Billy Balibally

Dans un premier temps je trouve que les bases sont bien mise. On comprends facilement le décor, le plot, les principes de l’organisation « FRANGS »… on se sent comme En, qui est malgré lui, devenu un vampire et est entraîné dans l’inconnu. Mais dans cet inconnu, il a un point d’ancrage qui est Ichii… ce dernier est un parfait étranger pour lui, mais l’a pourtant sauvé et va par la suite l’aider en devenant son partenaire.



En est vraiment un personnage ADORABLE ! Plein de vie et d’émotions en dépit du fait qu’il ne soit plus humain. Il nous donne envie de le protéger. Ichii, quant à lui, est un vampire depuis bien plus qu’une décennie. De ce fait : je m’attendais à ce qu’il possède un comportement froid… mais en réalité pas du tout. Il est doux et fait de son mieux pour être un bon « partenaire »… mais évidemment avec toutes ces décennies derrière lui, on sent il a une part d’ombre et ses blessures… j’ai hâte d’en apprendre plus sur lui !



La relation naissante entre En et Ichii est vraiment douce d’une certaine manière. Ils se taquinent mutuellement. A deux ils forment vraiment un duo chaotique qui n’a pas manqué de me faire rire.



Les autres personnages du mangas sont vraiment géniaux ! Ils ont tous une personnalité, une histoire… le personnage de Sugi m’a profondément touché !



Le chara design et les dessins sont vraiment bons ! Le trait est doux, les dessins sont détaillés. J’ai adoré le style !



Pour conclure : ce premier tome est vraiment très prometteur et a su me convaincre ! J’ai hâte de lire la suite !

Devenir un vampire du jours au lendemain sans avoir rien demandé à personne suite à une attaque de suceur de sang fou, le rêve ? Et bien non ! C'est ce que va subir En un jeune adolescents de 19 ans. Il va être protégé par Ichii un vampire appartenant à l'organisation "Fangs"



Le récit commence rapidement et nous présente En déjà transformé et accompagné de Ichii qui assiste à la soirée des partenaires. À ce moment de l'histoire nos deux jeunes vampires ne se connaissent que depuis quelques semaines mais une tentions ambigu persiste déjà, ce qui m'a dérouté.



Surtout quant on sais que En est victime de sa situation et qu'il a du mal à l'accepter, j'ai trouvé ça beaucoup trop rapide et trop gros surtout que Ichi est très mystérieux et qu'il ne dévoile rien de lui... Nous ne voyons que son masque !



J'ai trouvé l'histoire des personnages secondaires plus intéressants que l'histoire de En qui malheureusement n'a le droit qu'à un court flash-back sur son agression et peu de retour sur son état par la suite. Mais même si les histoires secondaires sont très belles, elles sont également très courtes...pour mon plus grand malheur.



Je pense que l'auteur a voulu trop en faire d'un coup ! Le récit est centré sur En et Ichii il me semblais normal que leurs histoires soit développée en première, mais ce n'est pas le cas ici et pourtant nos héros eux, se rapproche inexorablement jusqu'à créé un sentiment amoureux...sans dialogue profond ça me perturbe un peu



En dehors de ses points, l'histoire est intéressante et j'espère que toutes ses histoires et ses zones d'ombres vont être élucidées dans les prochains tomes. Les dessins sont également très beaux et bien net, j'adore !



En bref une histoire qui a du potentiel mais qui a voulu aller trop vite dans se premier tome ! à suivre

Un peu de vampire, un peu de yaoi et vous obtenez Fangs ! Un doux mélange vraiment agréable, pour les fans comme moi, des deux genres ! 😉



En à dix-neuf ans et il a été mordu par des vampires. Heureusement, il a survécu, hélas, il est devenu l’un d’entre eux. Ichii est le vampire qui l’a découvert. Ce dernier appartient à une organisation nommée Fangs et il devient son protecteur.



Pour répondre à leur envie de sang, les vampires de l’organisation font des soirées, pour trouver un partenaire, c’est-à-dire, deux vampires qui s’aident mutuellement à assouvir leur besoin de boire du sang. En est forcément appétissant car son sang est vierge et les autres vampires le ressentent. Sous la panique, ce dernier déclare alors être le partenaire d’Ichii !



