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4/5 (sur 8 notes)

Nationalité : Allemagne
Né(e) à : Fürth , le 04/03/1879
Mort(e) à : Klein-Glienicke , le 17/10/1951
Biographie :

Bernhard Kellermann est un écrivain allemand.
À partir de 1904, il se fait remarquer comme auteur de romans. L'un de ses premiers récits, Yester et Li connaît un succès retentissant avec cent quatre-vingt trois rééditions successives jusqu'en 1939. Son roman Ingeborg (1906) atteint également un nombre important de rééditions pour l'époque .
Dans les années qui précèdent la Première Guerre mondiale, il publie des romans qui s'inspirent de ses voyages aux États-Unis et au Japon. Son chef-d'œuvre, un roman d'anticipation intitulé Le Tunnel, paraît en 1913 avec un immense succès éditorial et il est traduit en vingt-cinq langues. Ce roman fut adapté au cinéma en 1933 par Curtis Bernhardt dans un film également intitulé Le Tunnel, avec Jean Gabin et Madeleine Renaud.
Pendant la Première Guerre mondiale, Bernhard Kellermann travaille comme correspondant de guerre pour le journal Berliner Tageblatt et publie plusieurs reportages. En 1920, il publie un nouveau roman, Le 9 novembre, qui traite de l'attitude des soldats et des officiers envers les populations civiles en temps de guerre. Ce récit sera quelques années plus tard à l'origine de la condamnation de Bernhard Kellermann par le régime nazi. À partir de 1922 suivent de nombreuses nouvelles. En 1926, Kellermann devient membre de l'Académie des Poètes de Prusse dont il est finalement exclu en 1933 par le régime hitlérien. Son roman Der 9. November est interdit par la censure et brûlé publiquement. Pourtant, Kellermann reste en Allemagne et n'oppose aucune résistance au régime, se contentant d'écrire des romans triviaux.
Après l'effondrement de la dictature nazie, Bernhard Kellermann fonde avec Johannes R. Becher le Kulturbund (Ligue culturelle). Il est ensuite élu député de la Chambre populaire de République démocratique allemande et président de la Gesellschaft für Deutsch-Sowjetische Freundschaft (Société pour l'Amitié germano-soviétique). Après la Seconde Guerre mondiale, son engagement en faveur du régime socialiste de RDA lui vaut d'être boycotté par les libraires ouest-allemands.
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Source : Wikipedia
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Bibliographie de Bernhard Kellermann   (3)Voir plus

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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Nous avions tout ce que le cœur peut désirer. Nous avions des femmes à foison, nous avions à boire, nous avions des tempêtes qui tourbillonnaient à une vitesse de quatre-vingts nœuds. Nous n’avions besoin de rien : merci, passez votre chemin...Dans notre île, il n’y avait ni arbres ni buissons. Elle avait l’air d’une chaîne de montagnes tombée en ruines, et tout autour, les écueils râlaient dans le ressac. Mais nuit et jour il tonnait, écoute ! C’était la mer. Il ventait ; le vent criait continuellement, et quand un humain passait sur la lande, il ondoyait comme un drapeau en loques. À toute heure du jour et de la nuit, les mouettes stridaient. L’île et la mer leur appartenaient...
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Ce diable d'homme parlait arabe, malais, chinois, que sais-je encore ! Sans compter ces misérables langues comme l'espagnol, le portugais, l'anglais, etc. De toutes ces langues, il ne savait que cinq mots. Mais avec cela il pouvait dire tout ce qui était nécessaire pour subvenir aux besoins d'un matelot qui descend à terre. Au surplus il savait, dans toutes les langues, la plus ignoble injure, qu'il employait quand ses connaissances lui faisaient défaut, ou quand quelque chose n'allait pas à son idée. Sitôt qu'il mettait le pied sur une côte lointaine, il lançait à la face de la racaille cette injure capitale. Ah ! c'est un initié, celui-là, ce n'est pas un bleu ! Les prix baissaient rapidement, car Yann jetait à chaque offre, même la plus modeste, la même énorme injure, et c'était le même mot que recevait à la figure l'heureux mortel à qui il achetait quelque chose.
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Le chemin passait tout en haut des rochers dans lesquels la mer pompait et raclait sans arrêt.
Jour et nuit elle était au travail. Elle trouvait une fissure et commençait à percer un tunnel. Il fallait qu'il soit fini dans mille ans, et elle se mettait courageusement à l'œuvre. Quelques pas plus loin elle martelait dans une grotte et burinait dans une faille. Dans mille ans la faille devait rejoindre le tunnel. Alors, pendant les grandes tempêtes, elle lancerait en l'air des pics et des pointerolles pour creuser une galerie. Et mille autres années plus tard le plafond était si mince qu'il s'écroulerait sous les averses, et un rocher se dressait, dégagé et tranchant comme une faux. Et la mer se cherchait une nouvelle tâche. Elle avait le temps.
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Le prêtre caquetait comme une poule qui a subi une grande injustice et ne peut pas retrouver l'équilibre de son âme. Il tonnait contre l'ivrognerie. Sans doute, c'était lui qui naviguait sur mer dans le vent et la pluie, et vivait toute l'année de poisson séché et de tabac à chiquer, tandis que les pêcheurs restaient assis dans un fauteuil rembourré et se réchauffaient à l'amitié des saints. Nous fûmes lentement grillés au feu du purgatoire, puis un léger zéphir de béatitude passa sur nous, et le sermon était fini.
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