Aurélie Haderlé

Début du 20ème siècle, dans les Cévennes.

Cette belle histoire raconte la vie d'une jeune fille qui tente de reprendre l'entreprise familiale, une magnagnerie et la filature du fil à soie.

L'écriture est fluide, agréable à lire, les pages défilent. L'histoire est intéressante.

Cependant, je n'ai pas adhéré à 100 %. Il m'a manqué de la profondeur, des détails. Les évènements passent trop vite et trop facilement. On sent que l'auteur veut mettre le doigt sur les conditions des travailleuses à cette époque et dans cette région, qu'elle veut aussi s'attarder sur les femmes et un début d'indépendance, sur la communauté et le socialisme. Mais j'ai eu l'impression de regarder un petit téléfilm gentillet à la télé.

En résumé, un peu trop superficiel à mon goût. Sans aller jusqu'à écrire un roman dans le style de Zola, cela aurait vraiment pu être plus prenant.

De même, je ne sais pas en tant que lectrice où se situent vraiment l'histoire, et cela m'a dérangé. Les villages de Canulle, de Fumeterre, d'Alais (Ales ?), impossible de les situer. Est-ce qu'ils existent ? L'auteur aurait du ajouter une petite note pour expliquer sa démarche. Quant à la fin, j'ai trouvé l'histoire bâclée.

Quel dommage.

J'ai quand même passé un bon moment de lecture, avec cette sensation de trop-peu.



Merci à Babelio et aux Editions de Borée pour cet envoi et ce moment passé dans les Cévennes.

Un roman du terroir estival qui sent bon la Provence et sa convivialité.



J'ai découvert la plume fluide de l'auteure ainsi que la culture de la lavande, l'or bleu.



Si vous avez envie de la chaleur du Sud, d'un brin de romance, de patois provençal, d'ambiance "village" au pied du Mont Ventoux, là où le bistrot est le centre du village et où tous s'y retrouvent pour partager un verre ... ou plus, n'hésitez pas, je vous recommande cette lecture, à l'ombre d'un olivier et accompagnée d'un verre de citronnade bien fraiche ! 

Un roman qui sent bon la Provence et la lavande. L'héroïne revient dans sa Provence natale au décès de sa mère. Elle reprend de ce fait l'entreprise familiale et noue de nouvelles amitiés. Elle retrouve aussi son ami / amour d'enfance mais c'est compliqué entre eux. Alors va-t-elle préférer le touriste belge venu pour quelques temps ? J'ai aimé le sens fort de l'honneur de certains personnages. C'est certes une lecture d'été mais pas si léger que ça. Certains liens entre les personnages sont surprenants. La fin m'a un peu déçue même si elle est logique.



#UnétéàCameline

#NetGalleyFrance

A dix-huit ans, Naïs a quitté Caméline, son village natal, situé entre Ventoux et Lubéron, et s’est installée à Paris. Au décès de sa mère, elle reprend la gestion de l’exploitation familiale de lavande. En instance de divorce, elle n’hésite pas à tout quitter, poussée par le devoir. « La propriété est dans la famille depuis de nombreuses générations et n’a cessé de s’agrandir au fil du temps. » (p. 12) Depuis son retour, elle a sympathisé avec Émilie, une jeune femme qui tient la boutique d’huiles essentielles et qui était très proche de sa mère. Elles ont un coup de foudre amical. Elle renoue, également, avec Bénédicte, qui secondait sa mère, depuis les douze ans de Naïs. C’est une femme brusque, grincheuse et aigrie, mais très compétente. Elle est la mère de Gabriel.



Cela fait dix ans que Naïs n’a pas vu ce dernier. Il était son ami d’enfance et ils ont perdu contact, quand la jeune femme s’est mariée. Elle découvre que les fréquentations du jeune homme font l’objet de rumeurs. Il est murailler. Il a disparu, pendant des années, et est employé par une clientèle de luxe. On le voit, régulièrement, avec un homme en costume, qui roule dans des voitures toujours plus somptueuses que la précédente. Les villageois en sont certains : Gabriel côtoie la mafia. Naïs s’interroge. Elle est troublée par son charme ténébreux, mais le jeune homme l’évite.



