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3.65/5 (sur 17 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) à : Kirkintilloch, Glasgow , 1961
Biographie :

Andrew Crumey a un doctorat en physique théorique et est l'ancien rédacteur littéraire de Scotland on Sunday. Il a été Lauréat en 2006 de Northern Rock Foundation Writer's Award, le plus grand prix littéraire britannique, pour son roman Spoutnik Caledonia. Il enseigne actuellement à temps partiel l'écriture créative à l'Université de Newcastle upon Tyne.

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Citations et extraits (6) Ajouter une citation
--- [...] D'aucuns pensent que le monde n'est rien de plus qu'un vaste livre, rédigé d'en haut par une main invisible, et que nos vies ne sont rien d'autre que la lecture progressive d'un destin qui a existé de toute éternité avant même que nous soyons nés. D'autres pensent que notre vie n'est seulement qu'un des nombreux livres possibles dans une immense bibliothèque, et que nous ne saurons jamais quel livre était celui de notre vie avant d'arriver à la dernière page (à quel point il sera trop tard pour y changer grand chose). Cependant, d'autres encore soutiennent que les livres eux-mêmes sont écrits tandis que nous parlons, et que leur intrigue est une chose sur laquelle nous pouvons avoir quelque influence. On débat cependant au sein de cette école pour savoir si la manière dont ces livres aboutissent était déjà dictée par quelque livre supérieur, dans une quelconque bibliothèque supérieure, ou s'il existe une hiérarchie infinie de livres et de bibliothèques pour gouverner le destin des coïncidences, les coïncidences du destin, le destin des destins, et les coïncidences des coïncidences.

--- Monsieur, essayeriez-vous de me séduire avec de la philosophie ?
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Cette analogie de la toile d'araignée a ses limites (à l'instar de tout raisonnement analogique), mais il a aussi ses attraits. Nous pourrions considérer le langage comme un piège que nous tendons dans l'espoir de capturer quelque chose qui vous échappera toujours. Et nous devons rester perpétuellement vigilants, si nous ne voulons pas nous retrouver dans les rets de notre propre création.
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Déjà, le voyage de Pfizt et son maître a rencontré son premier obstacle, avec notre lectrice qui s'arrête au bord de la route et se plaint haut et fort. Je l'entends parler de langue, de description et de voix narrative, et affirmer que les livres sont supposés traiter des réalités de la vie, de sentiments, avec des personnages qui se développent grâce aux péripéties qu'ils rencontrent. Et voilà que quelqu'un d'autre s'adresse à elle, je crois qu'il dit qu'un livre qui se contente de dépeindre le monde tel que nous le pensons qu'il est relève seulement du divertissement le plus faible. Il ajoute que le propos d'un livre n'est pas simplement d'aller d'un point à un autre, du début à la fin, tout cela en ne cessant de présenter des tableaux et d'inviter le public à croire que ces derniers sont véritables. Mais cela ne lui plaît pas, elle boude, trépigne. Comment allons nous pouvoir continuer sans un lecteur ? Ne voulez vous pas nous accompagner encore un peu ?
- Seulement si l'Auteur est en mesure de me convaincre que son oeuvre à quelque chose à voir avec le monde réel.
L'Auteur répond que si son histoire doit ressembler au monde d'une quelconque manière, elle sera alors sans forme ni logique, avançant à l'aveuglette d'un moment à l'autre. Puis des motifs vont émerger graduellement qui dénoteront - ou non - des événements, des idées ou des actions. Les personnages qui feront leur apparition se révèleront peut-être d'une importance cruciale ou peut-être disparaîtront-ils au bout d'une seule nuit pour ne plus jamais se manifester à nouveau. Et puis juste à l'instant que vous pensez que tout est en branle, tout s'arrêtera.
L'Auteur précise également que si son histoire est censée ressembler au monde de la façon la plus fidèle, il n'essaiera point dans ce cas de creuser dans la tête de ses personnages et de leur attribuer des pensées et des émotions qui échappent à sa connaissance. En lieu et place, il rendra compte de leurs comportements et de leurs paroles de la manière la plus scrupuleuse dont il est capable. Il n'encombrera pas davantage ses pages de descriptions élégantes, puisque le monde est fait de choses, non de mots, et puisque tenter de rendre la réalité par des mots est aussi vain que de vouloir faire un papillon avec du sable.
Bon, et maintenant, pouvons nous continuer ?
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L'AGRESSEUR. - Il y a eu des dissentiment, des doutes; des querelles. Certains désapprouvaient le train où allait les choses.... Ce qui émergeait était un livre qui divergeait sans fin - un processus sans la moindre perspective de solution, sans espoir d'achèvement. Nous ne découvrions pas un Auteur unique, mais toute une collection de voix sans le moindre thème. Il semblait que Spontini allait mourir sans parachever son premier ouvrage. Mais ces différences entre nous n'étaient qu'un début.... A mesure que notre ouvrage avançait, nous vîmes bien que la tension que nous ressentions tous se révélait dans les écrits que nous attribuons à Spontini. Ou plutôt c'était comme si l'esprit de Spontini commençait à exercer sur nous une influence malveillante..
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LE COMTE. Je ne sais pas, moi. N'importe quoi. Si jamais je venais à mourir, que ferais-tu ?
PFITZ. - Je trouverais un autre maître, sire.
LE COMTE. - Tu dis cela avec un tel calme ! Comment peux-tu te montrer aussi peu sensible ?
PFITZ. Un homme doit bien vivre, sire. Mais soyez assuré que je ne trouverai jamais un maître plus sage et plus noble que vous.
LE COMTE. - Merci, Pfitz. As-tu eu de nombreux maîtres avec moi ?
PFITZ. - Plusieurs, mais tous dignes d'oubli. A l'exception du Baron,qui avait une fort belle épouse
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PFITZ - Alors, durant la nuit, ce Comte, ou ce Colonel, décide de se lever...
LE COMTE - ... pour se soulager...
PFITZ - ... et se retrouve par accident dans la mauvaise chambre ? Vous faîtes erreur, sire. Ce n'était point l'histoire dans laquelle mon père s'est retrouvé impliqué, il y a maintes années, et ce serait une coïncidence merveilleuse si cela avait été le cas.
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Un peintre- Un tableau

Ce tableau représente le plus jeune fils du peintre, Claude, au domaine des "Collettes" à Cagnes sur mer. Il avait acheté ce domaine pour sauver les oliviers: "Ce sont les arbres les plus beaux du monde, d'une majesté rare, alliée à une légèreté aérienne". Ce peintre avait trois fils: l'ainé fut comédien, le deuxième réalisateur et Claude est devenu céramiste. Il a changé plusieurs fois de style. "Le déjeuner des canotiers" est l'une de ses toiles les plus célèbres. Il s'agit de:

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