AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Anne Gracie (118)


La vérité était trop laide pour que les jeunes filles, dans leur innocence, puissent l’envisager. Emmaline elle-même ne comprenait toujours pas comment cela avait pu arriver.
Mais c’était arrivé, et sa vie avait été détruite.
Non, pas détruite, se morigéna-t-elle. Elle était heureuse chez Mlle Mallard. Elle adorait enseigner, et les filles étaient merveilleuses.
Commenter  J’apprécie          30
Elle l’avait trouvé séduisant dès leur première rencontre. Elle avait été attirée par lui comme un papillon par une flamme, mais elle était restée à l’écart, consciente qu’un homme comme Ned Galbraith n’était absolument pas pour elle.
Commenter  J’apprécie          20
Jack suivait des yeux son petit manège. Dire qu’il n’avait tenu dans les moments les plus difficiles que par le souvenir de sa beauté et de sa grâce ! Là-bas, dans le feu, la poussière et le sang, il voyait comme dans un rêve cette jeune femme exquise, pleine de vitalité, qui l’attendait… Un rêve ? Allons donc ! Une chimère, rien de plus. La réalité, il la voyait là, devant lui : c’était une petite garce imbue d’elle-même. Splendide, certes, mais sans cœur.
— Regardons la réalité en face, Jack, dit-elle soudain en virevoltant pour venir se planter devant lui. Vous n’êtes plus l’homme à qui j’ai accordé ma main. Pouvez-vous encore m’offrir la vie que nous avions envisagée ? Non, bien sûr.
Elle fit un geste désinvolte.
— Je suis navrée, Jack, mais… si pénible que cela puisse être pour nous deux, cet accord n’est plus opportun, vous vous en rendez bien compte.
— Plus opportun ? Oh ! je vois, la railla-t-il. Dites-moi une chose, Julia. Qu’est-ce qui vous dérange le plus, au fond ? Est-ce la brusque disparition de ma fortune, la balafre qui me défigure, ou l’insupportable perspective de danser avec un éclopé et de devenir[…] 
Commenter  J’apprécie          20
On redoute beaucoup moins de vieillir lorsque l’on voit que même des vieilles biques peuvent encore flirter, et penser à… tu vois ce que je veux dire. Et peut-être même le faire, d’ailleurs.
Cal en resta coi. « Tu vois ce que je veux dire » ? « Le faire » ? Non, il ne l’interrogerait pas. Ce n’était pas le genre de conversation qu’il s’attendait à avoir avec sa vieille tante célibataire, pas plus qu’il ne le souhaitait.
Commenter  J’apprécie          20
Son devoir, il l’avait accompli dans l’armée, et il s’était montré un bon soldat, même s’il haïssait les ravages causés par la guerre. Une fois la paix revenue, il avait découvert que travailler à démêler certaines affaires pour le compte de son pays lui convenait. Sous Napoléon, des frontières avaient été effacées et des alliances pulvérisées. Une nouvelle Europe prenait forme et les tractations, les intrigues et les menées secrètes étaient innombrables. Et fascinantes.
Commenter  J’apprécie          20
Les hommes ont tendance à profiter de n’importe quelle femme disponible, et c’est ce que j’ai fait. Vu qui vous êtes, c’était une erreur.
Commenter  J’apprécie          10
Il n’avait aucun désir de se marier ni de prendre en charge l’avenir de qui que ce soit d’autre que lui. Il y serait obligé un jour, et il l’acceptait – il le devait à son grand-père, au nom familial. À ce maudit titre.
Mais pas maintenant.
Commenter  J’apprécie          10
Mais même s’il lui arrive de gronder et d’aboyer, ne doute jamais que Cal t’aime. C’est justement parce qu’il t’aime qu’il aboie.
Commenter  J’apprécie          11
Accrochée au cou de son mari, Lily repensa à son père déclarant, tant d’années auparavant, que jamais un homme ne voudrait d’elle. Elle ne méritait peut-être pas un tel bonheur, mais elle avait bien l’intention de le saisir à deux mains et de ne plus jamais le lâcher.
Commenter  J’apprécie          10
Pardonner appartient à ceux qui ont été blessés, Car ils ne pardonnent jamais, ceux qui ont fait le mal.
John DRYDEN
Commenter  J’apprécie          10
Il est rare, fort rare, que les révélations humaines reflètent l’entière vérité ; il est rare qu’il n’y entre un peu de dissimulation ou de méprise.
Jane AUSTEN.
Commenter  J’apprécie          10
Cet homme, si l’on pouvait appeler cela un homme, était vulgaire, avide et cruel, mais même s’il la tenait en son pouvoir à cet instant, elle se jura qu’il ne gagnerait pas.
Elle ne le laisserait pas faire d’elle une misérable créature apeurée, une victime de son plan odieux. Mourir avant de le laisser l’épouser ? Jamais ! Elle le tuerait, plutôt.
Commenter  J’apprécie          10
Long et difficile est le chemin qui de l’enfer mène à la lumière.

John MILTON.
Commenter  J’apprécie          10
Lily ne s’enfuirait pas avec un homme qu’elle vient de rencontrer. Elle n’aurait d’ailleurs pas à s’enfuir du tout. Il a dû l’enlever.
Commenter  J’apprécie          10
Tout le monde devrait avoir une chance de rattraper les erreurs du passé. En outre, ses larcins étaient sans valeur. Elle ignorait à quel point je tenais au médaillon de maman. Ce n’est pas juste qu’elle soit punie jusqu’à la fin de ses jours.
Commenter  J’apprécie          10
C’était comme s’il existait en elle deux Emmaline Westwood : l’une, pleine de bon sens, était capable de marcher, de parler et d’apparaître parfaitement sereine, tel l’un de ces automates qu’elle avait vus un jour dans une exposition scientifique.
L’autre, l’Emmaline sotte, romantique, crédule, restait chavirée par ce qu’elle savait pourtant n’être qu’un simple baiser.
Commenter  J’apprécie          10
La guerre transformait les hommes, certains davantage que d’autres.
Commenter  J’apprécie          10
 La moitié du monde n’apprécie pas ce qui amuse l’autre moitié. »
Jane AUSTEN.
Commenter  J’apprécie          10
Elle répondit à son baiser avec ardeur et générosité. Le goût de sa bouche, à la fois doux et épicé, se répandit en lui, irrésistible, entêtant, alimentant une faim dont il ignorait souffrir. Elle s’agrippa à ses épaules, se pressant avec force contre lui, et il s’empara avec voracité de ce qu’elle lui offrait.
Commenter  J’apprécie          00
Embrasser Edward n’avait rien à voir avec l’un ou l’autre. C’était comme un vin chaud fortement épicé… une flamme… Oh, il n’y avait pas de mots, uniquement des sensations ! Le baiser d’Edward avait fait naître en elle quelque chose de presque… animal. Un peu effrayant, et irrésistiblement excitant.
Commenter  J’apprécie          00



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Anne Gracie (112)Voir plus

Quiz Voir plus

Autobiographies de l'enfance

C’est un roman autobiographique publié en 1894 par Jules Renard, qui raconte l'enfance et les déboires d'un garçon roux mal aimé.

Confession d’un enfant du siècle
La mare au diable
Poil de Carotte

12 questions
138 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}