AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Ayobami Adebayo (43)


— As-tu déjà vu Dieu dans une salle d'accouchement? Réponds-moi, Yejide, as-tu déjà vu Dieu dans une salle de travail? Ce sont les femmes qui fabriquent les enfants et si tu n'y arrives pas, c'est que tu es un homme. On ne devrait pas te considérer comme une femme.
Commenter  J’apprécie          140
Un homme n'est pas quelque chose qu'on peut garder pour soi ; un homme peut avoir plusieurs épouses, mais un enfant ne peut avoir qu'une seule mère. Une seule.
Commenter  J’apprécie          120
La honte qui me submergeait ne laissait de place à rien d'autre, pas même à l'espoir. Je n'en voulais plus à Dotun; je me rendais compte que toute cette rage qui m'avait habité était feinte. Je m'en étais servi uniquement pour me défendre de la honte. La colère est un sentiment bien plus facile à gérer.
Commenter  J’apprécie          110
Sometimes I think we have children because we want to leave behind someone who can explain who we were to the world when we are gone.
Commenter  J’apprécie          110
Je suis tombé amoureux de Yejide dès le premier instant. Aucun doute là-dessus non plus. Mais même l’amour est impuissant face à certaines choses. Avant de me marier, je croyais que l’amour était capable de déplacer des montagnes. Je ne tardai pas à comprendre qu’il ne pouvait pas supporter le poids de quatre années sans enfant. Si le fardeau est trop lourd et demeure trop longtemps, même l’amour ploie, se fend, manque de se briser et parfois se brise. Mais ce n’est pas parce qu’il est en mille morceaux à vos pieds que ce n’est plus de l’amour.
Commenter  J’apprécie          100
Je savais que j’étais censée me mettre à genoux, courber la tête telle une écolière punie et dire que je regrettais d’avoir manqué de respect à mon mari et à sa mère dans la foulée. Ils auraient accepté mes excuses – j’aurais pu invoquer le diable, le temps, ou mes nouvelles tresses trop serrées qui tiraient sur la peau de mon crâne et m’avaient poussée à parler avec irrévérence en leur présence. Mais mon corps était noué comme la main d’un arthritique, et je ne pouvais pas l’obliger à prendre des positions face auxquelles il se dérobait. Aussi, pour la première fois, je ne tins pas compte du mécontentement de ma belle-famille et me relevai alors que j’étais supposée rester à genoux. Je me sentais de plus en plus grande à mesure que je me dressais de toute ma hauteur.
Commenter  J’apprécie          100
Je me persuadais que mon silence signifiait que j'étais une bonne épouse. Mais les plus gros mensonges sont souvent ceux qu'on se dit à soi-même. Je me mordais la langue pour ne pas poser de questions. Je ne posais pas de questions pour ne pas connaître les réponses. C'était pratique de croire que mon mari était digne de confiance. Parfois, il est plus facile d'avoir confiance en quelqu'un que de douter de lui.
Commenter  J’apprécie          80
Parfois, je me disais qu'on avait des enfants parce qu'on voulait laisser derrière soi quelqu'un qui puisse expliquer qui nous étions une fois que nous ne serions plus là.
Commenter  J’apprécie          70
J'étais déchirée. Je voulais cette chose que je n'avais jamais eu. Je voulais être mère, je voulais que mes yeux brillent d'une joie et d'une sagesse secrètes.
Commenter  J’apprécie          70
C’est la vérité… certes, légèrement travestie, mais ce n’est pas moins vrai. Et puis, que resterait-il de l’amour si l’on ne s’arrangeait pas avec la vérité, si l’on ne tentait pas toujours de donner de soi-même une meilleure image ?
Commenter  J’apprécie          60
Malgré mon envie de le garder près de moi, je décidai de l'y conduire quand même, car une mère ne fait pas ce qu'elle veut, elle fait ce qu'il y a de mieux pour son enfant.
Commenter  J’apprécie          60
Quand nous demandons au Seigneur de nous délivrer du mal, qui sait si nous ne lui demandons pas finalement de nous délivrer de nous-même ?
Commenter  J’apprécie          40
Ce qui est important est en moi, en sécurité au fond de mon coeur comme dans une tombe, dans un lieu éternel.
Commenter  J’apprécie          40
Il me faudrait du temps pour m'apercevoir que chacun de mes enfants m'avait donné autant qu'il m'avait pris.
Commenter  J’apprécie          20
Je n'avais jamais été aussi heureux de voir quelqu'un. [...] Je me contentais de la serrer dans mes bras jusqu'à ce que je confonde les battements précipités de son coeur avec les miens.
Commenter  J’apprécie          20
Si le fardeau est trop lourd et demeure trop longtemps, même l'amour ploie, se fend, manque de se briser et parfois se brise. Mais ce n'est pas parce qu'il est en mille morceaux à vos pieds que ce n'est plus de l'amour
Commenter  J’apprécie          20
Je ferme les yeux comme quelqu'un qui reçoit une bénédiction. Tout au fond de mon être, quelque chose se déploie, la joie m'envahit, une sensation que je ne connais pas encore mais qui s'impose à moi, et je sais que ça aussi, c'est un début, la promesse de merveilles à venir.
Commenter  J’apprécie          20
Yejide, l'amour c'est se mettre à rude épreuve.
Commenter  J’apprécie          20
Et puis, que resterait-il de l'amour si l'on ne s'arrangeait pas avec la vérité, si l'on ne tenait pas toujours de donner de soi-même une meilleure image ?
Commenter  J’apprécie          20
Mais les plus gros mensonges sont souvent ceux qu'on se dit à soi-même.
Commenter  J’apprécie          10



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Ayobami Adebayo (502)Voir plus

Quiz Voir plus

Autobiographies de l'enfance

C’est un roman autobiographique publié en 1894 par Jules Renard, qui raconte l'enfance et les déboires d'un garçon roux mal aimé.

Confession d’un enfant du siècle
La mare au diable
Poil de Carotte

12 questions
41 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *} .._..