L’arrivée d’Arthur, un Belge excentrique, lui redonne le sourire. Il a loué un gîte pour une période indéterminée. Exubérant et terriblement attachant, il confie, à Naïs, les véritables raisons de son séjour. Pour des raisons différentes, la jeune femme est attirée par les deux hommes. Mais en réalité, elle est à la recherche d’elle-même. Fragilisée par son divorce et par son deuil, c’est la mémoire de sa mère et les regrets qui ont provoqué son retour aux sources. Mais son destin n’est pas d’être lavandicultrice.



Au fil des pages, Arthur, Gabriel et Naïs livrent leur histoire et leurs remords. L’exubérance du premier cache une blessure. L’attitude mystérieuse du second dissimule un lourd secret, qui l’empêche d’être heureux. Quant à la dernière, elle regrette son comportement de jeunesse. Chacun à sa manière, tente d’exorciser le passé. J’ai été, particulièrement, touchée par celui du murailler. Révélé tardivement, il m’a énormément surprise. J’ai, alors, compris son repli.



J’avais adoré Le cœur des fileuses d’Aurélie Haderlé. Son nouveau roman est différent. Inconsciemment, j’attendais un roman sociétal, aussi, j’ai été surprise par Un été à Caméline. Il est une tranche de vie dans le monde de la lavande, pimentée par des secrets et des intrigues amoureuses. J’ai bien aimé cette jolie histoire.


Lien : https://valmyvoyoulit.com/20..

Je vous ai présenté ce roman formidable sur mon blog : Binchy and her hobbies il y a deux jours. Je l'ai terminé hier soir. Qu'il est bien ! Je vous le confirme encore ! Naïs, en instance de divorce, quitte Paris et un travail, qui malgré ses études très poussées, ne lui convient plus du tout. Elle rentre dans son village natal à Caméline. Sa maman est partie dans l'autre monde, pendant le COVID, cette dernière est décédée seule dans sa chambre d'hôpital étant donné que les visites étaient interdites. Tout cela pèse à Naïs qui n'arrive pas à effectuer son deuil. Elle a l'impression d'avoir abandonné sa maman étant donné qu'elle n'était pas auprès d'elle...

Avec Bénédicte, elle va reprendre la propriété agricole et récolter la lavande. Bénédicte travaille sur la propriété depuis que Naïs est enfant et Gabriel, le fils de Bénédicte, ont donc été élevés ensemble. Gabriel rentre également à Caméline en même temps que Naïs. Il a beaucoup changé...

Dans ce roman passionnant, Aurélie Haderlé exploite les sentiments humains, le deuil, l'amitié et l'amour, les non-dits. Un roman percutant, qui nous va droit au coeur, tellement vrai. Elle nous décrit également l'exploitation de la lavande, la fabrication des savons, de l'huile essentielle... mais pas que...

Dans tous les cas, c'est un excellent ouvrage qui nous apporte beaucoup, qui nous fait beaucoup de bien. Je l'ai plus qu'adoré ! Quel bon roman ! Je sais, je me répète... Sur Babelio ce sera bien évidemment 5/5 et ici 20/20 ! Toutes mes félicitations Aurélie !
Lien : http://binchy.canalblog.com/..

J'aime les romans historiques qui se déroulent autour de la période de la première guerre mondiale, particulièrement quand ce sont des femmes les personnages principaux. On découvre ainsi avec elles l'arrière, loin de la guerre et des hommes. Seules, les femmes deviennent maîtresses de leur destin et de leur vie.

C'est le cas d'Eulalie, qui décide à la lecture du testament de feu son père (bien avant la guerre) de reprendre la filature familiale malgré les difficultés pressenties. sa force et son courage ne seront pas de trop pour affronter les épreuves mises en travers de son chemin. C'est aussi un beau roman sur la sororité, l'entraide et la solidarité entre femmes, contre les injustices et le patriarcat. Par contre, l'élément du secret de famille (que l'on peut deviner au début), n'est pas très intéressant ni fondamentale dans l’histoire, même s'il apporte son lot d'enjeux.

La plume est plutôt fluide, malgré quelques descriptions un peu longues, malgré tout c'est un roman qui se lit d'une traite.

Ce livre a toutes les caractéristiques de son apparence. Eulalie est une femme bien née, douce, dévouée, respectueuse, naïve. Elle est bonne, elle est bienveillante et bien davantage… Elle est au coeur de l’entreprise familiale puisque son père est décédé. Elle deviendra fileuse… pour elle et un peu malgré elle.



