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3.21/5 (sur 97 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Biographie :

Araminta Hall est une journaliste et romancière anglaise. Elle a commencé le journalisme dans un magazine pour adosn Bliss, puis a été chargée des sujets Santé et Beauté dans New Woman.
Elle écrit régulièrement pour le supplément du samedi du Mirror's.



Source : http://www.lovereading.co.uk
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Citations et extraits (48) Voir plus Ajouter une citation
Je dois être cruel afin d’être bon; ainsi le mal commence et le pire reste derrière.
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Après avoir passé neuf mois à la maison, elle s'était rendu compte que la situation ne pouvait que se dégrader. Au square, elle s'émerveillait du dévouement des autres mères, véritable armée ayant accepté le sacrifice ultime : s'oublier soi-même au profit des autres. Respect.
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La main de la fillette heurta la poignée de la poussette et lui tira des larmes.
"Ma Bratz !" hurla-t-elle au moment où les portières se refermaient automatiquement.
Ruth fit volte-face pour voir la grotesque poupée tomber sur les rails.
"On va tuer ma Bratz, sanglota Betty tandis que la rame se mettait en branle.
- Ne t'inquiète pas, ma chérie, je t'en achèterai une autre", lui promit Ruth, secrètement ravie car ces poupées pouvaient donner de sacrés complexes aux fillettes, même si elle avait lu quelque part que c'étaient les jouets les plus vendus dans le monde. Par comparaison, Barbie et Sandy avaient des airs de nonnes. Leurs corps ridicules et provocants ne pouvaient avoir été imaginés que par un fétichiste et leurs traits n'étaient ni plus ni moins qu'une incitation à la chirurgie esthétique. Sans parler de leurs tenues, à faire rougir une tapineuse.
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Everything is a game, V used to tell me; only stupid people forget that.
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Pendant quelques jours, je suis resté hébété, sonné, comme si une bombe avait explosé tout près de moi.
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J'ai lu quelque part que si l'humanité est si tragique, c'est parce que nous sommes tous la moitié d'un tout et que la plupart d'entre nous passent leur existence à chercher désespérément cet autre qui les rendrait complets. Sauf qu'on le trouve rarement parce qu'en général il vit à l'autre bout du monde. Mais on continue à chercher sans savoir qui ou quoi, ni même qu'on est en train de chercher, car c'est notre impératif biologique. Au bout d'un moment, on commence à paniquer, car on sent ce trou immense en nous et on sait qu'il va falloir soit le remplir soit mourir. Certains se tournent vers la boisson, la drogue, le jeu ou la télé, n'importe quoi qui leur fasse oublier qu'ils foncent à travers la vie sur une route solitaire qui ne mène qu'au néant. D'autres empruntent des voies plus conventionnelles et arrivent à se convaincre que la personne qui leur a toujours paru trop chiante/grasse/laide/violente/psychotique/nulle-au-lit est en fait "la bonne". La seule en ce monde grâce à qui ils ne se trancheront pas les veines au prochain réveillon. Mais bien sûr, ce n'est pas elle, alors les récriminations et les regrets s'accumulent, et finalement ils se retrouvent au même endroit que les autres, à s'abrutir de drogues, d'alcool ou de télé. Personne n'est parfait, voilà ce qu'on entend souvent, parce que pour l'immense majorité, c'est la vérité. Votre perfection vit en ce moment même au pied d'une montagne en Mongolie et vos chemins ne se croiseront jamais.
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Nous avons un signal : dès qu’elle lève la main pour tripoter l’aigle d’argent qu’elle porte toujours autour du cou, c’est à moi d’agir. Dans la fébrilité de ces salles sombres, je me frayais un passage à travers la foule pour prendre sur le fait le type qui bavait sur elle 14 et lui demander ce qu’il s’imaginait en parlant ainsi à ma petite amie. Avec ma carrure, parce que V aime que je fasse de la musculation et que je commence toutes mes journées par un jogging, il avait invariablement un geste de recul, les mains levées devant le visage, l’air intimidé ou effrayé. Souvent, nous étions incapables d’attendre pour commencer à nous embrasser et parfois même nous allions baiser aux toilettes, V criant si fort que tout le monde l’entendait. Sinon, c’était à la maison. D’une façon ou d’une autre, nos baisers sentaient le Southern Comfort, la boisson préférée de V.
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Nous avons un signal : dès qu’elle lève la main pour tripoter l’aigle d’argent qu’elle porte toujours autour du cou, c’est à moi d’agir. Dans la fébrilité de ces salles sombres, je me frayais un passage à travers la foule pour prendre sur le fait le type qui bavait sur elle 14et lui demander ce qu’il s’imaginait en parlant ainsi à ma petite amie. Avec ma carrure, parce que V aime que je fasse de la musculation et que je commence toutes mes journées par un jogging, il avait invariablement un geste de recul, les mains levées devant le visage, l’air intimidé ou effrayé. Souvent, nous étions incapables d’attendre pour commencer à nous embrasser et parfois même nous allions baiser aux toilettes, V criant si fort que tout le monde l’entendait. Sinon, c’était à la maison. D’une façon ou d’une autre, nos baisers sentaient le Southern Comfort, la boisson préférée de V.
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Les règles du Jeu étaient très simples. V et moi nous rendions dans un night-club, un endroit sur lequel nous nous étions mis d’accord à l’avance, à bonne distance de là où nous vivions. Nous y entrions séparément. Nous nous installions tous les deux au bar, assez loin l’un de l’autre pour qu’on ne se doute pas que nous étions ensemble, mais assez près pour que je la garde toujours dans mon champ de vision. Ensuite, nous attendions. Cela ne prenait jamais trop longtemps, mais quoi de plus normal avec V ? Elle rayonnait. Un malheureux type tentait évidemment sa chance, lui proposait à boire ou l’invitait à danser. Elle entamait alors une légère drague. Et j’attendais, sans jamais la quitter des yeux, prêt à bondir à tout moment.
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Le métro conduisit Agatha dans un de ces quartiers dont les habitants, il y a quelques années, mentaient lorsqu’on leur demandait leur code postal. Qu’on puisse avoir eu honte de vivre ici dépassait complètement Agatha. Les rues étaient larges et des bouquets d’arbres montaient la garde devant chacune des maisons victoriennes qui s’élançaient vers le ciel dans toute leur gracieuse splendeur, un peu comme si Dieu les avait placées là lorsqu’il avait créé l’univers en sept jours, l’une des histoires préférées de la jeune fille lorsqu’elle était enfant. On atteignait ces demeures sévères et majestueuses par une allée de briques orange qui ressemblaient à des pastilles contre la toux ; les vitraux des portes d’entrée reflétaient la lumière des chandeliers qu’on trouvait devant chaque seuil, tandis que les heurtoirs en cuivre et les portails en fer forgé semblaient aussi chic qu’un nœud papillon sur un col de chemise. Il y avait même des bow-windows évoquant, aux yeux d’Agatha, une succession de ventres fièrement arrondis par la maternité. Rien de tout ça n’existait là où la jeune fille avait grandi.
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