Déjà, les dessins de ce manga m’ont beaucoup plu ! Un style qui a totalement son charme ! Ensuite, si vous aimez les vampires et les yaoi, avec se mixe vous serez comblé !



Ce qui est intéressant, c’est qu’au travers du travail que fait Ichii, celui de prendre soin des autres vampires, de veiller sur eux, on va découvrir d’autre d’entre eux, ainsi que leur manière de vivre. On va surtout ressentir une grande solitude qui m’a évidemment beaucoup touché !



De plus, pas mal de mystère tourne autour d’Ichii et cela ne fait que se renforcer à la fin du tome. On nous en donne suffisamment pour qu’on ait envie d’en redemander par la suite !



Je n’ai pas spécialement d’avis par contre concernant le personnage d’En. Il est sympa, mais comme il découvre cet univers, il était un peu trop effacé et en retrait à mes yeux, mais je pense que cela changera dans le prochain tome, du moins je l’espère ! 😉



En bref, c’est un tome presque parfait à mes yeux. Il aurait pu être un coup de cœur si En était un peu moins en retrait, mais pour l’instant, je suis très curieuse de découvrir la suite !
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Attirée par cette belle couverture (je suis faible…), j'ai acheté ce manga par pure curiosité. La plupart du temps, je lis peu d'histoires de vampires, les trouvant souvent bien trop clichées. Or, ici, j'ai été très surprise de la façon dont le sujet est traité. Je n'ai pas été du tout déçue, j'ai beaucoup aimé ce premier tome !



En résumé, alors qu'il arrive sur une scène de crime, Ichii découvre En en sang, un jeune qui faisait la fête avec ses amis avant que des vampires ne tuent tout le monde sous le coup de la drogue et de l'alcool. Mordu, le pauvre En a survécu mais il est maintenant un vampire. Il ne comprend pas ce qui lui arrive, aussi Ichii décide de le prendre sous son aile et le protéger. le vampire est un employé de la société FANGS qui s'occupe de la protection des vampires, du maintien de l'ordre et du respect des lois érigées entre eux et les humains. Hébergé chez Ichii, En va le suivre dans son travail et sa vie quotidienne, et découvrir son nouveau monde à mesure que son corps change et que se développe entre eux un lien d'affection de plus en plus fort.



La mangaka revisite le mythe du vampire pour proposer un récit original, qui apporte beaucoup de fraîcheur à un topos littéraire quelque peu suranné et bien trop de fois exploité. Fini les chemises à jabots, les cryptes mal éclairées, les capes et les bougies. Ici, les vampires sont modernes. Ils utilisent la technologie humaine, comme la chirurgie esthétique, la crème solaire ou bien la lyophilisation du sang, pour améliorer leurs conditions de vie. Ils ont même trouvé un système qui leur permet de se satisfaire sans pour autant tuer des humains : être partenaires pour partager le sang de l'autre. Pour autant, on retrouve toujours ce qui caractérise le vampire, à savoir les conséquences que peut avoir l'immortalité sur le psychisme : la difficulté de vivre à part de l'humanité, la mélancolie, la solitude, le deuil…



Ainsi, à travers le personnage d'En et des dessins superbes, on va découvrir nous aussi cette société vieillissante, qui n'a pas connu de nouveau membre depuis cinquante ans. On va notamment rencontrer des vampires en difficulté, dont l'histoire m'a émue ! La nouveauté qu'apporte En à ceux qui le rencontrent est immédiatement visible. Il a un regard neuf et plus jeune, et arrive à les toucher. Ichii, quant à lui, est plein de secrets (et de charisme) ! Il semble avoir un terrible passé, mais il s'attache très vite à En. Il me tarde d'en apprendre plus sur lui. J'ai trouvé leur relation touchante, elle évolue doucement, les deux se complètent très bien. A noter que le récit est également très sensuel, avec des scènes sexuelles explicites. Bien que ce ne soit pas l'objet de tout le tome, c'est à travers le sexe, et donc le plaisir, que les vampires boivent le sang de leur partenaire.



