AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

4.09/5 (sur 370 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Tina Ayme est autrice de romance.

D’origine réunionnaise, elle vit dans l’ouest de la France avec sa famille.

son site : http://www.hugonewromance.fr/youkillmeboy/
page Facebook : https://www.facebook.com/tinaAyme/
Twitter : https://twitter.com/tinamauteur?lang=fr



Ajouter des informations
Bibliographie de Tina Ayme   (7)Voir plus

étiquettes

Citations et extraits (106) Voir plus Ajouter une citation
Tous les hommes sont des menteurs, inconstants, faux, bavards, hypocrites, orgueilleux et lâches, méprisables et sensuels : toutes les femmes sont perfides, artificieuses, vaniteuses, curieuses et dépravées : le monde n'est qu'un égout sans fond où les phoques les plus informes rampent et se tordent sur des montagnes de fange ; mais il y a au monde une chose sainte et sublime, c'est l'union de deux de ces êtres si imparfaits et si affreux. On est souvent trompé en amour, souvent blessé et souvent malheureux : mais on aime, et quand on est sur le bord de sa tombe, on se retourne pour regarder en arrière et on se dit : " J'ai souffert souvent, je me suis trompé quelquefois, mais j'ai aimé. C'est moi qui ai vécu, et non pas un être factice crée par mon orgueil et mon ennui". (Alfred de Musset)
Commenter  J’apprécie          62
Tu es chiante, énervante, voire même horripilante...

Ce que je veux dire, c'est que tu me fait sortir de mes gonds tout le temps, mais tu.... Je n'arrive pas à ne pas penser à toi...

Je pense à toi quand on est en cours, quand je rentre chez moi, quand je dors, quand je mange, quand je me douche.... J'arrive en avance tous les matins, juste pour te voir monter les marches de la bibliothèque. J'aime t'observer le midi, parce que je ne comprend pas comment on peut manger, lire et écouter de la musique en même temps... Au début, je cherchais tous les prétextes possibles pour me disputer avec toi, juste pour te voir, juste pour que tu me parles ou que tu me crie dessus.
Commenter  J’apprécie          20
— Bébé, je vais t’expliquer un truc. C’est pas compliqué à comprendre. Même pour une gamine avec un cerveau pas fini comme le tien. Il n’y a rien ni personne, et sûrement pas toi, pour me faire peur. Je ne passerais pas mon temps à te menacer si tu arrivais à te soumettre et à faire ce qu’on te dit.
Ne va pas croire que j’ai peur de toi, Gilmore. Un mot de travers, une seule parole que je trouverais trop déplacée, un geste abusif et je te pulvérise. Je t’écraserai. Je te briserai si fort, que tu n’auras pas le temps de le voir venir. Tu as déjà entendu le bruit des os quand ils se brisent sous les coups, Mia ?
Moi, oui. Je te promets que ça n’a rien d’agréable à l’oreille sauf pour celui qui les inflige.
Ces paroles me feraient presque vomir si j’avais quelque chose dans l’estomac, et tomber à la renverse si je n’étais pas dès à présent appuyée au mur avec les mains d’Isaac posées de part et d’autre de moi, pour m’encercler.
Il a parlé en se rapprochant de plus en plus, un air menaçant imprimé sur le visage.
Je ferme les yeux et déglutis. Ça y est, il est bien trop proche. Ses effluves de chèvrefeuille, de savon, de cuir, de tabac froid et de menthe, se mélangent gentiment à l’entrée de mes narines frémissantes. J’inspire à fond.
— Qu’est-ce que tu fais ? dit-il, abrupt.
J’ouvre les yeux et son visage est à moins de cinq centimètres du mien. Je louche sur sa bouche.
— Je respire.
— Quoi ?
— Toi.
— Pourquoi ?
— Tu sens bon.
Je lève les yeux et le vois hausser des sourcils perplexes.
Il vient de me menacer et moi je lui dis ça ?!
Commenter  J’apprécie          10
Toi, t’es pas comme les autres. T’as un truc qui change, ce truc qui transperce l’âme, tu vois de quoi je parle ? Puis t’as ce regard, qui interpelle les gens, celui qui dit que t’as besoin d’aide et que t’es complètement à côté de la plaque. T’es pas normale, mais vraiment pas normale. T’as ce putain de sourire qui a l’air de dire, « j’emmerde tout le monde, puis j’emmerde la vie aussi », t’as cette façon de marcher aussi qui trahit ton sourire. Et t’as beau faire la dure, la forte, l’insensible, l’orgueilleuse, l’insolente, l’intouchable, ça se voit au premier coup d’oeil, et à force, t’es plus crédible. Ça se voit que tu ne vas pas bien, qu’à tout moment tu peux t’effondrer. Qu’il suffit qu’on te bouscule un peu fort pour que tu finisses par tomber. Mais toi, t’es inoubliable. T’es pas le genre de fille qu’on oublie comme ça, en claquant des doigts. Toi, t’es un ouragan. Tu laisses des séquelles et des traces de ton passage, et ça, partout où tu vas. Puis toi, t’es comme la pluie aussi. T’es belle à regarder, ça en devient même tout drôle parfois. Tu sens l’espoir et tu sens la vie. Et t’es là, tu débarques, et tu sèmes tes petits bouts de toi, puis tu t’en vas. Bordel. T’es tellement de choses à la fois… T’es comme un vieux souvenir qu’on n’arrive pas à effacer. Et putain, ça me fait peur tout ça.
Commenter  J’apprécie          10
Ce soir, c'est la nuit des morts. Pourtant, malgré tous les fantômes qui m'habitent, je sais que dans ses bras, je suis plus vivante que jamais.
Commenter  J’apprécie          30
Il s’arrête et sourit contre ma bouche.

