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Citations de Aurélie Conti (53)


Installée sur une longue table de calcaire, je glissais les yeux de village en village. Tout au fond, les crêtes dentelées des Alpilles. Plus près de moi, Cavaillon, et, au loin, Avignon. A droite, le Ventoux au sommet blanchi de pierres éternelles, lissées par le mistral comme des rochers au fond d'un torrent.
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Fuji, nom magique gravé dans le bois tendre de l'enfance.
Fuji, image d'un Japon enchanté, depuis toujours promis et aimé, bientôt connu.
Fuji, volcan sacré, 3776 mètres récités par les écoliers japonais, comme par coeur on apprenait les 4807 mètres du mont Blanc.
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Aller au Japon, c'est comme se promener dans les rues de notre enfance.
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Sur l'autre rive, l'entrée du métro, les lampadaires, les balustrades du pont forment des taches écarlates que viennent choquer le vert pomme d'un camion de sable et le jaune soleil d'un bus.
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La rivière Sumida traverse Tokyo, placide, tel un canal de café au lait.
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Il y a quelque chose de joyeux au royaume du Japon. C'est tout de même le pays où le soleil se lève. Cette naissance éternelle force à se jeter à corps perdu dans la vie, quitte à en mourir, comme ces intellectuels, ces politiciens, ces salarymen, si impliqués dans leur tâche qu'ils peuvent mourir de stress -- karoshi, mourir de surtravail -- voire se supprimer apès un échec ou une situation qui fait perdre la face.
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Sur le large trottoir, des filles habillées en soubrettes distribuent des tracts pour un maid café, restaurant où elles réconfortent les salarymen solitaires avec des rituels infantilisants, comme sucrer leur café et remuer la cuillère à leur place.
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Le coucher de soleil me surprend vers dix-neuf heures en haut d'une ruelle, déversant une lumière rouge dans le ciel crayonné de fils électriques.
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A se demander si ce ne sont pas ces fausses cigales fabriquées en Chine qui inondent les marchés provençaux. Un souvenir d'étudiante me revient en mémoire. Je descends la rue Gaston de Saporta, à Aix-en-Provence. Il est dix-neuf heures, au mois de mai, et les hirondelles saluent l'arrivée du soir en poussant des cris aigus dans les platanes de la place de l'Archevêché. Etonné, un Américain en short s'arrête et s'enquiert "Are these real birds?".
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A Tokyo, pas un jeune homme de vingt ans qui n'ait de reflets noisette ou auburn (les boîtes de teinture pour hommes, aussi variées que celles des femmes, s'ornent de personnages de mangas). La fille de vingt ans, elle, arbore des boucles blondes et ne sort pas sans sa paire de faux cils.
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Pour qui veut retrouver l'insouciance de l'enfance, le Japon est le pays idéal.
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L'océan Pacifique scintille sous nos yeux. On est toujours curieux de savoir quel visage a la mer dans un pays qu'on ne connaît pas. Fouler le sable humide, plonger la main dans l'écume fragile.
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Depuis l'autoroute bordée de lauriers roses, Tôkyô m'apparut pointue. Arêtes recourbées de toits brunâtres; faîte des châtaigniers; pylônes de câbles pêle-mêle; îlots d'hôtels-capsules à enseignes verticales.
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