Audrée Archambault

Le commentaire de Martine :

Que peut-on demander de mieux que de se retrouver dans un beau coin du pays à Saint-Avoine-de-la-Bourrasque, sauf quand on est perdu, c'est autrement, surtout lorsque c'est le cas de Mélodie ?

Audrée Archambault nous propose un bon feel-good pour le temps des réjouissances, c'est toujours une bonne idée après une journée de pelletage de prendre sa boisson chaude préférée, s'asseoir dans son fauteuil avec sa couette et prendre le roman 24 jours pour survivre au réveillon.

Les personnages sont attachants, au fil des chapitres, on a envie de les connaître davantage, l'intrigue est une romance douce et agréable (n'oubliez pas que ce n'est pas mon genre de lecture adorée), mais avec ce récit, j'ai oublié que c'était une romance de Noël comme on dit. Un récit d'aventures ou Mélodie doit décrocher et ne pas focusser sur les cases que comporte sa liste de choses à faire, car elle passe à côté de plein de moments intéressants.

L'anxiété, la pression imposée par la famille, l'entraide, l'eczéma, le désordre dans ses finances, et l'amitié que Mélodie doit vivre et subir, n'est pas la chose la plus importante du récit, mais on met l'accent sur l'imagination débordante qu'elle a et qui fait que nous allons vivre une aventure pleine de péripéties. En lisant ce récit, je suis passé par différentes émotions, le rire, la tristesse, la joie, les pleurs pour avoir un moment "cosy" pour lire ce roman agréable, facile à lire, comme tout roman de jeune adulte qui fait partie des feel-good, qui fait du bien à l'âme et à l'esprit.
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Le commentaire de Lynda : ♥ Coup de coeur ♥

Tout d’abord, je peux vous dire, que oui, c’est un roman jeunesse, mais j'ai tout simplement adoré. J’ai embarqué les deux pieds bien solidement dans l’histoire, pour ne relâcher le livre qu’une fois terminé.

Sarah-Lou est en voyage organisé, avec l’école, à un petit voyage à New York. Mais notre Sarah-Lou est une détective en herbe, et partout où elle croit qu’il y a quelque chose à régler, et bien elle est là et y met tout son cœur !

Tout d’abord cette jeune fille qu’elle remarque et qu’elle croit en danger, elle veut la retrouver et l’aider... Et puis en visite dans un musée, elle est mise au courant de l’énigme du voleur-farceur. Et bien, la voilà partie, et bien souvent comme elle est assez impulsive elle peut se retrouver dans une situation pas très drôle.

J’ai adoré l’enquête, Sarah-Lou est une jeune adolescente que l’on ne peut pas ne pas aimer, c’est certain, elle est spontanée, vive, perspicace et surtout très décidée.

Par chance, son amie Sofia et sa tante Camille, qui est un parent accompagnateur, veillent sur elle, du moins elles essaient.

En bref, une enquête, qui devient pour nous aussi une belle énigme à résoudre. Sans parler de ce merveilleux voyage à New York, où l’auteure prend le temps de nous expliquer différentes choses comme l’origine de la Statue de la Liberté, entre autres. J’ai vraiment bien aimé et surtout j’ai appris quelques petites choses que je ne savais pas, ce qui est toujours un plus dans une lecture.

Bien écrit, de belles descriptions, des personnages que l’on adore, et une trame vraiment intéressante, pour nous tenir bien accrochée jusqu’à la toute fin…

Sarah-Lou, trouvera-t-elle l’identité du voleur farceur ? Et bien vous le saurez quand vous lirez ce livre.
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Le commentaire de Lynda :



La petite équipe de CSI Ruelle, Clémentine, Stella et Indiana, nous reviennent avec une autre de leur aventure.

On sait qu'ils ont eu maille à partir avec Jessika une rivale de l'autre ruelle, alors quand elles voient cette coulée rouge à l'extérieur de leur igloo, première impression qu'elles ont, c'est que c'est du sang ! Mais non, c'est du jus de fraise, en investiguant elle trouve un message qui leur est adressé.

Elles doivent rencontrer quelqu'un, qui veut leur parler, et cette personne se fait appeler La Louve.

La louve ne voulant pas s'identifier avec son vrai nom, leur donne une mission, plutôt une énigme, si elles réussissent à résoudre l'énigme, ce sera le test qu'elle pourra leur faire confiance.

Elles réussissent et elle leur donne son vrai nom, Sarah-Lou, et enfin leur explique pourquoi elle a besoin de leur aide pour sa mission... Mais on ne le saura pas, parce que c'est à suivre.

Encore un autre tome de ce petit club qui travaille fort pour l'environnement. Les personnages sont vraiment amusants, même si quelquefois, elles s'obstinent à n'en plus finir.

