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Critiques de Aoki Kotomi (135)
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Don't fake your smile, tome 2

"Don't fake your smile" est certes un shojo mettant en scène des lycéens, mais on est loin de la bluette.



Niji, en apparence fragile mais vice-capitaine du club de judo, a été victime d'une agression.



Gaku, qu'elle connaît depuis l'enfance, est amoureux d'elle mais manque de tact au point d'apparaître à plusieurs reprises dans ce second tome comme un goujat contrairement à son meilleur ami, Hiyori, qui tarde à lui faire son coming out (d'où une série de malentendus dont un au moins a été dramatique).



À cette trame déjà complexe mais fondée sur une approche intelligente et sensible s'ajoute le fait que l'agresseur de Niji (si c'est bien lui !) apparaît dès ce second tome. C'est un personnage psychologiquement instable mais également intelligent et retors. Il s'approche du trio central comme une menace qui rôde, et on comprend que cette série est addictive malgré une tonalité assez sombre qui contraste avec les notes humoristiques de l'autrice.



En résumé : un shojo qui bouscule les règles du shojo, qui amène à se questionner sur la société, sur la place des femmes, avec des dialogues percutants et une atmosphère réaliste.

Les illustrations sont plus consensuelles et moins susceptibles de plaire... mais si vous passez outre et laissez une chance au scénario, vous verrez qu'il nous entraîne, de tome en tome, loin des sentiers battus.


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Don't fake your smile, tome 3

La fin du troisième tome de "Don't fake your smile" de Kotomi Aoki se révèle un cliffhanger mémorable et qu'on ne voit pas venir.

Cette série est intéressante à plus d'un titre. D'abord si vous vous attendez à un shojo avec une héroïne frêle, mignonne, à la recherche du grand amour... Niji y correspond au niveau du graphisme mais pas au niveau du caractère. Même après son agression, elle garde la tête sur les épaules, essaye de contrôler son destin, et même si elle aime Gaku, elle lui tient tête. Gaku, quant à lui, est fort, en théorie chevaleresque, sauf qu'à plus d'une reprise, il se comporte comme un gamin et ne comprend rien. Tous les a priori sur les genres volent en éclats.

Enfin, on assiste souvent dans les shojos à des triangles amoureux : ici, Hiyori, le meilleur ami de Gaku, est amoureux du héros, pas de l'héroïne, et s'avère comme Tôma dans "Blue Flag" un personnage lucide sur lequel les deux autres peuvent compter.

Enfin, le personnage du nouveau professeur, sans doute l'agresseur de Niji, beau parleur un peu retors et machiavélique s'activant autour du trio, apporte un aspect policier à l'ensemble qui montre que le genre de la romance gagne à être questionné et à s'enrichir d'autres genres, ce qui est le cas ici.

Bref, si vous voulez être surpris(e), lisez "Don't fake your smile" car cette série gagne en densité et en attractivité de volume en volume.


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Don't fake your smile, tome 4



Je suis arrivée à la fin de ce quatrième tome de "Don't fake your smile" sans m'en apercevoir, ce qui est très bon signe : l'intrigue est diablement bien construite.

Mention spéciale pour le personnage de M. Kiryû. Logiquement, c'est le "salaud" de l'histoire, un professeur qui profite de son ascendant sur ses élèves avec un petit sourire sadique et des répliques pas forcément rassurantes. Mais la mangaka a su créer un personnage beaucoup plus complexe que par exemple Hayafuji dans le manga "en proie au silence". On s'interroge sur M. Kiryû, ses motivations, ses actes, ses mensonges. Ne se fait-il pas plus méchant qu'il ne l'est réellement ? À certains moments, il fait froid dans le dos et à d'autres, on adhère à ses propos.

Les illustrations sont en deçà de la qualité du scénario, notamment parce que les bas du visage des quatre personnages principaux (lèvres et nez) se ressemblent. Au début, j'avais du mal à distinguer Hiyori et Kiryû, hormis leurs coiffures. En revanche, au niveau de l'intrigue, ce shojo place la barre très haut avec une héroïne placée dans une situation tragique mais réaliste. Elle est victime de son intégrité et c'est parce que c'est une bonne amie, et qu'elle garde un secret, qu'elle doit endurer tout ce qu'elle endure...

