Aoki Kotomi

Si vous recherchez un shojo fort et original avec ce titre vous serez servi, il n'est pas édité par Akata pour rien!

J'attendais ce titre avec grande impatience, il correspond parfaitement à mes attentes, la lecture est très addictive. J'ai apprécié de faire la rencontre de ses 3 amis: Gaku est amoureux de Niji mais ne sait pas comment lui avouer surtout que la principale intéressée ne s'en rend pas compte et Hiyori sont quant à lui amoureux de Gaku, il sait parfaitement qu'il s'agit d'un amour à sens unique. Le départ de l'histoire se place donc autour de ce triangle amoureux mais cela ne s'arrête pas là, les trois amis se retrouveront marqués par un évènement marquant...

En effet un soir en rentrant seule Niji se fait agressée, que s'est-il passé? Nous ne le saurons pas mais personne ne peut sortir indemne d'une telle expérience.

J'ai hâte de voir comment les choses vont évoluer par la suite.

J'ai lu ce livre dans le cadre d'un prix. Il était sélectionné dans la catégorie shojo. J'aime beaucoup la thématique abordée. Les thématiques, devrais-je même dire : l'amour de Hiyori pour son meilleur ami, les conséquences pour Niji de son agression sexuelle...

J'ai d'ors et déjà choisi mon parti : je veux que Hiyori vive un amour réciproque ! Mais je crois que je rêve. Dommage...

Je suis en peu perplexe : est-ce que j'aime la vibe vintage du dessin ou pas ? C'est différent des mangas que je lis d'habitude, mais je ne peux pas dire que cela entrave ma lecture, alors je vais dire que j'aime !

Quel ne fût pas mon plaisir de tomber sur la suite de ce manga ! Je décidai de les emprunter sur le champ. Et finalement, je n'ai même pas pu attendre d'être rentrée... je les ai dévoré à la médiathèque !

Dans ce tome Gaku fait l'erreur de minimiser l'agression qu'il est arrivé à Niji. Et à cela s'ajoute toujours le fameux triangle amoureux ! Enfin, le coupable n'est autre que leur nouveau professeur de mathématiques !

Que de rebondissements ! J'ai retrouvé avec plaisir les personnages, et Hiyori notamment.

dans ce tome 2, Gaku se sent bien seul face au duo de Hiyori et Niji. On sent des tensions qui se mettent en place entre ces 3 personnages. Niji se sent de plus en plus désemparée suite à son agression et semble sur ses gardes constamment. Un nouveau prof débarque à son école, M. Kiryu, assez bizarre, pour ma part il m’a directement mise dans une situation d’inquiétude. Il est louche, bizarre, perturbant. Alors quand Niji, telle une inconsciente se rapproche de son prof, ça nous met dans une certaine tension.
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Niji est vice-présidente du club de judo. Toujours de bonne humeur, elle est entourée de Gaku et Hiyori. Un jour, parce que Gaku ne l’a raccompagné pas, elle se fait agresser par un homme dans une ruelle. Très choquée, elle fait toutefois abstraction pour donner le change. Elle découvre la personne qu’aime Hiyori et décide de l’aider en acceptant de se faire passer pour sa petite amie. Mais de ce fait, ils ont blesser la troisième personne. Ce manga aborde des thèmes très intéressants comme le fait de se sentir désemparée en tant que femme, de ne pas être écoutée, d’être jugée, de ne pas oser avouer ses sentiments de peur d’être rejeté. Franchement j’ai bien aimé ce manga malgré que le type d’illustrations représentant les personnages m’ont moins plu que les autres mangas déjà lu.
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"Don't fake your smile" : le volume 5 nous laissait un plan sur un final d'une rare intensité, avant un one-shot de quelques dizaines de pages qui venait comme un cheveu sur la soupe. J'avais donc hâte de retrouver les personnages dans le tome 6, mais bizarrement, ce volume paraît presque une pause dans la progression de l'action, au point que je ne vois pas vraiment la différence entre les fins des deux volumes, à quelques nuances près. On suit quelques dialogues, quelques contre-temps mais finalement, est-ce que l'action progresse alors que les "Bobom !" résonnent, que le cœur de Niji s'emballe et que sa romance avec Gaku se développe ? Sans doute la romance n'est-elle pas le principal atout de cette série qui repose maintenant sur deux duos, mais on sent que ce volume-ci n'est qu'une transition avec parfois des passages qui sont issus des pensées et des angoisses des personnages, sans que l'on retrouve vraiment la tension des volumes précédents. Mais le volume suivant sera sans doute meilleur : les non-dits finiront bien par se dissiper.


