Bob Martin

Maman,un nom plus doux a prononcer que celui du Tout-Puissant.Maman,maman,oui maman,car elle seule peut entendre mes sanglots,mes larmes,ma supplication.Maman,le premier mot que j'ai prononce dans mavie et sans doute le dernier que je dirai egalement

Un ami n'est pas juif, catholique ou protestant. Un ami est un ami, on l'aime pour ce qu'il est, avec ses qualités et ses défauts. A la vie, à la mort, même si son dieu possède un autre nom, même si son église s'appelle une synagogue. Amis, nous le sommes, et nos destins le sont également.

Chaque seconde dure une minute, chaque minute dure une heure. Le temps prend son temps, je dois tuer le temps avant que le temps ne me tue.

John, à sa façon, avait toujours dit et pensé la même chose. Pour lui, se marier, était antinomique avec son image, son statut de rocker. Un rocker, c'était fait pour incarner mais aussi et surtout pour répondre aux fantasmes sexuels des jeunes filles. Ce dont il ne se privait jamais d'ailleurs.

Il faut penser à beaucoup de choses avant de prendre une photo, mais cela reste valable à tous les niveaux. Vous ne devez négliger aucun aspect de votre photographie : composition, arrière-plan, point de vue, dynamisme et intérêt des couleurs dans vos photos, complémentarité des couleurs les unes avec les autres.

Les Beatles sont quatre personnalités différentes et très unies. Quatre types toujours solidaires quelles que soient les circonstances. Quatre frères de sang enfantés par la même mère, la plus grande et la plus belle, la Musique.

à mesure que vous progresserez dans votre lecture, vous découvrirez que les auteurs vous invitent à photographier ce qui vous intéresse plutôt que ce que vous pensez devoir photographier. Essayez, faites des erreurs, recommencez.

Aujourd'hui,Karl Vopel a revetu son uniforme SS,noir,une couleur qui porte le deuil de ses adversaires,tous ceux qui osent s'opposer a l'ordre,l'ordre nouveau.Sous ses cheveux blond filasse,son visage emacie ressemble étrangement a l'embleme qui trone fièrement au milieu de sa casquette:une tete de mort

C'est con, la nature humaine. Même lorsque notre organisme subit ce qu'il y a de plus inimaginable au niveau du mal, des pulsions comme manger et boire s'accrochent et subsistent.

... sommes-nous certains pour autant d'être vaccinés contre la folie ? Avons-nous l'assurance que celle-ci ne reviendra jamais ? Est-ce que l'ensemble des nations, même les moins concernés, vont en tirer une leçon historique ?
... maintenant nous savons ce que nous faisons, et nous le saurons d'autant plus avec ce que cette guerre va dévoiler aux yeux et à la conscience de tous.

L'intelligence du cœur, on naît avec, elle est en nous, ce n'est pas quelque chose que l'on donne ou que l'on apprend.

Mais ici, nous sommes les seuls au monde à frayer avec Lucifer et ses flammes éternelles...
Notre obsession, notre véritable hantise ne sont pas tant la souffrance physique mais la douleur psychologique... tellement plus lourde à supporter et à vivre. D'un côté, il est impensable de refuser cette mission, à moins de vouloir se suicider. De l'autre, nous sommes conscients qu'à travers ce que nous faisons, nous sommes les complices à part entière de la politique d'extermination des nazis...
Oui, c'est la triste réalité, l'insoutenable vértié: nous, les membres du Sonderkommando, sommes les rouages indispensables de l'instrument à éradiquer.