Ce manga connaît apparemment un beau succès et je pense que c'est amplement mérité : son scénario mérite qu'on s'y attarde. On se laisse mener en se demandant où Kotomi Aoki veut nous conduire et plus on avance dans la série, plus elle devient addictive !
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Don't fake your smile, tome 1

Un président de club de judo tombe amoureux secrètement de sa vice-présidente, quoi de plus normal. C'est le classique triangle amoureux mâtiné d'exagération en tout genre et de grosses ficelles.



Qu'est-ce que je peux détester ces mangas qui ne font pas dans la subtilité ! Par exemple, ils balancent tout de suite ce qui ne va pas. Il n'y a pas de montée en puissance. Certes, on ne reste pas indifférent à ce qui arrive aux personnages, mais tout de même il y a la manière de le faire.



Au niveau du graphisme, le dessin sera particulièrement expressif. Ce n'est pas pour me déplaire.



En conclusion, peut mieux faire.
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Don't fake your smile, tome 1

Sans avoir particulièrement accroché à Don't Fake Your Smile, je continuerai à lire cette série de neuf tomes, dont trois sont actuellement disponibles en France.
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Don't fake your smile, tome 2

Ayant beaucoup apprécié le premier tome de Don’t fake your smile, j’ai continué sur ma lancée avec ce second opus (la série est en 9 tomes). Bizarrement, si on est bien dans la continuité, j’ai moins accroché sur cette suite.



Les personnages sont toujours aussi attachants et réalistes, on se retrouve réellement projeté dans nos années lycée. Niji et son entrain, Gaku et sa maladresse, Hiyori et sa capacité à comprendre les autres. Niji est de plus de en plus déstabilisée par son agression et a l'impression de devenir paranoïaque, de voir son agresseur (dont elle n'a pas distingué le visage) partout. Elle s'évertue à rassurer son entourage sur sa santé alors que sa façon d'être a radicalement changée. A cela s'ajoute le comportement ambigu de Gaku, qui souhaite la protéger mais ne sait pas comment se comporter avec celle qu'il pense être la petite amie de Hiyori. L'ambiance est électrique entre les deux garçons, particulièrement parce que Gaku n'arrive pas à exprimer ses sentiments et manque cruellement de confiance en lui. Il semble tout le temps à côté de la plaque, allant d'impairs en impairs dans sa tentative de réconforter Niji.



Un nouveau professeur très particulier fait son apparition dans ce volume. Il semble étrangement proche de ses élèves et a un comportement assez dérangeant. Faut-il se fier aux apparences ou est-ce simplement un professeur très investi ?



A travers ses dessins et son scénario, Kotomi dénonce certains comportements inappropriés et souvent minimisés : attouchements dans les transports en commun, baisers volés sans le consentement de la personne, non prise au sérieux d'un trauma vécu… et c'est une très bonne chose !
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Don't fake your smile, tome 1

Ayant déjà lu et apprécié deux séries de Kotomi Aoki (Lovely love lie et My first love), je n’ai pas hésité bien longtemps lorsque j’ai appris qu’une nouvelle saga était éditée chez Akata manga. J’ai d’ailleurs directement acheté les trois premiers tomes.



J’ai adoré ce premier opus, dans lequel nous découvrons Niji (qui veut dire arc en ciel), Gaku et Hiyori. Le titre du manga prend rapidement tout son sens puisque Niji se fait agresser et, si elle vit très mal ce drame, elle donne le change devant les autres élèves. Niji est une jeune-fille pleine d’entrain et très joyeuse, et elle s’applique à conserver cette façade alors même que psychologiquement elle est atteinte dans sa confiance aux autres. Elle a des allures de fille idéale, sociable et vice-présidente du club de judo. Pourtant, malgré ses performances dans ce sport, elle n’est pas parvenue à arrêter son agresseur qui n’est toujours pas identifié. Gaku est très intelligent, et secrètement amoureux de Niji ; il s’est d’ailleurs orienté en littéraire pour être avec elle, alors qu’il se destine à des études scientifiques. Il est touchant et maladroit dans ses actes et ses propos, n’osant pas lui avouer son amour. Hiyori, quant à lui, est un jeune-homme populaire, beau garçon et très gentil, mais il cache un secret qui alourdit son cœur. Secret qu’il va confier à Niji mais duquel va naitre un quiproquo à l’origine d’une gêne entre les trois adolescents.