C'est donc pour moi un premier tome réussi qui renouvelle le mythe du vampire avec justesse, sans tomber dans le cliché. J'ai trouvé que les personnages, aussi bien les secondaires que les principaux, étaient attachants, émouvants et complexes. J'ai vraiment beaucoup aimé cette histoire dont il me tarde énormément de lire la suite, surtout avec cette fin ! C'est pas possible de finir comme ça !
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Un manga plus porté sur l'aspect psychologique des personnages que sur la romance. Mais ce n'est pas dérangeant car l'histoire, malgré ses incohérences, est bien menée, le sujet du syndrome de stress post traumatique bien traité. Certes, je reprocherais quelques facilités prises par l'auteur pour accélérer la mise en place de la relation entre les personnages ou encore des gestes faits sans consentement, mais le tout reste agréable à lire.

[critique initialement rédigée par mes soins pour Manga Sanctuary (voir lien)]



Orpheus of Midnight, c'est l'histoire de Kazushi, encore traumatisé à l'âge adulte par la perte de sa mère lorsqu'il était enfant et prisonnier depuis d'un cauchemar récurrent. Loin de n'être qu'une accroche prétexte à la romance, l'aspect psychologique est véritablement au cœur du récit. Tout tourne autour du cauchemar de Kazushi, qui se met peu à peu à changer au contact de Wabuka.



Il y a beaucoup de choses qui peuvent faire grincer des dents dans Orpheus of Midnight. Le début très capillotracté (Kazushi qui s'endort en deux secondes, les deux hommes qui s'installent ensemble au bout... d'une nuit !), l'aveu de Wabuka d'avoir tripoté son compagnon sans son consentement, le fait que Kazushi, à trente ans, dorme encore avec son père quand celui-ci est là... Certes, leur traumatisme explique ce dernier point mais ne le rend pas moins glauque pour autant. Et on en parle, du psy qui se comporte davantage comme un pote qu'autre chose ?



Mais à côté de ça, il y a heureusement du bon dans ce one-shot. Que l'on apprécie l'idée de la relation amoureuse comme remède à tous les maux – surtout pour quelque chose d'aussi ancré – ou qu'il ne s'agisse que d'un point négatif de plus, force est d'avouer que le cheminement de Kazushi est bien construit. Plus que l'évolution de ses sentiments en tout cas, qui tombent un peu comme un cheveu sur la soupe alors qu'il n'était jusque-là question que de dépendance affective. Le comble pour un manga dont l'aspect psychologique est le plus important ! Mais ce chemin vers la guérison n'est qu'une première étape : reste encore à affronter le boss de fin, à savoir le père, dont le trauma est au moins aussi important que celui du fils, s'il n'est pas pire... Et là, incompréhension : c'est la romance qui prend le dessus à ce moment-là, résolvant de façon très rapide les soucis de Fujimine senior. Peu importe, l'essentiel est là, à savoir l'importance de voir ce qu'il nous reste plutôt que ce que l'on a perdu. Orpheus of Midnight, ça parle aussi d'une famille, détruite par le drame et bancale depuis. Comment faire son deuil lorsque l'on se sent coupable ou que l'on n'a pas pu dire au revoir ? Comment se reconnecter aux siens sans voir sans cesse le vide laissé par la personne qui manque ?



Voilà pourquoi, malgré ses défauts, ce one-shot finalement plus maladroit qu'autre chose parvient à raconter une histoire douce-amère allant bien au delà de la simple romance. Pas d'humour ici, pas de niaiserie, juste du gloom et, heureusement, un peu d'espoir au bout du tunnel.

Difficile, donc, de le qualifier de « mauvais ». Impossible, même. Il y a des trucs qui ne vont pas, certes, mais le fond rattrape largement la forme.



Visuellement, ce n'est pas laid, mais pas spécialement beau non plus. La couverture vendait du rêve, mais à l'intérieur, c'est plus banal. Les décors sont souvent aux abonnés absents et le trait n'a rien pour le distinguer de la multitude de yaoi du marché. Par contre, Taifu nous a pondu un superbe objet-livre, avec un très bel effet argenté sur la couverture qui, du coup, en jette encore plus. Rien à redire sur la papier ni la reliure, pas de coquille à l'horizon non plus.



A vous de voir si les qualités du titre peuvent vous faire oublier ses défauts.
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Un tome aussi bien que le précédent. J’aime toujours autant ce manga !