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J'ai vraiment entendu tout et n'importe quoi sur ce tome alors j'avais terriblement peur d'être déçue. Ce fut tout le contraire. Comme quoi parfois, il vaut mieux ne pas écouter les autres...



Non, ce n'est pas un tome où il ne se passe rien au contraire, c'est un tome tout en intériorité et riche en belles avancées. L'intrigue se partage à nouveau en deux parties : Niji et Gaku d'un côté, Hiyori et son professeur de l'autre.



Ces derniers m'ont fait craindre le pire avec leur présence plus que malaisante en couverture. L'attitude soumise voire victimaire de l'un et dominatrice de l'autre m'a vraiment perturbée. Heureusement l'intérieur est d'un tout autre tenue. Bien que m'ayant mise mal à l'aise dès le début, je commence à trouver leur relation de plus en plus riche et subtile. Le professeur est certes toujours aussi ambigu, ce qui fait qu'on peut le percevoir comme un danger, mais j'ai l'impression qu'il cache tout autre chose. Et la façon dont il approche Hiyori, tente de le consoler et de le faire avancer, est peut-être maladroite mais elle fait sens aussi. Alors je reste en suspens les concernant.



Le gros morceau du tome cependant, contrairement à ce que la couverture pourrait faire croire, ce sont Niji et Gaku qui tentent de bâtir une relation en surmontant à la fois le traumatisme de l'agression de Niji mais aussi les sales rumeurs de leurs camarades du lycée qui ne sont pas capables de se mêler de ce qui les regarde. L'autrice interroge donc à nouveau sur notre part de liberté vis-à-vis de la société. Ne s'empêche-t-on pas de vivre comme on le voudrait par peur du regard des autres ? Elle interroge bien sûr aussi encore et toujours sur ce qu'a vécu Niji avec la sempiternelle question : est-ce qu'elle l'a cherché d'une façon ou d'une autre ? Et cette question volontairement provocatrice trouve une réponse belle, courte et particulièrement efficace. Ces questionnements sur notre société sont vraiment la grande force du titre.



Parce qu'en revanche, la romance avance très très lentement et maladroitement. Gaku prend son temps pour ne pas la brusquer après ce qu'elle a vécu, mais il se montre presque trop prévenant. Ils ne veulent pas s'afficher de peur des rumeurs mais c'est encore pire quand ils se cachent pour se voir. Certes cela donne des scènes qui se veulent romantiques et déchirantes avec un lenteur qui nous donne presque l'impression de suivre des ralentis sur les moments clés de l'évolution de leur relation. Mais tout ce désir contenu, cette passion qui effleure, c'est presque trop et la frustration est bien là. Frustration partagée par les deux personnages, mais là où Niji se contente de quelque chose de presque platonique, on sent bien que c'est plus compliqué pour Gaku. C'est là où je trouve l'autrice un peu maladroite pour le moment, mais je ne demande qu'à être démentie, parce que quand elle montre les désirs de celui-ci elle file vraiment les chochottes, le présentant presque comme un potentiel criminel... Dérangeant...