Entre mauvaise interprétation d’une situation, non-dits et stress post traumatique, Niji, Gaku et Hiyori savent qu’ils peuvent compter les uns sur les autres et sont prêts à tout pour se soutenir, quitte à mettre de côté leurs sentiments. A cela viennent se rajouter les rumeurs et commentaires imbéciles des lycéens, faisant ressortir la rage et la culpabilité de Gaku de ne pas avoir raccompagnée Niji le soir de son agression.



Tout est très bien dosé et la mangaka arrive à donner vie à des scènes très réalistes.



Il me tarde déjà de me plonger dans le second tome de cette série qui démarre très bien, d’autant plus que j’apprécie toujours autant les illustrations de Kotomi.
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Don't fake your smile, tome 3

Je ne peux pas dire que ce soit mauvais, c'est même au contraire carrément excellent mais pour autant ce tome m'a franchement mise mal à l'aise !



Aoki Kotomi met le doigt sur le comportement toxique et masculiniste de certains hommes, comme l'a rarement voire jamais fait une autrice de shojo manga. C'est excellent ! Le chapitre d'ouverture qui fait entendre la voix de Niji pendant que Gaku, le garçon qu'elle aime pourtant, l'embrasse de force est magique ! On entend un discours où l'héroïne elle-même se sent piégée. Piégée entre ses sentiments pour le garçon qu'elle aime et le constat qu'elle est obligée de faire sur son attitude qui n'a rien de saine puisqu'il l'embrasse de force. Elle réalise en plus qu'il l'a toujours prise à la légère et n'a jamais été honnête avec elle parce que c'est "une fille". J'ai trouvé ce moment extrêmement bien fait, bien mis en scène et décortiqué, mais il m'a mis terriblement mal à l'aise et m'a une nouvelle fois fait réaliser que je n'aime pas Gaku.



Gaku, c'est vraiment la figure du héros qui m'agace profondément. Il est égoïste, égocentrique, immature. Il a d'énormes œillères sur les yeux et il a beau dire qu'il aime Niji, au final, il ne l'écoute jamais. Du coup, je comprends la colère et le malaise de celle-ci. Je ne sais pas ce que l'autrice a prévu pour la suite mais il serait bien de faire évoluer ce personnage et montrer ainsi une prise de conscience masculine sur la condition des femmes.



La condition des femmes est justement à nouveau traité dans ce tome par l'intermédiaire de deux autres moments clés. Il y a d'abord, la très belle diatribe de Niji envers Hiyori où elle lui demande s'il aurait fallu qu'elle soit violée pour qu'on la prenne au sérieux. Et c'est exactement ça malheureusement. Trop de violences faites aux femmes sont minimisées parce que ce ne sont pas des viols et ce n'est pas normal ! Merci à l'autrice de le souligner. Et puis, il y a aussi le très beau thème de la reconstruction qui est abordé avec une héroïne qui cherche à faire à nouveau confiance à ses sentiments et à son corps mais qui explique bien combien c'est compliqué de passer outre le traumatisme même si elle le voudrait. J'ai été terriblement touchée par la détresse de Niji. Cette scène sur le quai de la gare est déchirante !



Heureusement toute cette atmosphère pesante, qui est renforcée en plus par le rôle plus qu'ambigu de M. Kiryu, est relativisée à plusieurs reprise grâce à des touches d'humour bien distillées. J'avais peur que ça donne faux ou que ça tombe au mauvais moment, ce qui aurait dilué le propos, mais pas du tout, l'autrice gère ça à merveille.



