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Citations de Anna Katmore (57)


« Tout autour de moi tombe dans l’oubli. La chambre, l’appartement, l’immeuble, la ville avec tous les habitants. Le reste du monde… Plus rien ne compte à part ça. Il n’y a que lui, moi, et la passion qu’il a déchaînée en moi avec son premier baiser, il n’y a pas si longtemps. Rien ne m’a jamais paru aussi interdit, mais aussi bon en même temps.
Mon monde a basculé.
Et je ne sais pas si je pourrai le remettre en place.
Ou même si je le veux. »
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« La situation devient tellement incontrôlable. Des hommes dans mon appartement… des mecs qui me séduisent. Du moins, un en particulier… Mais il a un sourire qui, chaque fois, me déstabilise totalement. Et je suis incapable de remettre de l’ordre dans tout ça. Incapable de repartir – et surtout, de faire repartir mes sentiments – à la case départ. »
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« Mon cœur s’est mis à battre comme jamais depuis longtemps. J’étais prêt à prendre tout le temps nécessaire pour l’aider à entrer dans ce tout nouveau monde. Il aurait pu prendre tout le temps dont il avait besoin. »
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« Ce qu’il a fait la nuit dernière – ses caresses timides sur le canapé – était la chose la plus douce que j’aie jamais connue ou expérimentée. Mon cœur s’est mis à battre comme jamais depuis longtemps. »
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« — La ferme, grogné-je. Ce n’est pas drôle. J’ai l’impression de…
Merde, je n’ai même pas les mots pour décrire ce que je ressens.
— D’être un adolescent qui en pince pour quelqu’un pour la première fois ? me taquine-t-elle.
C’est à peu près ça. »
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Je trottai jusqu’à la balle et shootai fort dedans.
Lisa la rattrapa de nouveau.
Levant les yeux au ciel, je me passai les mains sur le visage.

— Sans les mains, Matthews !

On échangea ainsi notre troisième tir et cette fois, elle fit juste un pas de côté pour laisser passer le ballon. Sans l’arrêter. Non, elle déconnait, là.

— Qu’est-ce que tu fiches ?

Je la rejoignis au trot.

— Tu as dit sans les mains, lâcha-t-elle sur un ton sec. Tu veux que je l’attrape avec mes dents ou quoi ?

— Non, je te suggère fermement de ne pas faire ça. (Je grimaçai.) Pendant un match, tu seras amenée à intercepter la balle. Mais tu n’es pas autorisée à user de tes mains. Alors, utilise ton corps pour la bloquer. Tes épaules, ta tête, mais surtout ta poitrine.

— Aha, alors il va y avoir un tout petit problème, là. (Elle se prit les seins à deux mains.) J’ai ça !
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«Il coinça la lampe de poche entre les deux branches d'un buisson et la laisse là, la lumière pointée sur nous.

- Déshabille-toi, ordonna-t-il avant de faire passer son sweat-shirt par-dessus sa tête.

Son débardeur en dessous remonta sur ses abdominaux saillants, mais il le remit en place l'instant d'après. Je me tenais aussi raide que le bonhomme de neige que j'étais en train de devenir, le fixant la bouche ouverte.

- Qu'est-ce que tu attends ? demanda Tony.

Un rire nerveux m'échappa.

- Je ne vais pas me... m... m... mettre nue.

- Oh que si. Tu es trempée jusqu'aux os. Si je te ramène avec une pneumonie, les autres ne me lâcheront plus. Alors, enlève ton sweat et ton tee-shirt.

Puis quelque chose que je n'avais encore jamais vu apparut sur son visage.

Un sourire taquin.

