" Mon loyer est tellement cher que j'ai cru qu'il était en francs."
Frederic Beigbeder
l'Egoïste romantique (2005)
[...] Il faut beaucoup d'efforts pour ne pas se figurer que le cheval de fer est une bête véritable. On l'entend souffler au repos, se lamenter au départ, japper en route ; il sue, il tremble, il siffle, il hennit, il se ralentit, il s'emporte ; il jette tout au long de la route une fiente de charbons ardents et une urine d'eau bouillante, d'énormes raquettes d'étincelles jaillissent à tout moment de ses roues ou de ses pieds, comme tu voudras ; et son haleine s'en va sur vos têtes en beaux nuages de fumée blanche qui se déchirent aux arbres de la route. (p. 40)
Victor Hugo, "lettre à Adèle du 22 août 1837"
Trains d'enfer
" On le sait Paris s'apprécie mieux à distance."
Le train a des affinités avec le monologue intérieur, voire l'analyse de soi : on s'y perd facilement dans ses pensées.
"Si le Français s'est taillé une jolie réputation pour sa façon de continuellement se plaindre, le Parisien élève cette habitude au rang d'art." Olivier Magny