Dans sa prime jeunesse, elle se laisse influencer par ses pairs : son père, les notables du village, la pression sociale. Puis, au fil des pages, elle change son regard sur la vie, sur les conditions d’exploitation des ouvrières, sur ces hommes qui ont soif de pouvoir et qui la manipulent.



Il s’agit bien d’une métamorphose, d’un combat, d’une révolution. Eulalie expérimente différents rôles et statuts pour trouver sa voie et sa voix. Contre son éducation, elle devient patronne, femme mariée et soumise, puis socialiste, révolutionnaire et émancipée. L’auteure, Aurélie HADERLE, et le destin ne sont pas doux avec l’héroïne. Toutes les épreuves l’attendent de l’enfance à cet âge adulte (encore si jeune) où elle ouvre les yeux sur ses proches et les siens. Eulalie, enthousiaste et énergique mène des combats pour acquérir sa place sur la propriété familiale, dans son village, dans ce pays chamboulé par la guerre.



Je reste sur ma faim avec ce roman. J’étais persuadée qu’un second tome allait s’offrir à moi. Certes, l’auteure nous apporte des réponses. Les premiers chapitres interrogent les intentions des parents : pourquoi le père exclue-t-il ses deux filles de sa vie, pourquoi déshérite-t-il sa fille aînée, pourquoi la mère écrit-elle cette lettre qu’elle glisse au coeur de la valise d’Eulalie ? Quel est son message profond ? Quel changement veut-elle initier pour sa fille ?



Aurélie HADERLE remplit son contrat : les réponses sont là… Cependant, je me suis intéressée à la destinée de l’héroïne et j’aurais voulu qu’elle sorte de cette prédestination au malheur. La première guerre mondiale n’est pas terminée, d’autres épreuves attendent cette femme… Eulalie perd ce qu’elle a de plus précieux au monde : va-t-elle survivre dans ce monde où elle n’a plus ses fidèles ami(s) ? Qu’adviendra-t-il d’elle dans les années futures ? La simple dissipation du secret familial peut-il garantir son avenir et peut-il nous satisfaire, nous, lecteurs et lectrices ? On dit que… (je ne vais pas spoiler la fin du roman, non !)… On dit que… J’aurais voulu lire cette suite… jusqu’à sa vraie réussite : personnelle et sociale.
Lien : https://alapagedeslivres.wor..

j’ai découvert ce livre grâce à Netgalley et aux éditions Presses de la cité que je remercie.



Nais est une jeune femme déstabilisée quand elle rentre sur la propriété, dont elle à hérité suite au décès de sa mère.

Ses 10 années parisiennes se sont soldées par un bilan plutôt négatif : un mari volage dont elle divorce, un métier qui ne la passionnait pas, et une mère à qui elle n’a pu faire ses adieux covid oblige.

Nous allons plonger avec elle dans cet été provençal, où elle doit gérer à la fois son deuil, la ferme, sa culpabilité et sa recherche d’elle-même.

Mais aussi son attirance pour son ami d’enfance et un Belge fantasque venu loué le gîte qu’elle gère.



J’ai passé un très bon moment avec ce livre.

Déjà pour le « décor », cette immersion en Provence est très imagée, je m’y voyais très bien, l’auteur sait parfaitement faire naître les images devant les yeux du lecteur.

En cet été plutôt mitigé au nord de la Loire, il m’a été super agréable de plonger dans le soleil du sud, au milieu de l’or bleu et des expressions provençale si chantantes.

J’ai apprécié les descriptions de la cueillette de la lavande, la distillation et la fabrication du savon.

C’est toujours plaisant de s’instruire au détour d’un roman.

J’ai aimé accompagner Nais dans sa quête d’elle-même, son honnêteté était fraîche dans la façon dont elle a traité son attirance envers les deux hommes.

J’ai craqué pour Arthur/Puck sa drôlerie pour cacher ses blessures, il est particulièrement attachant.

Quant à Gabriel qui n’a rien d’un ange, son secret m’a surprise.

Une lecture parfaite pour l’été, le chant des cigales, l’amour, le dépaysement, de l’amitié… Le tout dans une langue agréable et pas des scènes inutiles, tout ce qu’il faut pour passer un moment plaisant.