Cependant, je suis un peu triste du rôle d'Hiyori dans ce tome. Je l'ai trouvé particulièrement en retrait malheureusement au profit du "couple", alors que quand il est présent, il crève l'écran. Lui aussi, son ambigüité due aux sentiments qu'il cache et tente d'étouffer, lui fait prendre de mauvaises décisions et rend ses actes pas toujours très corrects. Mais je ne peux m'empêcher de lui pardonner quand je vois ce qu'il traverse et j'ai très peur pour lui pour la suite.



Une nouvelle fois, Aoki Kotomi a frappé fort dans ce tome, pourtant bien trop court (155 pages...). Elle aborde comme jamais la condition des femmes et son message a une valeur universelle, car il ne faut pas croire que ce qu'elle relate n'a lieu qu'au Japon. C'est d'autant plus fort !
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Don't fake your smile, tome 2

Aoki Kotomi continue à confirmer tout le bien que je pense d'elle dans ce tome à l'écriture tout sauf simple où elle continue à revenir sur l'agression de Niji et ses conséquences.



Comme dans le premier tome, j'aime énormément la façon dont l'autrice écrit et développe ses personnages dans cette série. Elle a fait le choix de nous présenter des personnages humains et réalistes, donc qui sont loin d'être parfait à l'exemple de Gaku, le goujat du tome ! D'habitude quand on est auteur, on aime que les lecteurs apprécient nos personnages phares à moins d'avoir bâti l'histoire sur des anti-héros. Mais ici, Gaku est l'exemple typique du jeune mâle qui n'a pas la bonne vision des femmes et des relations avec celles-ci et sans le vouloir, il a parfois des actes et propos totalement déplacés. L'autrice le souligne et veut faire comprendre aux lecteurs que ce n'est pas normal, pas normal de minimiser ce qu'a subit Niji même pour la réconforter, pas normal de l'embrasser sans son consentement même si on est amoureux et qu'on croit qu'elle n'est pas contre, pas normal non plus de la croire à nous comme si c'était un objet.



En cela, Hiyori est un très beau contrepoids, car il comprend bien mieux Niji et les femmes en général que son camarade. Avec lui, nous avons une figure masculine faisant preuve d'un beau féminisme naturellement, sans forcer. Il se met à la place des autres, cherche à les comprendre et ne leur impose pas ses sentiments ou ses désirs. J'aime énormément ce personnage et j'espère qu'on le verra plus par la suite et pas juste comme sidekick comme c'est un peu le cas en ce moment. Pour revenir au sujet "d'être une femme de nos jours", c'est vraiment très bien abordé par l'autrice à nouveau dans ce tome, à travers les conséquences de l'agression sur la psyché de Niji, mais également à travers son propre caractère. On est face à une fille qui déjà naturellement dénonce les petits jeux de séduction et de pouvoir de certain(e)s au nom du bien être des autres. Mais surtout nous sommes avec une jeune fille, forte en apparence, qui pourtant n'arrive pas à surmonter son trauma. Il lui faut réapprendre à faire confiance, trouver le bon équilibre entre confiance et méfiance. Prendre les transports en commun est dur, être aidée, touchée, abordée par un homme la pousse à se poser mille questions. L'autrice ne nous épargne pas et c'est assez réaliste.



Reste cette pointe de thriller autour du coupable de l'agression qui avait été introduite brièvement dans le tome précédent et qui revient ici. Ça me met très mal à l'aise, ce qui est sûrement voulu. Cela permet d'introduire un nouveau personnage vraiment inquiétant à l'attitude plus qu'ambigüe dont j'espère vraiment me tromper sur le rôle dans tout ça sinon ce serait extrêmement glauque. J'attends donc de voir comment son rôle dans tout ça va être développé pour asseoir mon jugement mais pour le moment, il me dérange vraiment.