Malgré les maladresses que je perçois dans l'écriture et la mise en scène de la série parfois, celle-ci n'en reste pas moins un très beau titre qui met en avant des questions importantes à soulever à notre époque et qui auraient dû l'être bien avant. Une oeuvre sociétale à lire !
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Le traumatisme de Niji est encore une fois bien traité, à travers les paroles et les dessins l'auteure transmet bien les difficultés que rencontre la jeune femme pour faire à nouveau confiance aux hommes et Gakû est toujours aussi protecteur envers elle. Le comportement de Kiryû quant à lui reste étrange, nous nous demandons forcément s'il ne serait pas lié à l'agression de Niji?



Cependant concrètement dans ce sixième tome nous n'apprenons rien, il ne nous donne pas l'impression que l'histoire avance. Tout ce que l'on peut lire ressemble à ce que nous avons déjà constaté dans les tomes précédents.

J'espère que la suite apportera de nouveaux éléments afin que l'histoire avance un peu.

Alors, la lecture reste souvent intense et efficace, et a beaucoup de choses à véhiculer, y compris dans des éléments de second plan comme les paroles imbuvables que lâche un agresseur à la télé.
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Le troisième tome m'avait laissée sur un malaise, j'ai donc enchainé sur celui-ci pour essayer de comprendre la situation.



La relation que tisse ce professeur avec ses élève est vraiment étrange, dérangeante, malsaine. Si, dès son apparition dans le récit, j'ai eu des doutes à son sujet, je me demande à présent s'ils étaient justifiés, si ce n'est pas tout autre chose qui l'anime. J'ai beaucoup aimé avoir un aperçu (tout succinct soit-il) de son passé, histoire d'essayer de comprendre comment il est devenu cet adulte manipulateur, limite pervers. Hiyori est complètement perturbé par ce qu'il vit. Torturé par le secret qu'il porte, il fait preuve d'un énorme courage pour l'avouer: mais à quel prix ?



Gaku continue de s'imposer dans la vie de Niji, parfois contre son avis. Et la jeune-fille est de plus en plus mal à l'aise en sa présence, perturbée par ses propres sentiments et les mensonges qui les entourent.



La scène coup de poing du manga, c'est celle de l'accusation portée à l'encontre de Niji : elle a bien cherché ce qui lui est arrivé. Elle ne devrait pas porter ce genre de vêtements, ni sortir quand il fait sombre si elle ne veut pas se faire agresser. Le pire ? C'est que ce sont des filles qui tiennent ce genre de propos ! Entre méchanceté et bêtise, j'ai été horrifiée par ce genre de comportement. Horrifiée de voir que l'on peut penser de cette manière ! Pourtant, j'en ai conscience, ce sont des propos bien trop souvent tenus dans la vraie vie.



Si Don't fake your smile peut permettre d'alerter sur ce genre de pensée, de sensibiliser sur le fait qu'une femme n'a pas à "faire attention" pour ne pas se faire agresser, ce serait un énorme pas !
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Ce troisième tome (ainsi que le quatrième d'ailleurs) attendait dans ma bibliothèque depuis quelques temps et ma seconde participation au challenge #BookLanta sur Instagram me permet de l'en sortir puisqu'il s'agit de lire un livre à la couverture fleurie et que des lys sont présents ici.



Pour tout dire, ce tome me laisse un peu sur ma faim. Si je suis toujours fan du trait de crayon de Kotomi Aoki, l'intrigue avance très peu, tourne un peu en rond entre les différents malentendus et le nouveau professeur est de plus en plus louche. Le mal-être de Niji est extrêmement bien retranscrit et l'impuissance de Gaku, qui fait tout de travers, semblant ne pas prendre en compte les sentiments de Niji, de plus en plus marquée.



Ici il est question de consentement. Même venant de quelqu'un que l'on apprécie, un baiser forcé est un baiser de trop. Il est important de le dire, et de le redire; à travers ses personnages, Kotomi Aoki l'illustre à merveille. Le déchirement de Niji est flagrant : même si son cœur semble battre pour le garçon qui la maintient pour l'embrasser, elle ne veut pas de ce baiser.