Lien : https://sandetcesttout.com/

Voici une histoire qui m'a fait découvrir de magnifiques paysages, une petite ville où il fait bon vivre.



Une douce histoire que j'ai aimé lire, avec ses personnages tous si différents et en même temps avec ce p'tit quelque chose qui fait qu'on les adore.



Des chemins de vies faient pour se croiser et se reconstruire et qui amènent à la résilience.



Des rires, de la bienveillance, de l'amour, de l'amitié... ça fait plaisir à lire.



Bref une histoire sur le deuil pas morose du tout. Des lieux et paysages à couper le souffle et des personnages hauts en couleurs qui prennent vies dans l'imagination pour un moment de lecture paisible.

Mon avis



Je remercie les Editions de BOREE et en particulier Virginie de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse, « Le Coeur des fileuses », roman d'Aurélie HADERLE et ainsi de découvrir la très belle plume de cette auteure.



Aurélie HADERLE nous emmène en 1899 à Callune dans les Cévennes. Eulalie âgée de 10 ans et sa sœur Linon, 13 ans, partent faire leurs études à Nîmes.

Eulalie n'est pas du tout enchantée par ce départ et rencontre certaines difficultés d'adaptation à la vie en pensionnat.

Pourquoi leurs parents les ont-ils contraintes à ce changement de vie ? Que contient la lettre écrite par leur mère ?



Le temps passe et en 1910 leur père, propriétaire d'une importante filature de soie, décède désignant Eulalie comme son unique héritière. Pourquoi son père a-t-il déshérité sa sœur ainée ?



Eulalie est une personne forte, courageuse, déterminée et très attachante.



J'ai beaucoup aimé ce roman historique très intéressant et bien écrit qui aborde plusieurs thèmes, outre l'amour et l'amitié : les secrets de famille, les conditions de travail des ouvrières au début du XXème siècle, l'investissement et l'engagement des femmes dans les entreprises pendant que leurs époux, leurs frères étaient partis au front au cours de la Première Guerre Mondiale, la condition féminine, l'émancipation des femmes à cette époque ainsi que le socialisme.



Un bon moment de lecture que je conseille aux amateurs du genre.



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Ce roman est un COUP DE COEUR en ce qui me concerne ! Ne pouvant pas le lire d'une traite par manque de temps, cela a été compliqué de le refermer sans connaître la suite...



Aurélie Haderlé nous livre le destin d'une jeune femme a qui tout aurait dû réussir. En effet, l'héroïne Eulalie est bien née, d'une famille aisée, qui plus est, héritière d'une filature prospère... Mais l'auteure ne lui rendra pas la vie facile, loin de là, car elle confronte son personnage à divers évènements difficiles.



Dans son roman, Aurélie Haderlé abordent des thèmes de société comme la condition de la femme, que ce soit en tant qu'enfant, que jeune femme ou encore d'ouvrière.



Au début du XXème siècle, les jeunes filles de familles aisées étaient envoyées dans des internats très strictes dirigés par des religieuses, tandis que les jeunes enfants d'ouvriers pouvaient se retrouver au travail dès 8 ans.



Les jeunes femmes étaient ensuite bien souvent mariées et comme dans le cas d'Eulalie, dépouillées de leurs biens au profit du mari. Les femmes n'ont aucun droit, que celui d'être serviables et soumises.

Cependant, la guerre va plus ou moins changer la donne, car les femmes vont être amenées à remplacer les hommes dans les usines.



Eulalie va également découvrir la condition des ouvrières qui s'approche plus de l'esclavage que du travail... et le socialisme.



Mais l'héroïne va également découvrir l'amitié, l'amour, l'innocence et l'insouciance des sentiments dans une période des plus graves.



Aurélie Hardelé a une très belle plume, une manière très poétique de décrire les lieux et certaines pensées, qui donne un réel plaisir à lire.
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J’ai beaucoup aimé cette histoire, elle détonne par rapport aux romances classiques. L’auteure aborde avec beaucoup de sensibilité des sujets de société tels que le fait de vivre en harmonie avec ses idéaux, les conséquences de la misère sur les gens qui la vivent de plein fouet et l’amour qui peut prendre plusieurs visages...



La chronique complète en cliquant sur le lien ;)
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Un livre qui fleure bon la lavande, où la chaleur est parfois écrasante, voire étouffante !