Les petites illustrations ajoutent de l'attrait dans l'histoire, et les gros caractères facilitent grandement la lecture.
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24 jours pour survivre au réveillon

C'est drôle.

C'est frais.

C'est dynamique.

C'est québécois.

C'est de saison.

C'est touchant.



Lire cette comédie de Noël d'Audrée Archambault, c'est passer un très agréable moment avec Mélodie dans un coin enneigé et perdu du Québec.



Je conseille dès l'adolescence.

(Dispo en France en numérique)
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Le commentaire de Lynda :

Trop contente de retrouver un de mes trios jeunesse préféré. Et comme dans les autres tomes, les filles doivent encore une fois régler une situation.

Cette fois-ci, elles doivent essayer de comprendre pourquoi les boîtes aux lettres sont remplies de publicité papier, et ce, même si les personnes font la demande de ne pas les recevoir, et surtout une autre raison majeure, après des recherches elles apprennent que l’encre utilisée pour ces circulaires pourrait être toxique.

Encore une enquête du trio de CSI Ruelle, que les jeunes vont aimer lire, croyez-moi. L’imagination et la débrouillardise qu’utilisent les 3 filles dans cette nouvelle enquête est vraiment fascinante, et on peut dire qu’elles savent nous captiver. Tout en vantant les bienfaits de l'écologie!

Une série qui fera le bonheur des jeunes lecteurs, et ce tome après tome. N’hésitez pas à offrir en cadeau, c’est certain que vous ferez des petits heureux.
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Je vais être franche pour commencer : je considère Audrée Archambault comme une amie proche, je suis donc quelque part biaisée parce que j’ai entendu sa voix dans ma tête tout au long de ma lecture. Je ne pouvais toutefois pas ne pas vous en parler parce que ce récit est vraiment très chouette (et dans ma thématique du moment) !
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Si Mélodie craint le 1er décembre, chaque année, nous, en tant que lecteurs, prendrions bien une histoire aussi charmante et divertissante comme celle de "24 jours pour survivre au réveillon" pour amorcer la période des Fêtes !
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Qui dit camp de vacances, dit fous rires et histoires effrayantes autour du feu ! Et si, cet été, le camp était plutôt l’occasion de découvrir une cité disparue... L’autrice Audrée Archambault présente un concept original et amusant, avec sa série de livres-jeux Éléalix.
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Depuis le temps que je le voyais passer ce roman, il fut ardu de mettre la mains dessus en librairie. Mais voilà, j'ai pu en conserver un et enfin le lire. Dans son genre, il a bonne réputation auprès de mes jeunes lectrices/lecteurs.





"CSI Ruelle" est une série de romans québecois du type "Grosse Police", ces romans gros format à très gros caractères ( on parle d'environ 30-40 mots par page gros maximum). Je ne suis pas spécialement fan de ce choix de format, parce qu'il rend généralement paresseux en lecture ( j'ai vu certains jeunes de 11-12 ans prisonniers de ce format qui ne dépasse pas le lectorat des 8-9 ans) et ils coutent beaucoup de papier pour peu de texte ( conscience environnementale requise ici) , mais malheureusement, ça plait aux enfants, qui se sentent "valorisés" parce que le livre est "gros" et écrit de manière simpliste. J'y vois un problème du aux adultes, qui encouragent à lire des briques, en croyant à tort que la taille est synonyme de qualité. Néanmoins, si la vaste majorité de "grosses Polices" sont médiocres en terme d'histoire, de français et de pertinence, "CSI Ruelle" est globalement bon. La maison Bagnole réussi à garder une certaine qualité dans ses romans Grosse Police, et c'est tant mieux.





CSI Ruelle est le nom d'un groupe de trois jeunes filles: Indiana Laroche dite "indi", Clémentine Dugas dite "Clem", Stella Cloutier Prez dite "Clou", sont amies et vivent dans des résidences qui partagent une ruelle, une petite rue asphaltée qui raccorde les cours arrières de deux rangées de maisons. À Montréal, ce genre de configuration urbaine n'est pas rare. Les habitants de la ruelle se connaissent les uns les autres et ils font des projets collectifs comme un jardin communautaire. Ce jour-là, ils font une fête pot-lock, ou chaque maisonnée apporte un plat pour contribuer au festin. Quand les habitants de la ruelle découvrent leur jardin saccagé, c'est la consternation. Les filles sont habituées de rendre des services grâce à leur formation "CSI Ruelle", et devant ce "mystère", elles décident d'investiguer. Leurs doutes se portent sur la voisine qui ne se mêle généralement pas aux autres et a une verrue poilue au visage. Elles la surnomme "La vielle sorcière". Toutefois, au fur et à mesure que leur enquête progresse, il semble que ce ne soit pas elle. Qui peut bien avoir voler les légumes du jardin collectif? Et pourquoi?