Ce nouveau tome prouve encore que l'autrice ne tombe pas dans les pièges propres à ce genre d'histoire d'habitude dans les mangas. Ici, c'est vraiment traité avec réalisme, sans épargner les personnages pour autant, on montre très bien leurs failles et faiblesses, et tant pis c'est c'est pas beau à voir. J'approuve !
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Don't fake your smile, tome 1

Un Shojo d'une extrême sensibilité, abordant avec justesse des thèmes de société importants. La mangaka nous narre les bouleversements qu'impliquent une agression sur le quotidien de trois lycéens. La culpabilité, les non dits, mais aussi une quête d'identité et une reconstruction.

Les personnages sont attachants dès les premières pages, et les émotions traitées avec pudeur.

Une nouvelle pépite des éditions Akata.
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Secret Sweetheart, tome 1

Comme les premiers tomes de plusieurs mangas sont gratuits pendant le confinement, je viens de lire celui-ci tout à fait par hasard et je me suis arrêtée en plein milieu. C'est une histoire incestueuse. J'aime beaucoup le manga "Tant que nous serons ensemble" , donc une histoire d'amour entre un frère et une soeur, si c'est bien écrit, pourquoi pas ? Mais... là, dans les premières pages, le garçon appelle sa mère parce que sa soeur jumelle a eu une mauvaise note et lui fait honte (?). Il embrasse ensuite sa soeur en pleine nuit et lui dit que si elle ne le choisit pas, elle le regrettera toute sa vie, qu'il s'est contenu pendant quinze ans (ils ont quinze ans : ça veut dire que bébé, il éprouvait déjà du désir pour sa soeur ? Malsain, le nourrisson !). Il lui dit qu'elle embrasse comme une nulle. Il la rend jalouse, embrasse sa petite amie devant elle pour la rendre jalouse (double manipulation de deux nanas jetables en même temps), la traite de nulle, d'idiote, parle de lui mettre un collier de chien et de devenir son maître... Bon. J'en sais arrivée à la moitié. Non : n'en jetez plus. Un shojo romantique, ok, mais la peinture d'un pervers narcissique, non. Les dessins ne sont pas laids, et Aoki Kotomi a aussi écrit "Don't fake your smile", une série dont j'ai aimé le premier tome.

Mais pour cette série-ci, je passe mon tour : je trouve le garçon franchement malsain, manipulateur (il utilise sa petite amie pour rendre jalouse sa soeur).
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Don't fake your smile, tome 1

Kotomi Aoki traite de ces thématiques avec beaucoup de justesse et si le ton mature du manga reste le même, je pense que cette série nous réserve de jolies surprises. Le coup de crayon de la mangaka reste très shôjo mais on lui pardonne volontiers face aux personnages qu’elle nous offre, loin de toute cliché du genre. Gaku, Niji et Hiyori ne sont pas niais et ils dégagent, au contraire, autant de force que de fragilité. Le tout est très bien amené et fait réfléchir sur la présupposée fragilité de la femme et les faux-semblants.



Amitié, sentiments inavoués, homosexualité refoulée et traumatisme post-agression, autant de thèmes qui font de ce premier tome une très bonne découverte. J’ai adoré ce titre.
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Don't fake your smile, tome 1

Je remercie les éditions Akata pour cette lecture. Comme toujours, cette maison d’édition nous propose des mangas hauts en couleur et fort en signification. Don’t fake your smile ne fait pas exception à la règle. Il m’a touché en plein cœur et m’a ému fortement !



Trois personnages, chacun ont leurs soucis, chacun sont amis et avancent comme ils le peuvent. Hiyori est gay, mais il n’a jamais osé en parler à personne avant Niji. De son côté, Gaku, le meilleur ami de Hiyori, est fou amoureux de Niji, mais plus triste encore… Niji va subir une agression sexuelle dans la rue.



On va retrouver ces trois personnages, ces trois adolescents, qui essayent d’avancer et de se trouver, dans une société qui a bien souvent du mal à accepter les gens différents, ceux qui ne rentrent pas dans la norme. Dans une société où être une femme est une chose difficile.



Ce manga est poignant et il m’a pris aux tripes. L’histoire de ces trois personnages est touchante, mais en plus, elle est révoltante. Comment faire, quand être gay est encore mal vu par beaucoup ? Que faire lorsque le simple fait d’être une femme, nous expose plus fortement au risque d’agression sexuel ?



J’ai adoré découvrir les personnages et j’ai surtout adoré le personnage de Niji. Il y aborde légèrement le principe du syndrome de stress post-traumatique et j’ai été très touchée de la voir évoqué, même cela était bref.



En bref, je me sens comme touché et connecté à ce manga. Je comprends les personnages et malheureusement, je comprends d’autant plus Niji. Comme beaucoup, je pense. Les personnages sont extrêmement attachants et les thèmes qui y sont abordés sont importants et poignants. Un manga qu’il faut absolument lire et découvrir ! 😉
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Don't fake your smile, tome 1

Je suis fan d'Aoki Kotomi depuis ses débuts et elle m'a accompagnée dans mon parcours de lectrice de shojo, évoluant et murissant en même temps que moi. Son dernier titre en date : Lovely Love Lie, sur de jeunes adultes vivant leur rêve dans l'industrie du disque, avait été un grand coup de coeur du début à la fin. Et j'étais impatiente de découvrir ce qu'elle pourrait nous proposer ensuite.



Je l'avoue, j'ai d'abord été surprise d'apprendre que ce serait Akata et non Soleil, son éditeur historique, qui sortirait Don't fake your smile, mais dès que j'ai écouté la vidéo de présentation de Bruno (le directeur de collection), j'ai compris ce que le titre faisait là. Akata est connu pour ses titres engagés et celui-ci est totalement dans cette ligne éditoriale car cette fois, pas de bluette adolescente comme ce fut souvent le cas au début de sa carrière, non l'autrice parle de quelque chose de grave et d'important : les agressions sexuelles.



Tout démarre pourtant comme une énième romance lycéenne, avec la solaire Niji, vice-capitaine du club de judo, qui aime bien se disputer avec le capitaine, Gaku. Ces amis qui aiment se chambrer forment un joli trio avec Hiyori, autre membre du club. Ce dernier leur demande de rester un soir, mais seul Niji le fait et il lui fait alors une déclaration fracassante : il est gay. Gaku qui les observe depuis dehors pense que c'est une déclaration d'amour et qu'ils sont désormais en couple. Sur ce malentendu, il refuse de la raccompagner chez elle comme d'habitude et malheureusement elle se fait agresser sur le chemin du retour. Le lendemain, elle revient au lycée comme si de rien n'était et annonce à tout le monde ce qu'il s'est passé sur le ton de l'humour mais au final elle a été bien plus marquée que ça. Et c'est l'histoire de sa reconstruction que nous allons suivre.



Je suis ravie de voir une autrice que j'aime parler d'un tel sujet, ça change des romances habituelles et c'est un sujet éminemment d'actualité dont il faut parler. L'autrice le fait avec beaucoup de justesse. D'abord en parlant de l'agression sans voyeurisme aucun, sans regard sordide comme c'est trop souvent le cas, et surtout en ne s'arrêtant pas là. Il y a bien eu agression, c'est lourd, c'est sérieux et ça laisse des marques. L'héroïne, malgré son air bravache, a été ébranlée jusqu'au plus profond d'elle-même. Elle a beau sourire, elle a peur désormais, elle ne veut pas se laisser bouffer par ça, mais c'est plus fort qu'elle. Et l'autrice rend ça à merveille ! C'est beau et terrible à la fois. A cette peur incontrôlable, s'ajoutent les rumeurs, choses pernicieuse que les humains aiment tellement propager et avec un tel drame, c'est un morceau de choix qui s'offre à eux. C'est ignoble mais réaliste et c'est ce que j'aime chez cette autrice. Elle ose nous montrer nos pires travers.