— Méprisable et sensuel hein...

Il murmure et sa voix est rauque.

Mon cœur est sur le point d’éclater.

— Curieuse et dépravée...

Ma voix n’est qu’un souffle.

Oh mon dieu, mais qu’est-ce que je fais...

Il me lâche et s’éloigne d’un pas. Je manque de m’évanouir et m’agrippe au lavabo des deux mains.

Il lève la main et du pouce, caresse ma lèvre inférieure. Ce geste me laisse béate.

— Alexandra... tu embrasses bien...

Je souris.

— C’est dommage que tu ne sois pas mon type, souffle-t-il.

Il sourit aussi et sort.

Un instant, je reste là, interdite, adossée au meuble qui m’empêche de m’effondrer.

Il ne vient pas de dire ça. C’est impossible.

Je me retourne et me regarde dans la glace. Je ne reconnais pas cette fille aux yeux trop brillants et aux lèvres gonflées.

Je suis devenue folle...
Commenter  J’apprécie          10
- À quel point tu m'aimes ?
- Tu es une vraie gosse, Lexie ! Je t'aime... jusqu'à toucher les étoiles.
Commenter  J’apprécie          30
Je porte la main à ma bouche et m’assois sur l’une des marches. Du sang perle à ma bouche, je l’avale en aspirant ma lèvre inférieure. – Ça va ? me demande machinalement celui dans lequel je viens de me cogner. – Ouais. Je crois… Je tâte ma mâchoire du bout des doigts et grimace. J’essaie de me relever, mais un bras recouvert de dessins à l’encre noire surgit devant mes yeux et tente de s’emparer de mon carnet par terre. Spontanément, je tends le pied et le pose dessus. – Pas touche ! Je lève les yeux vers mon interlocuteur. Il est grand et suffisamment musclé pour que chaque partie de son corps se dessine à travers ses vêtements. Une multitude de tatouages s’échappe des manches de son t-shirt pour s’étendre à ses bras. Il a la mâchoire carrée, des sourcils froncés et des lèvres fines. Ses yeux sont d’un noir aussi profond que celui de ses cheveux qui tombent en longues mèches sur son front. Dans le soleil, je vois briller quelque chose à son oreille et me rends compte qu’il porte deux piercings en métal à la même oreille. Un anneau sur le lobe et une tige avec deux boules argentées à son tragus. À contre-jour, je ne distingue pas tous les traits de son visage. Mais il est tout de même saisissant de beauté. – Je suppose que tu voulais dire « Excuse-moi de t’avoir explosé la clavicule avec mes dents » ! Sa voix est rauque et légèrement hachée. – Non, ce que je veux dire, c’est bien « Pas touche » ! Je tends la main pour rattraper mon carnet et mon livre de sciences et, par la même occasion, je ramasse le livre qu’il a dû faire tomber en même temps que moi. L’Insoutenable légèreté de l’être. Il me l’arrache des mains. Je le fusille du regard. Mais il me le rend bien. – C’est quoi ton problème ? Tu me rentres dedans, tu me craches dessus… râle-t-il en désignant un filet de bave plein de sang sur la manche de son t-shirt. Et en plus t’es une chieuse ?
