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4.17/5 (sur 18 notes)

Nationalité : Belgique
Biographie :

Bernadette De Rache est une enseignante belge dans le domaine artistique. A ce titre, elle a monté plusieurs spectacles.
Elle a la passion de la littérature et du théâtre.
"La fille sur le banc" est son premier roman. Il a été publié aux éditions Weyrich en septembre 2021.



Source : Editeur
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Hélas pour ce lieu magnifique, Philippe Leroy avait toujours souffert d'une envie irrésistible de se singulariser. Il avait vu dans un documentaire sur François Mitterrand que celui-ci n'avait pas hésité à installer un bureau contemporain, signé d'un des grands designers de l'époque, sur les tapis de la savonnerie du grand salon doré de l'Élysée. Il avait trouvé cela d'une audace extrême. Il s'était donc précipité pour acheter une énorme table en verre et aluminium , un fauteuil en cuir blond et deux petits sièges aussi laids qu'inconfortables pour remplacer le mobilier liégeois du 18e siècle, qui avait toujours été là. Hélas, dans sa hâte, il n'avait demandé l'avis d'aucune des bonnes maisons de décoration de la ville. Il s'était contenté de faire confiance à son goût, ce qui s'était avéré une grossière erreur. Ces acquisitions détruisaient donc allègrement l'harmonie du lieu et résumaient assez bien la personnalité chaotique de leur propriétaire. (p. 143)
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Révoltant, on peut le comprendre, n'importe lequel d'entre nous éprouve une colère énorme face à tant de barbarie. C'est juste l'étape qui vient après l'effroi. Mais inadmissible dans une démocratie ! Cela me fait bien rire.
Pour l'affirmer avec une telle force (y compris sur les pancartes qui ont jalonné la marche blanche), il faudrait admettre qu'ailleurs (dans des pays de sauvages ?), ce soit parfaitement admissible.
Que c'est la démocratie qui nous protège de tout débordement et que le fait de voter librement fasse de nous d'aimables citoyens. P. 28
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- Comment peut-on habiter ici ?
- Parce qu'on y est né, peut-être ?
Il avait évidemment raison et ma réflexion était ridicule. Mais c'était, pour moi, une forme d'exorcisme. Comme si, en répétant la phrase, j'allégeais l'air ambiant en y ajoutant un peu de mauvaise foi.
En plus, il fallait bien reconnaître que, depuis quelques minutes, nous roulions sur une route qui nous dévoilait à chaque virage des étendues vertigineuses semées de bosquets, de prairies et de maisons serrées autour de charmants clochers. Au bout de quelques kilomètres d'ailleurs, un point de vue était aménagé avec un parking. Sans que j'ai dit quoi que ce soit, Steve s'y est garé. Nous sommes sortis de la voiture et nous avons traversé la route.
C'était magnifique. Au creux d'un méandre de la Sémois se nichait un village dont les maisons aux toits d'ardoises s'appuyaient contre la forêt ou dégringolaient vers la rivière. Uniquement traversé de deux rues perpendiculaires, il était entouré d'un quadrillage de pré et d'arbres et finissait par un petit pont à la construction légère comme un trait.
- C'est là, a dit sobrement Steve.
J'étais tellement prise par la beauté du site que je me suis d'abord demandé de quoi il parlait.
- C'est là que Rose est née, a t-il précisé .
C'était donc Frahan : le bout du monde.
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Machinalement, elle chercha son téléphone et se rendit compte qu'il ne contenait aucun message. Quelques manipulations agacées lui confirmèrent que Philippe, qui avait pourtant rendez-vous avec elle, ne l'avait pas appelée et les Levasseur, chez qui elle était invitée, non plus. Elle vérifia encore, regarda sur Messenger et n'y trouva rien. Visiblement, personne ne s'inquiétait de son absence. Elle en resta muette d'étonnement. Les sens calés, la bouche ouverte dans un cri silencieux, elle eut l'impression de se dissoudre, de disparaître.
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Lorsque Pauline apparut sur l'écran, Jacqueline ne put s'empêcher de penser que ce procédé de communication était assassin. Le visage en gros plan de sa nouvelle amie semblait soufflé et luisant comme un fruit mûr. Elle frissonna à l'idée qu'elle devait avoir la même tête.
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A son âge, le peu de compassion qui lui restait n'était plus dévolu qu'à elle-même.
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A l'entendre, Alice Fiori était un être d'exception. Intelligente, drôle, douce, jolie, bref, une sorte de madone. Pourquoi faut-il toujours que les morts aient toutes les qualités ?
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- Vous avez encore du travail, inspecteur, mais n'oubliez jamais une chose : dans la plupart des affaires criminelles, on a souvent l'assassin sous le nez.
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On a trop tendance, actuellement, à présenter les enfants comme la panacée universelle. Or élever un enfant est une tâche ingrate qui demande beaucoup de patience et d'abnégation. La preuve en est que, dans l'histoire, dès qu'on possédait un minimum de fortune, on se débarrassait de cette tâche en engageant force bonnes et précepteurs.
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Dans l’Antiquité comme au vingt et unième siècle , on avait peur, on aimait, on tuait. Qu’en était-il alors de l’humiliation publique ? Cette manière de mettre autrui dans une situation dégradante dans le seul but de faire rire un maximum de gens ? Au fond, sans vraiment s’en rendre compte, on en était revenu au temps du pilori.

(Page 146)
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