C'est au cœur d'un petit hameau nommé Caméline, perché entre Ventoux et Lubéron que l'auteure nous invite le temps d'un été. Village provençal où la terrasse du café, installée sur la placette à l'ombre des platanes résonnant du chant des cigales, devient chaque fin de journée, le point de rencontre des habitants. Des personnages enjoués qui se retrouvent chaque soir avec plaisir pour y déguster apéritifs et boissons fraîches dans lesquels on entend presque les glaçons s'entrechoquer, les dés rouler et les cartes s’abattre avec frénésie sur les tables, un moment convivial parsemé de dialogues savoureux et fidèles aux expressions provençales, emplis de galéjades et d’humour.



Mais c'est aussi et surtout une plongée dans la lavandiculture, l'or bleu de cette magnifique région avec sa fabrication d'huiles essentielles, savons et autres produits dérivés en tous genres ; ou encore une description de ces vieilles bories et du travail de murailler.



C'est à travers Naïs, parisienne depuis 11 ans, qui revient sur ses terres pour reprendre l'entreprise familiale à la suite du décès de sa mère, que nous allons suivre le temps d'un été tout un panel de personnages fort attachants avec leur histoire, leurs doutes, leurs secrets et leurs amours. En parlant d'amour, il y a aussi Gabriel, le fils de Bénédicte la nourrice de Naïs ; son ami d'enfance qui vient de rentrer lui aussi au pays, personnage devenu sombre et taciturne qui se détourne d'elle sans qu'elle comprenne pourquoi, que cache-t-il, pourquoi ressent-elle cette impression étrange de fuite ? Puis il y a Arthur, ce beau vacancier belge, exubérant qui a loué un gîte dans son domaine et qui semble cacher une blessure profonde. Deux hommes bien différents qui attirent et troublent Naïs... un été bien prometteur !



Un beau roman qui aborde avec délicatesse, la rupture, les décès, les mystères, les non-dits, les regrets et les ragots aussi. Bref la vie de tout un village dont chaque chapitre évoque un titre de chanson.



Merci à l'auteure pour cette jolie histoire provençale, qui malgré les thèmes difficiles abordés, nous fait sourire, notamment les fins de journées où tous se détendent à cette terrasse de café.



Merci Aurélie pour votre générosité et votre gentille dédicace.
Lien : https://jose-lire-et-le-dire..

Nous sommes dans les années 1910, dans les Cévennes . Terres protestantes et engagées.

Eulalie jeune femme éduquée se rêve indépendante et institutrice . Pas simple à cette époque où les femmes sont peu considérées . Son destin bascule lorsqu'elle hérite de l'usine de soie de son père . Une seule et unique condition : qu'elle se marie dans les deux ans afin que son époux reprenne les rennes de l'entreprise. Contre toute attente, Eulalie se jette corps et âme dans la direction de cette dure entreprise . Les conditions des travailleurs,encore plus des femmes la touchent au plus haut point ,elle qui rêve d'un idéal socialiste et féministe.

La guerre qui vide le pays des hommes ,lui donne l'opportunité de construire ,une entreprise féminine basée sur le respect , le partage ,et la sororité.

Un livre historique régional qui nous en apprend beaucoup sur le dur métier de fileuse . Un très beau livre engagé et complètement tourné vers l'humain et le respect .

Merci à @netgalleyfrance pour nous faire découvrir de nouvelles autrices.

Attirée par cette très belle couverture, le résumé m'a également intéressé donc j'ai tenté ma chance.

Lecture sympathique se déroulant au cœur des champs de lavande où l'on va suivre le retour au pays de Naïs 36 ans, partie quelques années avant.

Ce roman ensoleillé sent bon la Provence, on y apprend le métier de lavandicultrice et ses différents travaux, c'est ce que j'ai préféré dans ce livre d'ailleurs, on peut presque sentir cette délicieuse odeur relaxante. Entre récolte, distillation, réalisation de savon, la culture de cette terre est enrichissante.

Je n'ai pas trop accroché avec le personnage de Gabriel par contre, je n'ai pas ressenti de réelle connexion avec Naïs, c'est ce qui m'a manqué.

A l'inverse, j'ai beaucoup aimé sa mère Bénédicte qui est attachante et un élément important pour le domaine.