Alors que les mauvaises interprétations compliquent de plus en plus les relations entre les trois amis, Hiyori s'efface de plus en plus. Lui qui était le lien, le souffle d'air frais, vit mal la situation et devient taciturne. La scène finale, m'a d'ailleurs laissée assez mal à l'aise, me poussant à lire le quatrième tome rapidement.
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Si vous avez lu le cinquième tome de "Don't fake your smile", vous savez qu'après 117 pages d'une rare intensité, en plein climax, on peut lire "L'amour nous attend-il ce printemps, alors qu'on lui est aveugle ?" (😐... 🥴) Commence alors une courte histoire d'une cinquantaine de pages qui n'a strictement rien à voir avec l'intrigue principale, puisqu'il s'agit d'une romance avec deux personnages, un gars, une fille, qui ressemblent à Niji et à Hiyori au niveau des illustrations, pas au niveau des caractères. Le souci, c'est que je félicite les lecteurs qui ont réussi à s'y intéresser parce que dans les faits, c'est terriblement frustrant : on se retrouve coupé en plein élan, en plein milieu d'une lecture passionnante alors que le quatuor était lancé et que le suspense était à son comble. Donc il faudra attendre le sixième tome de la série pour avoir la suite après ce trop bref aperçu au demeurant très réussi, mais "un éclair puis la nuit". 🥺


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Je suis complètement fan de cette série, mon coup de coeur se confirme à chaque tomes!



On apprend certaines choses sur l'agression de Niji, cela nous fait craindre le pire pour la suite. J'ai peur de ce qu'on pourra lire lors du dernier tome, c'est la première fois que j'appréhende la fin d'un manga... Au niveau de ce personnage je trouve que l'auteure traite toujours aussi bien le traumatisme qu'elle a vécu. En tout cas ses réactions semblent cohérentes.

Gaku quant à lui est toujours aussi maladroit dans ses paroles et ses gestes mais là encore cela contraste avec la grande maturité dont il fait preuve durant certains chapitres. J'ai hâte de suivre son évolution.

Et Hiyori de son côté me fait beaucoup de peine... J'espère ne pas trop en dire, mais je lui souhaite de finir par trouver le bonheur.



Le seul point négatif de ce tome est qu'il est trop court. La fin est plutôt brutale, sur le coup j'ai même pas compris qu'il était terminé!!

L'auteure nous propose une nouvelle qui est certe mignonne et sympathique, dans un autre manga j'aurais pu apprécier ce genre d'histoire, mais là je voulais en lire plus au sujet de nos personnages. L'attente du tome 6 va être longue.

Arrivée à mi-chemin dans la série, l'autrice nous annonce qu'elle se met en mode "romance" et c'est pour moi une première petite déception qui me fait ressortir partagée de ce tome en plus terriblement court puisqu'il se termine à nouveau (!) par une nouvelle qui n'a rien à voir...



J'ai déjà lu des romances de l'autrice et en général, je les apprécie, mais ici, je suivais le titre pour autre chose qu'une banale histoire d'amour entre deux ado et le fait qu'elle cherche absolument à rentrer dans ce cadre m'a vraiment gênée ici.



Heureusement il y a quelques bonnes idées sur la gestion du trauma d'une fille qui s'est fait agresser. L'autrice montre à raison la façon dont l'autre doit réagir et accepter la personne traumatisée avec tout ce que cela englobe, en allant à son rythme et en acceptant ce qu'elle désire ou non. C'était poignant et cela a permis de montrer un Gaku plus mature. L'autrice l'utilisant pour mettre en scène un garçon banal qui doit apprendre à prendre plus conscience des autres autour de lui et ainsi à murir. C'est normal de le trouver pénible et autocentré et c'est agréable de le voir évoluer.



