Rêveur depuis son enfance, Blaise Pruvost vit entre les sous marins de l’Atlantide, les longues heures de jonglage et le Kong Fu Wushu. Hésitant entre une carrière au CAC40 et un voyage sur la lune, il aborde finalement la pratique du dessin et de la peinture aux Ateliers de la Ville de Paris. Après 6 belles années d’apprentissage, Blaise n’est pas rassasié. Histoire des Arts aux Ateliers du Carrousel du Louvre, formation de comédien, art du conte au conservatoire du XIIe à Paris : il se nourrit littéralement de savoirs. Pour digérer toutes ces connaissances, Blaise marche, suit les chemins de Compostelle, en Italie, France, Espagne puis arrive en Inde. Ses carnets de voyage dessinés l’accompagnent au cours de ses pérégrinations. A force de mettre un pas devant l’autre, il a progressivement l’intuition magique que les voyages, les histoires et les dessins peuvent se rejoindre dans sa pratique de la Bande Dessinée. Il lève la tête et s’arrête 3 ans à l’école Cesan pour suivre le cursus. Entre deux coups de crayon, il retrouve le calme et la sérénité que le caractérise grâce à sa pratique du Systema. Depuis 2018, il enseigne au Cesan des ados, s’attelant à transmettre sa passion pour les lignes et les formes au service de l’imaginaire et des récits. C’est aussi lui qui partage les curieux cours intitulés “Théâtre-BD” au sein desquels il tisse des liens entre les arts du théâtre et ceux de la Bande Dessinée.
Quand je passe beaucoup de temps seul, je finis par oublier que les autres sont des autres, je les prends pour des extensions de moi-même. Lorsque je passe trop de temps avec les autres, j’oublie que je suis moi-même moi-même, je me prends pour un autre.
Les situations confortables sont plus difficiles, car c’est plus facile de faire preuve d’efforts dans l’épreuve, il y a moins d’inconfort dans l’effort.
Plusieurs fois, alors que je m’endors, je suis réveillé par l’écho de mon souffle… Puis j’entends des voix… Peut-être que ce sont toutes les prières qui ont été prononcées dans cette chapelle.
Je suis éparpillé dans mes sensations. J'oublie de penser.
Parfois, au contraire, c'est le monde qui disparaît, c'est moi qui suis central.
Alors la marche est une danse qui fait défiler les paysages.