa manière! Cette histoire pourrait tout à fait être transposée dans un autre pays et me semble encore parfaitement d'actualité, universelle. Bref, une lecture étonnante et qui interroge sur le sens que l'on veut donner à sa vie!
Je remercie vivement Babelio et HC éditions pour l'envoi de ce livre dans le cadre de la dernière masse critique et qui m'ont permis de découvrir un livre à côté duquel je serai sûrement passée sans cela!
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Entre fabrication de glaces au goût unique dans un petit village français et une rock-star connue mondialement, il y a tout un monde. Et ce monde va permettre à ces deux univers bien distinct de se rencontrer et de se bouleverser mutuellement.
Nous suivons le point de vu de deux personnages en particulier, Milena, la glacière italienne qui a des doute quant à la conception d'un enfant au sein de son couple et Nick, la star internationale qui réuni bon nombre de personnalité pour un événement spécial. Rien ne disait qu'il allait se rencontrer, mais une panne de courant semble être le déclencheur.
Ce roman peut sembler vraiment inégale, en effet, on peut constater de nombreuses longueurs au cours des pages, ce qui fait qu'on peut se lasser. Il y a de nombreuses descriptions et l'auteur décortique les sentiments, passés et présents, de nos protagonistes. Mais parfois, sans prévenir, notre intérêt revient à la charge, les pages filent entre nos doigts. Les interactions entre les personnages s'avèrent très intéressantes et titillent notre curiosité.
Le temps de l'histoire s'étale sur quelques jours, mais cela est suffisant pour bouleverser leur vie.
Une chose est sûre, c'est qu'en lisant ce roman on a envie de manger une bonne glace à la fin !
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Généreusement torride.....
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