Contrairement aux médecins, les psychothérapeutes sont soumis par la loi à un strict devoir de confidentialité. Les médecins peuvent échanger entre eux des avis sur leurs patients. Nos règles sont plus sévères. Nous ne pouvons parler du contenu de nos thérapies avec des médecins, les autorités ou des membres de la famille que si le patient y consent. Bien sûr, si votre vie est en danger ou celle d'un tiers, mon devoir de confidentialité est levé.
Il ne frappera à nouveau que lorsqu'il aura la certitude de sortir vainqueur. C'est pour cela qu'il recherche le point faible de sa victime. Les sentiments comme le repentir lui sont étrangers. La conscience serait un frein pour lui. Il ne connaît pas de limites, ni locales, ni temporelles. Il se sent invincible.
Les grondements du tonnerre lui faisaient songer aux hurlements des malades mentaux que, cent ans plus tôt, on attachait ici à leur lit à l'aide de courroies de cuir, avec, pour tout traitement, des bains d'eau froide ou des chocs électriques.
Il est fier d'être plus malin que les enquêteurs. L'idée qu'il puisse se faire prendre l'excite. Le narcissisme est son talon d'Achille. C'est par là que nous devons l'attraper.
Certains enfants pensent qu'ils sont répugnants, méchants, malades et qu'ils ont des idées perverses, qu'ils reçoivent ce qu'ils méritent.
Les victimes d'incendie meurent généralement parce que la respiration cellulaire s'arrête quand les deux tiers de la peau sont détruits.
...c'est toujours le corps qui réagit le premier aux vraies émotions. Les mots viennent ensuite.
Si ma mère n'avait pas trompé mon père, nous aurions été une famille harmonieuse. Mais elle lui a menti et l'a trompé, comme le font les autres femmes. L'infidélité me rend fou ! Je ne fais aux femmes que ce que mon père m'a fait à cause de ma mère.
Le ton dédaigneux de la voix métallique rendit Carmen plus furieuse encore. Elle ne répondit pas. Bien sûr qu’elle l’avait écouté. Pas un détail, pas un seul mot ne lui avait échappé. On utilisait les anesthésiques, les relaxants musculaires et les analgésiques avant une opération, afi n que le patient perde conscience, qu’il soit incapable de bouger et insensible à la douleur. Ensuite, la dose d’analgésique était en général adaptée en fonction de la douleur. Mais ce dégueulasse, à l’en croire, y avait renoncé. Elle n’avait cependant pas de douleurs en dehors d’une violente migraine. Que pouvait-il bien projeter ?
Il n'existait pas de médicament du nom de Torrexine. Inventer un produit pharmaceutique et « l'administrer » à un patient relevait du suicide professionnel.