Malheureusement, je ne suis toujours pas fan de cette romance entre Gaku et Niji. Ça me dérange vraiment cette envie de l'autrice d'écrire quelque chose de fleur bleue ici, ça crée un décalage pour moi qui ne colle pas avec le reste de la série. J'ai également été dérangée de la voir "se forcer" pour lui par rapport à des pseudo attentes que pourrait avoir un garçon amoureux. Je n'ai pas aimé la mise en scène. Je lui ai trouvé le cul entre deux chaises, ça se veut romantique mais c'est impossible avec quelqu'un qui a vécu ce qu'a vécu Niji.



Du coup, la mise en scène autour du couple ne m'a pas du tout plu. Elle s'inspire trop des shojos romantiques classiques habituels : on se déclare, on s'embrasse, zut il ne faut pas que ça se sache, on le cache... Et n'a pas sa place ici. En plus, cela occulte Hiyori qu'on ne voit presque pas dans ce tome alors que c'est l'une des clés de la série pour moi. Et quand on le voit, l'autrice gère mal l'évolution des émotions de celui-ci pour pondre quelque chose de vraiment dérangeant, trop dramatique et limite malsain. J'ai l'impression qu'elle tombe dans le cliché que parce qu'il est homo il lui faut quelque chose de glauque. Alors certes ça se voyait autrefois dans une certaines veines de BL et de shojo mais ça a évolué depuis et elle aurait pu écrire une plus belle histoire pour lui quand même.



Je commence donc à être déçue par l'évolution de la série. Si le fond me plait, j'aime qu'on parle d'une jeune fille ayant été agressée et qui essaie de reprendre le cours de sa vie, la façon dont c'est fait est bien trop maladroite depuis quelques temps pour me satisfaire. Entre romance bateau et inappropriée, clichés qui n'ont pas lieux d'être et personnages homosexuels écrits sans nuance, il y a de quoi être déçu. J'espère que la suite va redresser la barre et retrouver le tact du début.
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Un brin frustrant, quand bien même l'histoire en question est certes très classique mais tout à fait honnête, en narrant une petite romance sur fond de quiproquo et de concours d'entrée à l'université.
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En ouvrant ce manga j'avais un peu peur du "feel good", du Et ils se marièrent et eurent pleins de petits enfants.

Mais en réalité ce manga touche à plusieurs sujet sensible de notre société, l'agression, le coming out, la violence, la peur...



J'ai vraiment dévoré ce tome 1, et il me tardes d'ouvrir les suivant.

Gaku, Hiyori et Niji sont trois amis lycéens. le premier est amoureux de la troisième, tandis que le second est amoureux du premier. Tout cela en secret bien sûr. Tandis qu'Hiyori est prêt à faire son coming out, Gaku n'est lui pas du tout décidé à avouer ses sentiments à la jolie Niji. L'agression que va subir cette dernière va bouleverser les plans de chacun.



Dans ce shojo, l'auteur aborde avec pudeur et sensibilité des sujets très actuels : difficulté d'être adolescent, agression sexiste, besoin de retrouver confiance en soi et en autrui, homosexualité non-affirmée, sentiment de culpabilité...

Si le graphisme n'a rien d'original et reste très classique, ce manga reste agréable à lire et plaira à coup sûr à nos adolescents avec les thèmes abordés.

Kotomi Aoki continue d'intriguer, de capter l'attention via sa narration assez enlevée et intense, d'aborder certaines idées importantes autour de Niji.
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Décidément cette série est peut-être la plus aboutie de l'autrice, celle la plus inspirée en matière de messages à transmettre. C'est fou une telle évolution quand on se rappelle ses premières séries.



