Ann Rocard

Enfin, elle se sentit sombrer.L'obscurité piquetée de petits points lumineux.L'impression de plonger dans le vide au ralenti... Elle aimait cet instant où elle s'endormait. Sans crainte.

Pourtant, l'énorme loup avait peur de tout : des serpents qui se dandinaient sur le sentier, des crapauds qui faisaient des bulles dans l'eau, des minuscules araignées et même des escargots ! Mais ce qu'il détestait par-dessus tout, c'était de se retrouver le soir dans le noir.

« Le grand parc d’attractions pour lapins malins ! » (p. 19)

"Je vais tenir ma promesse, dit la souris. Tu ne voulais pas croire qu'une petite bête pourrait te rendre service. N'oublie pas ceci : les puissants comme toi ne devraient jamais faire de tort aux plus faibles qu'eux. On ne sait jamais de qui l'on aura un jour besoin."
La souris rongea les mailles du filet et se cacha dans l'épaisse crinière.
Ainsi, le lion put sortir du piège et s'en aller dans le désert.

- Loup y es-tu ? Que fais-tu ? insista la petite fille.
- Je mets mon maillot à carreaux.
- Loup y es-tu ? Que fais-tu ?
- Je gonfle mes deux brassières et mes trois bouées.
- Loup y es-tu ? Que fais-tu ?
- J'enfile mes palmes, mon masque et mon tuba...
La porte de la cabine s'entrouvrit et le loup, tout tremblant, apparut. Un vrai bibendum !

29 octobre.
Vacances de Toussaint!

Salut Jeannette!

C'est dommage pour ton DS de maths.
Voici une blague pour améliorer tes notes: Notre ami Pythagore se promène avec son chien Archimède dans la rue. Le chien va sur la pelouse et s'éloigne. "Oh, Archimède!" s'écrie Pythagore. Tu as encore oublié Thalès!" Ta laisse... Elle est excellente non?
Antoine me l'a racontée pendant mon dernier cours de maths. Quel fou rire! Résultat: une colle au carré à diviser par deux!
Si cette blague ne t'a pas fait rire, je ferai mieux la prochaine fois.

Les contes sont une invitation au voyage. Ils se promènent d'un pays à l'autre, par-delà les océans, emportant avec eux toutes les merveilles des cinq continents.

Le grand-père de Gérard Galinette était instituteur comme lui. Un jour, papi Galinette m'a découvert, enterré dans son jardin. Sans hésiter, il m'a suspendu dans sa classe sans me demander mon avis. Depuis, je passe de père en fils et je n'ai pas mon mot à dire.

Hélas, le soir, Noémie annonça :
- Ma grand-mère est malade.
- Tu vas lui porter une galette et un petit pot de beurre ? demanda le loup.
- Tu lis trop de contes de fées !

Dans ce pays-là, qui se trouvait loin, là-bas, derrière les oueds aux jujubiers, un vieux roi arrivait au bout de son âge...

« Si tu me libères, je te ferai visiter mon pays. C’est un pays fantastique qui s’appelle le Pays de Sucrenpoudre. » (p. 9)

Les singes ne sont bons que pour faire des grimaces, pas pour mener des enquêtes policières!

Et elle entraîna Garou-Garou en chantant :
- Promenons-nous dans les bois
pendant que le loup n'y est pas !
- Je suis là, protesta Garou-Garou.
- Si le loup y était,
il nous mangerait ...
- Quoi ? sursauta Garou-Garou.
Tu sais bien que je ne mange que des légumes !

Très beau livre pour parcourir les continents à travers les contes, les contes sont variés et les illustrations sont trés belles.

Pom' de reinette ! Je vois la vie en rose... Si ça continue, je vais en attraper une jaunisse...

Soignez-vous bien et méfiez-vous des gorilles: ils sont parfois plus forts qu'ils en ont l'air!

Gorillo se met à ronfler très fort...plus fort qu'une machine à vapeur, plus fort qu'un énorme moteur!

Il était une fois un tisserand très malheureux car sa femme était méchante. Il se réfugiait souvent dans une caverne pour pleurer. Un jour, un génie mécontent se dressa devant lui et dit :
- Je suis le génie de la caverne. Tes sanglots me déragent. Que dois-je faire pour qu'ils s'arrêtent ?
- J'aimerais m'en aller loin de ma méchante femme, répondit le tisserand.
Aussitôt, il se retrouva dans un pays inconnu.

SMOUK, LE MONSTRE-À-BISOUS

Smouk n'était pas un monstre ordinaire :
le museau allongé, rouge tomate de la tête aux pieds,
avec trois drôles de champignons sur le crâne.
Il voulait embrasser tous les gens qu'il rencontrait.
Mais il était tellement gluant, baveux, collant...
que personne ne se laissait approcher
et qu'on l'avait surnommé :
le monstre-à-bisous.
En fait, Smouk était très malheureux
Quand il croisait d'autres monstres sur le chemin,
ceux-ci s'enfuyaient en criant
«Hou ! Voilà Smouk, le gluant, le baveux, le collant !
Beurk... il est dégoûtant !»
Pourtant ces monstres n'étaient pas beaux du tout ;
ils avaient de longues pattes velues
et des têtes en forme de chou !

Un conte ? Un conte, c’est la vérité au creux du mensonge.