Commenter  J’apprécie          00
Il n'était que source de souffrance. Mais je ne l'en adorais que plus à cause de cette éternelle stupidité qui nous pousse à nous accrocher à ceux qui nous font du mal.

(Carlos Ruiz Zafon, L'ombre du vent : modifié dans l'histoire)
Commenter  J’apprécie          20
– Ce n’est pas joyeux, joyeux, ce que tu écris ! Je me tourne vivement vers la fille assise à côté de moi. Une petite blonde très mignonne, avec des taches de rousseur sur le nez et sous les yeux. Elle a de magnifiques yeux noisette et une moue d’enfant timide. Je l’ai déjà vue sur le campus avec ses copines et, à certains de ses regards dans ma direction, je suis sûr qu’elle m’a déjà remarqué elle aussi. Elle désigne d’un coup d’œil la feuille que je griffonne depuis quelques minutes, en ayant totalement décroché du discours du professeur, et notamment la phrase qui est à portée de vue : « Jusqu’où faut-il s’enfuir pour guérir une absence ? Jusqu’où faut-il s’enfuir pour échapper à sa douleur, à son ombre, à sa vie ? » – Ouais, je ne suis pas de très bonne humeur, ces temps-ci. Elle esquisse un sourire et je le lui rends avant de repartir dans mes pensées sans prêter attention au conférencier qui fait défiler les diaporamas sur la vie des poètes du xixe siècle. Je préfère m’adonner à mon activité préférée, à savoir recopier les phrases et les citations qui me font penser à elle. La seule. L’unique. Celle que je n’oublierai jamais, celle dont le simple souvenir éclipse facilement la jolie blonde assise à mes côtés et ses regards enjôleurs. Alexandra. J’ai repris l’activité préférée de Lexie. C’est elle qui aimait faire ça, noircir des pages entières, mais depuis qu’elle m’a quitté, je ne cesse de reproduire cette manie. – Elle sait que tu l’attends, au moins ? Peut-être que tu devrais lui en parler… C’est la blonde qui me parle de nouveau. Je soupire d’agacement. Je n’ai pas envie de parler de ça. Pas avec elle. Avec personne, d’ailleurs. Personne ne peut comprendre que je n’étais rien avant Lexie.
Commenter  J’apprécie          00

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Tina Ayme (286)Voir plus

Quiz Voir plus

Dieux et Déesses de la Mythologie Grecque

Déesse de la sagesse, je suis la protectrice d' Athènes, je protège les héros dans leur quête et je suis la patronne des Artisans

Déméter
Aphrodite
Héra
Athéna

10 questions
416 lecteurs ont répondu
Thèmes : mythologie grecque , dieux grecsCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *}