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Citations de Apollonie Sbragia (21)


Oui, elle savait ce dont elle était capable quand elle perdait son sang-froid : d’oublier ses responsabilités de flic, d’oublier qu’un flic n’avait pas les pleins pouvoirs et qu’il y avait des lois qu’il fallait respecter au nom de la présomption d’innocence.
Il lui restait encore cette once de lucidité : elle ne devait plus se fier à elle, du moins lorsqu’il était question de telles décisions.
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— Où êtes-vous précisément ?
— À Nice, juste en face de la gare. C’est étrange, car ça fait longtemps que je n’y suis pas retournée. Plus de dix ans, je crois. Il fait beau. Je me demande ce que je fais là… au milieu de ces gens qui vont et viennent sans me voir.
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Le temps se contracta pour faire un saut dans le passé et elle se revit sept ans plus tôt, dans ce même bureau,assise sur cette chaise,face au commissaire Hervé et à Giancarlo debout à sa droite,la scrutant du regard:leur première rencontre .Elle s'était tournée vers lui et pendant de longues secondes,ils s'étaient jaugés ,les yeux dans les yeux.Ce qu'elle avait pressenti alors,s'était confirmé tout au long de leur collaboration.Ce qu'il avait pensé d'elle ,il le lui avait révélé alors qu'elle était allongée sur un lit d'hôpital et lui à son chevet.Ils venaient de boucler leur toute première enquête d'equipe:l'affaire Masson.
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..., la tension dans la voix d'Alex devenait palpable. Il s'interrompit, la bouche encore pleine, pour l'observer. Alex n'avait pas touché à son plat. Elle était accoudée sur la table, le menton posé sur ses doigts entremêlés et le regard perdu devant elle. Giancarlo sentait sous la table la jambe droite d'Alex s'agiter nerveusement. Elle parlait pour ne rien dire depuis qu'ils s'étaient attablés, de choses qui n'avaient pas besoin d'être dites, qu'ils n'avaient plus besoin de se dire après sept ans de collaboration et qui, même Malik qui avait moins de bouteille, étaient des évidences. Giancarlo se doutait de ce qui la tracassait : les marques de morsures qui faisaient écho aux tortures que Masson...
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Ses yeux butèrent malgré lui sur la cicatrice qui ceignait le coin de sa bouche en un pointillé de petites boursoufflures dépigmentées. Cicatrice sur laquelle il prenait bien garde de ne jamais poser les yeux devant elle...
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Ces images lui jaillirent brusquement de la mémoire, toutes aussi vivaces est insoutenables que la souffrance d'Alex aujourd'hui.
Elle venait de lui donner une claque retentissante et il réalisait que si lui pouvait chasser ces images de son esprit d'un battement de paupière, Alex, elle, ne pouvait pas. Elle les portait en permanence sur elle depuis sept ans, incrustées dans sa peau
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Quand il repéra son chien à demi-caché par un buisson, les aboiements avaient laissé place à des grognements sourds : Georges avait réussi à attraper sa proie et il la malmenait entre ses crocs.
L'homme se courba en avant tout en marchant vers son chien et plissa les yeux pour distinguer entre les branches ce que Georges tenant dans sa gueule, tirant frénétiquement sur ses pattes arrière.
Ce n'était pas un animal.
Intrigué, l'homme accéléra le pas, et en quelques secondes, il fut auprès de Georges qui secouait sa gueule rageusement, les crocs plantés dans un sac plastique noir.
[...]
Quand il découvrit ce que contenait le sac, un haut-le-cœur le plia en deux. Il se retourna et vomit sur ses pieds tout son petit-déjeuner.
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Apollonie Sbragia
Malik l'attendait comme à son habitude,perché sur le dossier du banc en bas de chez elle.Sa tête était tournée de telle sorte qu'elle ne pouvait distinguer son visage.Il avait cette attitude décontractée et déterminée qui lui était désormais familière. Malik était un jeune homme simple et brillant. Il portait encore sur son visage, même s'il faisait toujours preuve d'une grande maturité,une certaine innocence, celle de celui dont l'intégrité n'a jamais été mise à mal.
Malik se retourna et surprit le regard d'Alex posé sur lui.Il hocha la tête en guise de salut et,sans la lâcher du regard ,la laissa venir à lui.
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Elle se tenait là, exsangue et anéantie. « Rendez-moi son regard acéré, son arrogance, l'œil vif qu'elle avait », implora-t-il. Ce regard perçant qui voyait ce que la plupart ne voyait pas. Lui inclus. Cette force qui irradiait d'elle, malgré elle, malgré la souffrance.
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Il était là, Tapie au fond de son esprit et il rampait doucement vers elle.
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Il était là, tapi au fond de son esprit et il rampait doucement vers elle. Au fur et à mesure que le sommeil l’engourdissait et fragilisait les barrières qu’elle tenait érigées toute la journée, il raclait et déchirait peu à peu les voiles de son inconscient pour s’y engouffrer avec avidité. Et violenter ses rêves.
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On n’entendit plus que le bruit de molette et le cliquetis des souris d’Alex et de Malik, défilant et naviguant dans les dossiers de disparitions. Page après page, photo après photo, regardant attentivement ces visages de jeunes garçons portés disparus. Des photos qui, dans la grande majorité des cas, étaient des photos de classe, prises à l’école primaire ou au collège pour les enfants les plus âgés. La pose était invariablement la même, telle une figure imposée : l’enfant se tenait légèrement de profil et affichait un sourire franc. On en oubliait presque que l’on cherchait un enfant qu’on avait égorgé, dépecé, puis emballé dans un vulgaire sac poubelle pour l’abandonner dans la boue.
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Au fur et à mesure que le sommeil l' engourdissait et fragiliser les barrières qu'elle tenait érigé toute la journée, il raclait et déchirait peu à peu les voiles de son inconscient pour si engouffrer avec avidité. Et violenter ses rêves
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Et c'est sur cette dernière pensée qu'elle s'endormit. Mets tout en s'enfonçant dans les limbes du sommeil, elle sentit racler les griffes acérées du souvenir de Masson.
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Malik ferme les yeux de toutes ses forces s'agrippant des demain au bord du lavabo en essayant de ne plus entendre le bruit de ses dents tombant sur la céramique comme une pluie de petits gravillons
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Et tandis qu'il va si, ses jambes menaçant de se dérober sous lui, le son continue de couler dans le lavabo en formant une spirale dans le siphon
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Sa vue se brouille quand il se rend compte qu'il est en train de perdre toutes ses dents, les unes après les autres.
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Mais alors qui claque et la portière sur Alex et qu'il contournait la voiture pour reprendre le volant, il eut le pressentiment qu'ils s'enfonçaient tous les deux dans une nuit noire à l'issue douteuse
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Non il fallait tenir. Il devait se rappeler de ce pourquoi il était là. Il devait se rappeler de ce qu'il était avant tout : il était flic et il devait mener cette enquête à son terme.
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Il ferma les yeux un instant toujours penché sur Alex. Il pouvait entendre sa respiration, lentes, désincarnée.
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