Cette fois, c'est la relation entre En et Ichii qui est au centre de ce tome. Ichii veut vraiment qu'En le choisisse comme partenaire, mais En est encore un peu dépassé par les événements et hésitant (même s'il a des sentiments). Ichii ne veut pas le brusquer et j’apprécie beaucoup ça.



J'aime le fait qu'En ait pris le temps de prendre sa décision. Cela me semble crédible à mes yeux, et c'est une réaction intelligente. Ce système de partenaire est en fait un peu comme un mariage, peut-être même plus… et cela semble être quelque chose qui ne doit pas être pris à la légère.



J’adore les personnages, leur caractère… mais aussi l’humour toujours présent dans ce manga.



Les dessins sont sublimes ! C’est un plaisir pour les yeux.



Par contre : LA FIN ???? Non là il me faut le tome 3 quoi !

lors, j’ai déjà lu un livre de ce mangaka aux Éd. Taifu que j’ai beaucoup aimé mais celui-ci, j’avoue que je ne suis pas fan. Alors ça fait un moment que je l’ai lu, hein, mais le souvenir qui me reste est mitigé.



J’ai passé un bon moment de lecture, mais sans plus. À voir, si je continue la série…



⚠️ Pour un public averti ⚠️
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Voici une histoire que j’ai acheté uniquement pour sa couverture. Il faut bien le dire : elle est magnifique !



J’ai été ravie de découvrir que l’histoire l’est tout autant ! ❤️



Nous faisons la rencontre de Kazushi, un jeune salarié insomniaque. Il ne dort pas, suite à un traumatisme étant enfant. Dès qu’il ferme les yeux, son cauchemar revient sans cesse. Il ne sait plus quoi faire, car, il est arrivé à un point où boire du café pour rester éveillé ne suffit plus. Il est tellement fatigué, qu’un jour, il s’évanouit au travail… Dans un demi sommeil, il entends une voix qui lui incite de dormir… Cette voix est tellement apaisante, qu’il arrive à dormir…



Une chouette lecture ! Comme je les aime !



Les personnages sont attachants, l’histoire est bien écrite ! J’ai passé un chouette moment ! 🥰




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Wolf Pack s'avère être un ouvrage très séduisant, autant dans sa patte visuelle captivante que dans son petit récit rondement mené, et où l'ancrage dans la mythologie scandinave.
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Un petit yaoï qui fait passer le temps et apporte de la lumière aux jours sombres.

Malheureusement, un passage au début m'a un peu gênée ; ce qui a influencer mon jugement par rapport à la suite de ma lecture. De plus, est-ce qu'une telle dépendance à l'autre est si positive que ça ? Je n'en suis pas si sûre…

À part ça, il se lit rapidement et change les idées.

Kazushi n'arrive pas à dormir à cause d'un cauchemar récurrent pourtant il découvre un jour que la voix d'un de ces collègues de travail, Wabuka, l'apaise et l'endort. Nos deux protagonistes vont conclure un marché qui va peu à peu se transformer en relation. C'est un manga doux et soyeux (même s'il traite de sujets plus sombres comme les traumatismes et la perte d'un être chère). La relation entre les deux personnages est bien construite et saine (ils prennent leur temps et communiquent). Même s'il s'agit d'un oneshot, l'histoire n'est absolument pas bâclée. Il y a quelques traits d'humour, mais ça reste plutôt une lecture toute douce qui vous berce gentiment.

Kazushi a du mal à dormir depuis des années. Suite à un traumatisme d’enfance, il refait tous les soirs le même cauchemar, fermer les yeux est, pour lui, une torture. Kazushi a des cernes marquées et ses collègues s’inquiètent pour sa santé. Un jour au travail, il entend la voix douce et chaude voix de son collègue, Wakuba. Cette voix résonne à l’intérieur de lui, elle le berce et l’endort, son corps l’abandonne pour se reposer à son écoute et son cauchemar évolue en étant de plus en plus rassurant.



Wakuba accepte alors de vivre avec Kazushi quelque temps afin que ce dernier puisse dormir et retrouver ses forces. Une amitié et une douce complicité naissent alors entre les deux hommes, mais pas seulement, car Kazushi arrive peu à peu à renouer avec son passé.