Là où, l'autrice a été maligne aussi, c'est que pour bien parler aux adolescents, elle a choisi un cadre lycéen comme elle l'aurait fait pour n'importe lequel de ses shojo habituels. On se retrouve en terrain connu et le déraillement dû à l'agression se fait alors d'autant plus sentir. De la même façon, son héroïne est très belle. Niji est forte, solaire, amusante. On se dit que rien ne peut lui arriver et pourtant. Elle devient alors d'autant plus humaine et touchante. Comme Hiyori et Gaku, on a envie de la prendre dans nos bras pour la réconforter et lui dire que tout ira bien même si on sait que c'est faux, que ce n'est pas suffisant. C'est tellement beau et triste à la fois.



Mais Aoki Kotomi ne se cantonne pas à cette histoire-là, Don't fake your smile est heureusement plus qu'un drame autour de l'agression de Niji, ça aurait peut-être été un peu trop mélodramatique pour moi. Elle a décidé de parler également des apparences et des masques que chacun de nous porte au quotidien dans un sens plus large, et ce grâce au trio d'amis qu'elle a si brillamment mis en scène. On a Niji qui cherche à cacher les effets de son agression. Mais on a aussi Gaku qui cherche à cacher ses sentiments pour elle et sa souffrance de la voir mal mais aussi de la voir avec un autre. Et surtout, on a Hiyori qui lui cache qui il est vraiment. Il cache qu'il est gay. Il cache qui il aime. Il cache toutes ses souffrances derrière sa belle gueule et son humour de bon copain. C'est d'une tristesse. J'ai adoré ce personnage et ses rapports avec Niji, même si je n'aime pas ce dans quoi il l'embarque. On sent en tout cas se nouer entre eux des interactions qui ne vont qu'aller en complexité. C'est pour ça que je trouve le titre français diablement bien choisi, chapeau à l'éditeur !



Graphiquement, pas de surprise, si vous connaissez l'autrice, vous retrouverez sa patte et ses gimmicks partout, des grands yeux ronds de l'héroïne à ses SD super drôles et tout choupis. Le dessin est assuré, après on aime ou on n'aime pas ses visages très rond et ses grandes bouches hyper expressives sur des personnages qui changent de tête presque à chaque case. Mais l'écriture est dynamique, les planches sont vives quand il le faut, sombres également quand c'est nécessaire. Ça se lit très très bien. On sent qu'on est avec une autrice qui a de la bouteille ! J'aime toujours autant lire les petits blablas de l'autrice et découvrir les crayonnés de ses couvertures. C'est une mangaka dont j'aime beaucoup les compositions graphiques et la plume.



Sans surprise, Don't fake your smile fut donc une lecture riche en émotion. J'ai été ébranlée par ce qui arrive à l'héroïne et son groupe d'amis. J'ai été touchée par leur caractère à chacun. J'ai trouvé que l'autrice savait utiliser un ton juste pour parler d'un sujet dur mais sans pour autant tomber dans le misérabilisme et le mélodrame, deux sentiments que je n'aime pas beaucoup. Ici, elle apporte une petite touche de légèreté et de fraicheur par moment qui permet de mieux vivre ses moments difficiles sans pour autant édulcorer ce qui leur arrive à tous. C'est assez fort, je trouve.
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Don't fake your smile, tome 1

Les éditions Akata ont le chic pour sortir des sagas qui abordent des thématiques actuelles. Don't fake your smile ne fait pas exception, cette saga en neuf tomes nous offre une histoire pleine de sensibilité qui explore la difficulté d'être adolescent dans notre monde cruel.



Ce premier opus est excellent. On s'attache très rapidement à Gaku, Niji et Hiyori. Gaku est amoureux de Niji en secret et les événements de ce tome vont bouleverser l'univers de nos trois héros. Le coup de crayon de la mangaka est subtil, tout en finesse. Il y a peu de dialogues et les illustrations parlent d'elles-mêmes.



Ce shôjo est authentique, unique et original. Pas de clichés, ni de superflu. Les thématiques sont abordées avec justesse et intelligence. Tout s’imbrique dans une intrigue qui fait froid dans le dos.