Comme je l'évoquais plus haut, la série présente un niveau de français convenable et une bonne variété de mots. Bien sur, comme nous sommes en présence de jeunes québecoises, on aura quelques variations typiques comme les "T'es" de temps à autre, mais le tout reste généralement international.





CSI Ruelle est une série "policière", en ce sens ou il y a des enquêtes. Bien sur, comme nous avons un lectorat d'environ 6-8 ans, et des personnages de huit ans, comprenez bien que les "enquêtes" restent basiques. On retrouvera tout de même quelques petits gadgets amusants comme un mini appareil photo et des lunettes infrarouges, gracieuseté du père de Clémentine, qui est ingénieur.





On retrouvera beaucoup d'allusions et de conscience environnementale, nos jeunes détectives étant de dignes représentantes de la génération Z. Elles ont également une cabane dans les arbres remplie d'animaux ( ça m'a évoqué le film et roman "Bach et Bottine", petite classique québecois). J'aime beaucoup leur modernité. Ce ne sont pas des cloches superficielles, pas du tout. Elles sont audacieuses, cultivées et courageuses. Bon, un peu naïves, mais bon elles ont 8 ans. Ce que je veux dire par là est que c'est facile de désigner la personne qui détonne par son originalité comme potentiel coupable, mais c'est aussi un flagrant préjugé. D'ailleurs, ce n'est pas elle la coupable. Elle est même gentille et aime retaper des meubles, c'est une "manuelle" ( Une personne qui aime bricoler et construire).





Le jugement hâtif est un des thèmes du roman, pas seulement envers Rose, la dame manuelle, mais aussi envers le coupable. C'est un personnage gentil et respecté, mais son geste a beau avoir une belle motivation, il n'en reste pas moins un vol. Heureusement, les filles ont une idée qui devrait régler le problème de ce personnage, en partenariat avec les parents. Je souligne que la présence d'adultes qui ne sont pas débiles est appréciée. Le polar jeunesse a la fâcheuse manie de mettre des adultes stupides avec des héros enfants surdoués dans les polars, en supposant que c'est la seule façon de faire enquêter des jeunes personnages. Je ne suis pas d'accord et CSI Ruelle montre bien que c'est possible de faire intervenir les adultes sans ruiner l'intrigue.





Comme "Pétronille INC" de la maison Druide, CSI Ruelle contient des illustrations sympathiques. Et tout comme les Pétronille Inc, les CSI Ruelle sont pertinents, ancrés dans la réalité et font globalement sens. De plus, les deux exploitent des personnages féminins débrouillards, intègres et intelligentes. De beaux modèles, en somme. En outre, leurs couvertures sont bien mieux que ce à quoi je suis habitué de voir en littérature jeunesse, colorés certes, mais bien élaborées.





Une sympathique série à faire découvrir à vos Lecteurs et Lectrices débutant.es. entre 6 et 8 ans.

Le commentaire de Martine :

Dans ce roman, on retrouve Maëlla-Rose, Naomi, Juliette et Zak qui sont partis en camp de vacances et qui vont partir en aventure dans la forêt afin de retrouver la cité Éléalix. Nos quatre protagonistes partiront à l'aventure qui s'avère, pour le lecteur, être un roman du genre (dont vous êtes le héros), chaque choix entre deux situations fait à la fin du paragraphe nous amène vers une élaboration de l'histoire qui peut différer à chaque fois que nous lisons l'histoire qui se déroule au cœur de la forêt sombre du camp de vacances Cité Sauvage.

La plume d'Audrée Archambault permet au lecteur de lire son récit, à son rythme de faire des choix qui lui font envie afin de savoir vers où les personnages poursuivront leur aventure.

C'est l'offre que propose l'auteure, en ayant le lecteur qui est maître du dénouement de l'aventure. Plusieurs aventures sont proposées avec des intrigues et des dénouements différents, tout ce qu'il faut pour que les jeunes s'investissent dans leur lecture. Pour moi, j'aime bien ce genre de livre, depuis des années, j'en lis, j'en offre et j'en recommande.

Je vous recommande ce petit roman qui mérite d'être lu et pour moi, j'ai hâte de lire un autre volet de cette série.
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Je viens de terminé à l'instant le petit roman de Audrée Archambault, Sarah-Lou détective très privée. Le livre me rappelle un peu celui d'Anouk Filippini avec L'Hôtel rouge le squelette de l'Hôtel rouge. Une intrigue simple mais assez prenante pour les jeunes lecteurs ou lectrices. De plus, l'écrivaine fait allusion, que sa tante sort avec une autre femme au lieu d'un homme ce qui est rare dans la lecture jeunesse. C'est la première fois, que j'en lis un, en plus, la tante de Sarah-Lou voyage beaucoup, elle revient tout juste d'un voyage au Maroc. Je dirais que c'est pour un pubic âgé entre 8 et 10 ans.