Comme bien souvent lorsque je lis un livre qui provient de NetGalley, je découvre une nouvelle auteure. Pour celui-ci, le résumé ne me tentait pas tant que ça mais j’avais envie d’un livre un peu facile, un peu feel good pour l’été. Quelle a été ma surprise dès les premières pages en découvrant cette belle histoire.



L’écriture est très agréable à lire, agrémentée d’expressions et de mots du sud parfois pas tant simples à comprendre pour quelqu’un qui ne les connait pas du tout. Il y a bien des notes en fin de chapitre qui permettent une explication, mais ces dernières ne sont pas pratiques à lire en version e-book. Je préfère personnellement lorsque c’est en bas de page.



Dès les premières lignes, nous sommes projetés à Cameline, village qui se situe en Provence. Qui dit Provence/sud de la France dit personnages généreux, bienveillants, accueillants et chaleureux. En tout cas, c’est comme cela que l’auteure dépeint le cadre dans lequel Naïs se retrouve après la mort de sa mère.



Les personnages sont extrêmement attachants. Cela fait d’ailleurs longtemps que je ne m’étais pas autant attachées à des personnages de fiction. On sent énormément d’émotions dans chacun d’entre eux, d’ailleurs ils ont tous une histoire, un passé plus ou moins compliqué et ils ont besoin d’avancer. Evidemment, le thème du deuil est fort présent, mais il est traité avec douceur et ce n’est pas un poids au milieu de ce livre réconfortant. Personnellement, j’aurais apprécié que le livre soit à la première personne du singulier, cela aurait amené une touche de sincérité en plus.



Le résumé annonce un triangle amoureux, ce qui me faisait un peu peur car ce n’est pas ma tasse de thé. Mais finalement, on se rend compte assez rapidement que ce triangle amoureux n’existe pas vraiment (et sur une très courte partie) et que Naïs sait ce qu’elle veut. Ouf.



Malheureusement, seul point faible pour ma part mais pas des moindres: je n’ai pas été convaincue par la fin… je termine donc un été à Cameline avec une légère déception, mais c’est certainement mon côté romantique qui parle.

Merci NetGalley ! #UnétéàCameline #NetGalleyFrance


Lien : https://monologuesdelise.wor..

Grâce à @netgalleyfrance et aux éditions @pressesdelacite , j'ai eu la chance de découvrir ce nouveau roman d'Aurélie Haderlé, une autrice dont j'avais beaucoup aimé le roman précédent Le coeur des fileuses.



Ce roman, c'est un séjour dans un joli village du Lubéron, au pied du Mont Ventoux. Un séjour ensoleillé, parfumé de lavande et bercé par le chant des cigales.



Ce roman, c'est des chemins de vie faits pour se croiser et se séparer, se détruire et se reconstruire. Des chemins emplis d'amour, d'amitié, de secrets, de doutes, de révélations et de résilience.



Ce roman, c'est une plume authentique, fluide et touchante. Une plume teintée d'amour pour ce coin de région que l'on découvre et où, le temps de sa lecture, on séjourne avec plaisir.



Un très bon moment d'évasion provençal à découvrir !

Mon avis



Je remercie les Editions PRESSES DE LA CITE et en particulier Marie-Jeanne de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse, « Un Eté à Caméline », roman d'Aurélie HADERLE auteure dont j'ai découvert la très jolie plume lors de la lecture de « Le Coeur des fileuses », ouvrage que j'ai beaucoup aimé.



La jolie couverture et le résumé fort alléchant m'ont de suite interpellée.



Suite au décès de sa mère, Naïs, trentenaire en instance de divorce, quitte sa vie parisienne et retourne dans son village natal en Provence où elle reprend l'exploitation familiale. Elle réapprend, avec l'aide de Bénédicte l'ouvrière qui travaillait avec sa mère, les travaux agricoles, la récolte de la lavande et la fabrication des huiles essentielles et savons.



Dans le même temps Gabriel, un ami d'enfance, fils de Bénédicte est également de retour au village et Arthur, vacancier aisé et séduisant venant de Belgique, loue le gîte également géré par Naïs.



Notre héroïne réussira-t-elle à retrouver le grand amour ? Lequel entre Gabriel et Arthur fera battre son cœur ? Les secrets vont-ils être dévoilés et le passé va-t-il rattraper certains protagonistes de cet ouvrage ?