Lorsqu’on débute ce one shot, on peut craindre, à cause de la couverture, qu’il contient beaucoup de drames. En effet, le style graphique donne l’impression qu’on s’embarque dans une histoire assez sombre. Or, elle se révèle finalement beaucoup plus lumineuse ; les deux personnages principaux ne se connaissent pas beaucoup au début et apprennent à se connaître au fil des pages. Wakuba est tiraillé par son besoin d’aider Kazushi mais aussi par ses sentiments grandissant pour ce dernier.



Orpheus of Midnight nous offre une histoire tendre teintée de mélancolie, mais qui reste toujours agréable à lire. Nous avons deux personnages qui tiennent l’un à l’autre et qui surmontent ensemble des obstacles afin que Kazushi puisse se reconstruire. Autrement, pour les personnes qui n’apprécient pas forcément de voir graphiquement des relations sexuelles, celles du manga sont peu nombreuses et très courtes, elles peuvent être passées sans qu’il n’y ait d’impact sur la lecture. Et on apprécie les traits fins du coup de crayon, les sentiments des personnages transparaissent sur leur visage. L’attachement, la tendresse, la crainte, c’est toute une palette d’émotions qui s’offre à nous.



Voilà un one shot plein de tendresse et de douceur, à découvrir sans tarder si vous appréciez ce genre.
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« Asa & Mitya » m’a laissé une impression assez mitigée et plutôt flou. La qualité de ce titre est bien meilleure que sur certains autres yaoi que j’ai pu lire, et pourtant je n’ai pas réussi à accrocher à cette oeuvre.



Déjà, bien que cette série commence au chapitre 1, il s’agit en fait de la suite d’une des toutes premières histoires écrite par Billy Balibally (qui n’est malheureusement pas disponible en France). Résultat des courses, on arrive dans une intrigue très bien résumée mais qui a pourtant commencé sans nous. Cette impression est assez désagréable. Surtout que le commentaire que la mangaka a écrit pour la sur-jaquette de ce manga ne laisse planer aucun doute quand au fait qu’une première histoire précédant celle-ci avait déjà été écrite.



Ce petit point négatif pourrait être très vite oublié si tout le récit ne semblait pas légèrement décousu. J’ai ressenti plusieurs périodes de flottements au cours de ma lecture. Non seulement les changement de thème entre les chapitres sont parfois brutaux, mais certains revirement de ton au sein du même chapitre m’ont parfois laissé une impression bizarre. Comment la mangaka a pu passer de scènes douloureuses et dramatiques à des moments où une bande de joyeux lycéens chahutent sans aucune transition ?



Bon, après, il s’agit clairement d’une question de point de vue et surtout de gout. Le sujet de ce manga est assez profond et plutôt bien traité. L’ambiance est belle, douce et poétique. On est pas dans un yaoi à gros sabots où tout n’est qu’un prétexte à fournir des scènes de sexe au lecteur, loin de là.



Les dessins, quand à eux, sont assez sympathiques, parfois même vraiment très beau lorsque la mangaka décide de nous offrir un passage intense au niveau émotionnel. Dans les scènes plus standards, le style graphique devient lui aussi assez basique tout en restant plutôt joli.



Pour résumer, je dirais que « Asa & Mitya » est une série qui ne m’a pas convaincue malgré ses qualités évidentes. J’imagine que certains d’entre vous ne seront pas d’accord avec certains points de cette chronique qui reste le reflet de mon ressenti personnel. Alors, si l’aventure vous tente n’hésitez pas à vous faire votre propre avis sur ce titre 😉
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Le premier tome de ce manga laisse entrevoir une histoire assez classique, qui n'évite pas les clichés présents dans nombre de mangas yaoi. Malgré tout, on se laisse prendre par l'histoire passionnelle et fusionnelle des deux héros -tout en croisant les doigts pour que la fin soit heureuse-, et le style graphique, maîtrisé et assuré, est un plaisir pour les yeux.



Ce type de mangas, un peu sombre et aux héros torturés, est intéressant à lire, mais il est bon (surtout pour le moral) d'alterner avec des histoires plus légères (comme les mangas de Kotetsuko Yamamoto, par exemple). A noter toutefois que vers la fin de ce premier tome, l'auteur insère quelques touches d'humour (notamment via les personnages secondaires), apportant un peu de répit à son histoire.



Plutôt une belle réussite pour le premier tome d'"Asa et Mitya", donc !