Les dessins sont vraiment beaux, le style de la mangaka est singulier et très expressif. Je vous avoue que j'ai dévoré ce premier tome, j'ai vraiment aimé l'ambiance générale qui retranscrit une certaine réalité. On admire tous les personnages pour le combat qu'ils mènent. Ce n'est pas une lecture lambda, il y a une belle réflexion derrière les rebondissements et on arrive très vite à la fin. Il n'y a pas trop de drama, tout est équilibré, il y a aussi des moments drôles pour apaiser les affres des vies de nos héros.



En bref, j'ai passé un excellent moment avec ce shôjo moderne et plein de finesse. La mangaka nous offre une saga en neuf tomes qui risquent bien de ne pas nous laisser indemnes. Laissez-vous tenter par cette histoire qui promet de belles heures de lecture.
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My first love, tome 1

Un manga que j'avais envie de lire depuis longtemps. Je ne suis absolument pas déçue, loin de là. J'ai hâte de lire la suite.



Personnages développer bien comme il faut (En même temps, je me dis que pas beaucoup de personnages sont montrer dans ce premier tome, j'aimerais bien en découvrir de nouveaux).



Ca sent les larmes quand même. Je profite de sourire en le lisant, parce que je me doute que ça ne va pas tarder à être l'inverse...
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Secret Sweetheart, tome 10

La fin de la relation entre Yori et Iku est tout à fait attendue. Yori se retire pour que sa niaise (oups naïve) et réelle soeur puisse être heureuse auprès de sa famille comme un beau prince charmant. "Et si nous nous revoyons par hasard ? Ça sera le fait du destin.." euh et nous en tant que lecteurs dans tout ça ? Qu'est-ce qu'on peut bien imaginer de cette fin plus ou moins ouverte ? Peu importe pour moi, j'ai arrêté d'imaginer car c'est enfin le bout ! Vous l'aurez compris, Iku et Yori c'est fini, youpi !
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Secret Sweetheart, tome 9

ENFIN !!!! Le dénouement est proche, la "vérité de Yori" éclate au grand jour vis-à-vis de ses amis et de sa soeur. Est-elle vraiment le fin mot de l'histoire ? Je n'en suis pas si sûre. Alors qu'il va jouer sur ses dernières informations pour faire chanter sa mère, celle-ci va arrêter la scène on-ne-peut-plus équivoque entre ses deux enfants et tout leur avouer. Quelle sera alors la réaction de Yori et Iku ?
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Secret Sweetheart, tome 8

C'est le summum ! Après avoir déjoué le plan machiavélique de Tomoka, Yori se fait expulser.. au plus grand bonheur d'Iku. Je trouve que le caractère d'Iku dans ce volume est encore pire que dans tous les précédents. C'est énervant au plus haut point. Par ailleurs, l'information "peut-être pas jumeaux" revient comme un effet boomerang.. il était temps ! Le fait d'avoir un aperçu du passé des parents des jeunes a allégé (temporairement) mon antipathie envers Iku et ça essaie enfin d'assembler les bons bouts pour déterminer la vérité.
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Secret Sweetheart, tome 7

1 mois est passé après la lecture du tome précédent.. la série compte 10 volumes et je n'en suis QU'au septième. Le tome 7 est gnangnan à souhait. Iku court après son frère pour le voir, chouine, fait des caprices, continue à enfreindre les règles de l'école. C'est vraiment contrebalancé avec le désir mature (pseudo-) contrôlé de son frère.

Grande question philosophique : Yori va à l'école en internat, mais.. au fait, Iku ne va pas en cours, elle ? Elle en a bien du temps pour aller se promener et prendre le JR tous les 4 matins pour voir son frérot. Et elle s'étonne qu'il ait une certaine libido à leurs retrouvailles...

Franchement, je continue vraiment car je m'approche de la fin mais en aucun cas, je ne conseille cette série. Le doute de Yano a disparu un peu trop rapidement à mon goût.

Le seul twist, nous l'aurons à la fin du tome, Tomoka va pousser son vice encore plus loin pour détruire la relation des jumeaux et faire du mal à Iku.
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