Pourtant ce tome n'est pas mon préféré de la saga, loin de là. Il a su me mettre mal à l'aise plus d'une fois et me déranger même avec l'orientation qu'il prend. Alors que je voyais une série centrée sur Niji, ce qui lui était arrivé et sa reconstruction, j'ai eu l'impression qu'on basculait de plus en plus, ici, sur un récit concernant Hiyori et son coming-out. Qu'on ne me fasse pas mentir, j'aime beaucoup le personnage, je le trouve extrêmement beau et touchant et j'aime la relation de confident qu'il a auprès de Niji et Gaku, ainsi que le masque qu'il se sent obligé de porter. Mais l'orientation que prend son histoire depuis l'implication de leur prof me dérange vraiment...



J'ai ressenti un puissant sentiment de malaise autour de ce dernier. Ah, ça l'autrice le met parfaitement en scène. Elle l'a introduit comme potentiel agresseur de Niji. Elle poursuit en le rendant extrêmement glauque et inquiétant, tel un vautour qui tourne autour de ses proies avant de frapper. Et là, il a planté ses serres dans Hiyori, le plus faible de la bande. Il m'inquiète énormément. Et en même temps, j'ai beaucoup aimé qu'il pousse notre jeune lycéen à agir de la sorte à la fin du tome. C'est très ambivalent. J'espère vraiment que l'autrice nous prépare quelque chose de sensationnel autour de lui pour casser cette image dérangeante qu'il porte, parce que s'il est juste question de repentir, ça ne passera pas...



A l'inverse, je trouve la trajectoire de Gaku de plus en plus chouette. Ce garçon, ado on ne peut plus banal, qui ne pensait qu'à lui, comme bien des garçons de son âge, est en train de changer. Il tient de plus en plus compte de ce qui est arrivé à Niji pour mieux se comporter avec elle et ne plus être le petit macho qu'il était. La scène lors du changement d'uniforme est très parlante et encore plus celle où il la défend face à ceux qui l'accusaient d'avoir bien cherché son agresseur. Ce furent de très beaux moments, vraiment forts, où des paroles importantes ont été tenues. Elles montrent combien il a changé et cela explique aussi les sentiments qui naissent en Niji. Il y a vraiment, là, la promesse d'un très joli couple même s'il aura encore bien des difficultés et traumas à surmonter.



Dans ce nouveau tome, Aoki Kotomi joue encore à merveille avec la dramaturgie de la double histoire qu'il a mis en place, celle d'une femme agressée qui doit se reconstruire d'un côté, et celle d'un homme qui vit derrière un masque, ne pouvant faire son coming out, de l'autre. Je n'adhère pas forcément à tous les ressorts scénaristiques mais l'autrice a le mérite de me remuer et de me faire réfléchir, la preuve que c'est un excellent titre.
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Le premier tome de "Don't fake your smile" de Kotomi Aoki m'a étonnée dès les premières pages. J'avais vu l'annonce de sa sortie sur le mur Instagram des éditions @akatamanga et je savais qu'il y était question d'une agression subie par l'héroïne. Mais on est très loin de l'ambiance plus anxiogène et sexualisée de la série "en proie au silence". "Dont fake your smile" commence avec des chibis, une ambiance joyeuse, trois amis réunis dans un même dojo. Nous nous trouvons d'emblée dans un shojo avec une héroïne souriante, forte, vice-présidente de son club de judo mais dessinée comme n'importe quelle héroïne de shojo, mignonne avec de grands yeux et comparée à une princesse. Or pas de triangle amoureux ici, contrairement aux apparences, ou alors un triangle amoureux semblable à celui du shonen "Blue Flag". Dans "Don't fake your smile", un personnage fait son coming-out, un autre est déjà au cœur des rumeurs alors que le dernier membre de leur trio subit les conséquences de son égocentrisme. Pourtant, on retrouve malgré cet aspect un peu tragique le "smile", le peps commun aux mangas romantiques. Ce premier tome peut être lu par des collégiens ou plutôt des lycéens. Mais la série semble jouer avec les codes du shojo pour mieux les déconstruire et les renouveler. Il y aura neuf tomes. À suivre pour ma part...
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