Je ne vous en dirai pas plus et vous laisserai le découvrir par vous-mêmes.





Toutefois j'ajouterai que l'auteure nous transporte au fil de ses mots dans les magnifiques paysages de Provence et nous percevons aisément la chaleur de l'été, l'odeur de la lavande et tous les parfums de cette si jolie région.



J'ai bien aimé ce roman régional très bien écrit et documenté notamment sur la culture de la lavande et ses dérivés, ponctué d'une touche romanesque et dont l'intrigue est bien menée jusqu'au dénouement.



Un bon moment de lecture.



Blog : leslecturesdecerise74.over-blog.com



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Je vous retrouve aujourd'hui pour vous parler d'un livre reçu dans le cadre de la #massecritiquebabelio.



Ce livre est pour vous si vous aimez :



▪Les destins tragiques et inspirants.

▪Les portraits de femmes fortes et indépendantes.

▪Les romans à caractère historique (XXe ici).

▪Les romans à forts rebondissements.



A priori, il ne s'agit pas de mon genre de prédilection, mais j'apprécie m'aventurer de temps en temps dans des livres vers lesquels je ne serais pas forcément allée.



Ce qui m'a avant tout attirée dans ce roman, c'est son sujet fort, autour de femmes déterminées à œuvrer pour la cause féminine dans un monde en plein bouleversement social à l'orée de la Première guerre mondiale.



On suit le parcours chaotique et tumultueux de la belle et impétueuse Eulalie Bastide, héritière d'une filature de soie dans les Cévennes. Bien que sur le papier, elle paraisse avoir toutes les cartes en main pour donner à sa vie la direction qu'elle souhaite, tout comme elle on prend rapidement conscience que les ficelles sont perpétuellement tirées par les hommes... Et qu'ils ne sont pas disposés à les lâcher !



J'ai énormément apprécié en apprendre davantage sur les conditions de travail et de vie des femmes au début du 20e siècle dans une usine de province. Pour moi, c'est véritablement le point fort de ce livre, en même temps que son souffle révolutionnaire.



Malgré un style agréable, l'auteure n'a malheureusement pas réussi à me passionner. La faute a de trop nombreux rebondissements tragiques qui m'ont fait rapidement perdre pied et surtout foi en un avenir meilleur pour les personnages. Trop rocambolesque peut-être, en tout cas à mon goût. Le destin dramatique de Eulalie m'a semblé compiler trop d'événements funestes à la fois. Très vite, je m'en suis désintéressée.



Mais je le répète : ça n'est pas mon genre de prédilection. Je suis contente d'avoir pu le lire, mais l'expérience ne m'a pas paru particulièrement agréable.



Je remercie Babelio et les éditeurs pour cet envoi qui m'a permis de sortir de ma zone de confort !

Inutile de vous préciser que ce livre m'a bouleversé ! Je vais m'en souvenir longtemps ! Dès les premières pages j'ai été happée par l'histoire des Bastide, d'Eulalie. Eulalie est partie à la ville avec sa soeur aînée Linon pour continuer de brillantes études et devenir maîtresses d'école. Tout se déroule bien pour Eulalie qui est très sociable contrairement à sa soeur Linon "très coïncée". Elles ne sont pas dans le même lycée étant donné qu'elles n'ont pas le même âge.

Au décès de leur père, c'est Eulalie et non Linon qui hérite de la maison, des terres et de la filature et vous découvrirez pourquoi à la fin du livre...

Bref, Eulalie va quitter ses études avec regret mais va s'investir complètement dans la direction de la filature. De nombreux obstacles vont s'ériger "au milieu de son chemin" de femme libre... A savoir, l'héritage est sous conditions : "Trouver un mari rapidement afin que ce dernier prenne les rennes de la direction de l'usine" ! A l'époque, une femme directrice est très mal vue et doit être dans son foyer à élever ses enfants ! Que d'embûches vous allez découvrir tout au long du parcours d'Eulalie que ce soit dans sa vie privée et professionnelle... Un ouvrage très riche sur le plan historique, les conditions de travail des femmes dans les usines et sans compter l'arrivée de la guerre de 14/18, les dénociations par jalousie et j'en passe ! Horrible ambiance de l'époque... etc...



A LIRE, ça c'est sûr ! Très bon roman ! Très bien écrit !
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