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Citations de Bjørnstjerne Bjørnson (15)


MADAME RIIS. Pourquoi n'êtes-vous pas venu ?
NORDAN. Vous savez bien que je ne vais jamais ni aux mariages, ni aux fiançailles. Aller voir ces pauvres animaux qu'on mène au sacrifice, voilés et couronnés... pouah !

Acte I, scène I
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SVAVA (s'avançant sur le devant de la scène). On croirait vraiment que pour les hommes, le mariage est une lessive...
RIIS. Oh, oh !
SVAVA. ... et qu'ils peuvent venir s'y laver quand ils veulent et comme ils veulent.
RIIS. Non, mais...
SVAVA. Oui : et c'est extrêmement flatteur pour moi, ta fille, que tu puisses penser seulement que je sois capable d'une pareille besogne... Mais je te le dis une fois pour toutes, jamais, jamais, jamais.

Acte II, Scène II
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Le monde des esprits enveloppe
La vie comme un nuage,
Dès l’aube de notre pensée
Encore inconsciente.
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La vérité est qu’il avait quelque chose du tempérament qu’on attribue aux Français : il était très fort à la première, à la seconde attaque, quelquefois même à la troisième, mais il faiblissait à la défensive, parce que son impressionnabilité l’emportait sur son sang-froid. (p.7)
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Nul ne deviendra grand
S’il ne regarde pas
Les autres comme
Les hochets de ses jeux.
Nul ne connaîtra
La Gloire
S’il ne bâtit cette gloire
Sur celle des autres.
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Ce sont les victimes des puissants de la terre !
Voilà le prix de l’éclat
Du Trône et de l’Autel
Du Sceptre et de la Mitre
Qui ont gouverné le pays et les âmes.
Le pont
Qui mène au pouvoir et aux honneurs
A été fait
De cadavres et de cadavres
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LE DOCTEUR
A propos, Ingeborg, lis-tu quelquefois les journaux, toi ?

INGEBORG
Les journaux ?... Oui, celui qu'on me donne à la cuisine, tous les jours avant d'aller au marché.

LE DOCTEUR
Non, pas celui-là.

INGEBORG
Ah ! celui qu'on apporte tous les matins chez M. le Consul ? Non, celui-là, je ne le lis pas. On y dit de trop vilaines choses.

LE DOCTEUR
Tu n'as pas de goût pour ça, toi.

INGEBORG
Dame ! Nous autres nous en entendons assez comme cela; pas la peine d'aller en lire. Maintenant... les gens chics en ont peut-être besoin.
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Suivez bien mon raisonnement : au fond, qu'est-ce que la monarchie, je vous le demande ? Une vulgaire compagnie d'assurances, pas autre chose, dans laquelle les prêtres, les fonctionnaires, les nobles, les propriétaires et les gros commerçants ont pris des actions; et c'est bien le diable si ceux-là permettent jamais au directeur de faire des bêtises.
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Harald
Mais il y a autre chose. Vous vous plaignez de la politique ; vous prétendez qu'elle dessèche le coeur, qu'elle endurcit notre nature...fort bien. Mais au moins, si vous ne vous sentez pas la force de lutter contre elle, n'entravez pas l'oeuvre de ceux qui cherchent à vous en débarrasser ? Vous vous plaignez de l'état actuel des choses, et vous le soutenez quand même ; ce n'est pas logique.
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De Arne Garborg
Qu'est ce donc que la conscience ? L'opinion publique en nous mêmes, la sainte terreur devant les "on-dit", la morale, vieil héritage démodé, cet instinct du troupeau, inné, incarné en nous, qui nous fait distinguer le bien du mal !
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De Arne Garborg,
C'est une bêtise que de se laisser torturer par la mauvaise conscience parce qu'on a fait une fois une chose dont on a eu envie. Pourquoi se priver de faire ce qui plaît, et faire toujours ce qui nous ennuie et nous assomme ?
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Mais ces grèves ?... Quel est leur but ? Nous ruiner ? Et après ?… Car enfin ils ne peuvent pas tous espérer devenir riches, je suppose ?
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De Thomas Krag
Et c'est encore comme jadis au paradis : les femmes ne manquent pas d'amener malheur et péché ici bas. Autant que je m'en souvienne, les femmes d'aujourd'hui sont encore pire que celles de ma jeunesse.
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— J’ai déjà montré, s’écria-t-il, ce qu’il adviendra de la bénédiction dont vous parlez ; elle ressemble à toutes celles dont vous avez comblé cette paroisse. Il est vrai que vous nous avez pourvus d’une nouvelle église, mais vous l’avez remplie d’un esprit nouveau, et ce n’est pas celui de l’amour. Vous nous avez fourni de nouvelles routes, mais des routes qui conduisent à l’abîme, comme cela est manifeste aujourd’hui par les infortunes de plusieurs. Vous avez diminué nos taxes publiques, c’est vrai, mais vous avez augmenté les taxes privées ; les procès, les dettes hypothécaires, les banqueroutes, ne sont pas des dons profitables pour une communauté. Et vous osez déshonorer dans sa tombe l’homme que toute la paroisse révère ! Vous avez le front de dire qu’il est sur notre chemin ! Ah ! oui, certainement, il est sur votre chemin à vous, car sa tombe sera la cause de votre chute ! L’esprit qui a régné jusqu’aujourd’hui sur nous tous était un esprit de servitude. On laissera certainement le cimetière en paix ; mais, aujourd’hui même, il faudra y ajouter une fosse, celle de votre popularité qui y restera enfouie.
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Cette fièvre d’argent avait pris naissance dans le conseil paroissial, car le conseil lui-même était le plus grand spéculateur de tous. Chacun, jusqu’au jeune travailleur de vingt ans, entendait bien, dans ses transactions, d’un écu en tirer dix. Au début, le conseil se montra d’une extrême parcimonie, mais qui fut bientôt suivie d’une folle prodigalité. Tous les efforts étaient tendus vers le lucre ; en même temps se développa un esprit de soupçon, des exigences sans fin, un goût de chicane qui aboutit à des procès et à des haines. Ici encore, disait-on, l’exemple donné par le conseil fut très fâcheux, car l’une des premières choses que fit Lars en sa qualité de président fut d’ordonner des poursuites contre le vénérable vieux pasteur, pour avoir pris des titres douteux. Le conseil l’emporta devant la justice, mais immédiatement après le pasteur résigna son poste. Les uns avaient approuvé, d’autres blâmé ce procès qui fut, en tout cas, un précédent fâcheux. Bientôt les conséquences de l’administration de Lars se montrèrent sous la forme de pertes subies par la plupart des propriétaires de la paroisse.
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