- Tu peux garder ton pantalon.»
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« Je regardais son ombre disparaître derrière le verre givré, puis sortis de son jardin d’un pas traînant. Je posai mes fesses dans la voiture et roulai à fond la caisse jusqu’à la maison.
- Putain de debile ! M’ecriai-je en frappant mon poing sur le volant, sans même savoir si c’est Tony que je maudissais ou moi.
Je m’étais bien ridiculisée en essayant d’être amicale. Quel cretin ! Je serrais les dents et appuyai encore plus fort la pédale d’accélérateur.
- Ne renverse pas de vernis à ongles dessus, Summers, marmonnai-je. Ne les saupoudre pas de maquillage, Summers. Fais attention de ne pas les mettre à laver.
Ben oui! Parce que c’est ce que je faisais habituellement avec des notes empruntées. Connard ! »
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Tout est permis en amour et au foot.
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Quel est l’intérêt d’avoir dix-sept ans si on ne fait pas la fête ?
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Elle posa les yeux sur le morceau de fruit juteux, puis les releva sur moi et hocha la tête.
- D’accord, ça marche.
Voilà qui signalait mon top départ. Ravi, je pris le citron vert perché au-dessus de ma téquila, heurtai mon verre avec celui de Philip et tendis la tranche à Lisa.
- Mords.
- Quoi ?
- Mords, répétai-je.
Reposant le verre, je tournai la visière de ma casquette de manière à ce qu’elle se retrouve dans ma nuque, histoire qu’elle ne vienne pas la cogner dans les yeux. Et puis, je vidai le shot d’alcool, dont le goût acéré me brûla la gorge. Ses prunelles rivées aux miennes, Lisa baissa la tête et croqua dans le fruit que je lui tendais.
Avec une grimace, elle sursauta et eut un mouvement de recul. OK, ça ferait l’affaire. Je jetai le citron dans mon verre vide, passai la main dans son cou et sous ses cheveux si doux. Le moment n’était pas à la réflexion, autrement je risquais de changer d’avis… pour son bien, pas pour le mien.
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« Même assis, il oscillait face à moi. Mais bon, comme la pièce faisait pareil, je ne savais pas trop si c’était lui ou si j’étais la proie d’une sorte d’hallucination bizarre.
- Du coup, je fais quoi moi?
- Je dirais : tu t’allonges, tu dors. Et on en reparle de tout ça demain.
- Et toi?
Il balaya la chambre du regard en se frottant la nuque.
- Le sol est dur. Et je suis claqué. Il y a bien de la place pour deux, dans ce lit.
A la façon dont il avait prononcé sa dernière phrase, on aurait cru une question. J’avais envie de vomir. Et pas à cause de sa suggestion de dormir dans le même lit que moi. Mon estomac se tordait. Le goût acide du sodé me remontait le long de l’œsophage. Il n’y avait qu’un moyen d’ne virer de rendre partout sur ce drôle de lit ou ce drôle de sol: la position horizontale. »
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– Je te tiens. Lâche.
– Quoi? m’écriai-je en enfonçant encore plus fort les doigts dans le bois.
Il éclata de rire et je songeai que j’aimais bien ce son apaisant sans que je sache trop pourquoi.
– Lâche la branche, Matthews. Maintenant.
– Pff…
Je dus faire appel à tout mon courage pour déplier les doigts et le laisser supporter mon poids. Sitôt que je lâchais, je m’agrippai à ses épaules et il libéra mes jambes pour nouer ses bras autour de moi, et me laisser glisser contre son corps. Quand mes pieds touchèrent la terre ferme, je relevai les yeux vers lui. Il ne me libéra pas tout de suite, un sourire lui étira les lèvres.
– Salut.
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Il n'y avait personne pour me retenir ici. Personne pour me dire de revenir demain, qu'on discute. Personne pour me souhaiter une bonne nuit. Juste une fille blessée, qui referma la fenêtre derrière moi
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N’osant pas le réveiller, je ne bougeai pas, mais passai frénétiquement en revue toutes les options que j’avais. Génial, je n’en avais aucune. J’étais piégée.
Peut-être que si je restais immobile en faisant semblant d’être profondément endormie jusqu’à ce qu’il se réveille et se lève le premier, alors je pourrais me faufiler dehors après qu’il soit sorti et m’en aller sans qu’il s’en rende compte. Je me serais volontiers giflée pour avoir eu cette idée, si j’avais pu retirer ma main posée sur son torse chaud.
Oui, chaud et ferme, le torse. Il doit soulever des poids, en plus de pratiquer le foot. Comme si mes yeux agissaient de leur propre initiative, ils se promenèrent sur son corps magnifique. Un mince trait de poils bruns partait de son nombril, courait sur son ventre plat et disparaissait sous la ceinture de son jean. Sa jambe pliée paraissait incroyablement longue. Je n’y avais jamais prêté attention, mais il devait mesurer une bonne tête de plus que moi.
Mon regard remonta vers son cou et la partie de son visage qui n’était pas dissimulée par son bras. Une mâchoire mince et un nez parfaitement droit.
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Moi : S’il te plaît, parle-moi.
Pas de réponse… du moins, pas tout de suite. Mais à 3 heures du matin, mon téléphone vibra sur ma table de chevet, me tirant brusquement d’un sommeil léger. Un SMS était arrivé, et il venait de Lisa. Je l’ouvris, le cœur au bord des lèvres. Pourvu qu’elle m’ait pardonné. Mais oui, c’était obligé. Un SMS au beau milieu de la nuit, cela ne pouvait signifier que ça.
Non ?
Trois mots s’affichèrent à l’écran. Des mots qui arrêtèrent les battements de mon cœur l’espace de deux secondes et me donnèrent envie de tout casser dans ma chambre.
Lisa : Va au diable.
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"Il n'y avait personne pour me retenir ici. Personne pour me dire de revenir demain, qu'on discute. Personne pour me souhaiter une bonne nuit. Juste une fille blessée, qui referma la fenêtre derrière moi."
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