Un génial très serial croque mort
Angelo Di Marco, son nom ne vous dit peut-être rien, mais on ne peut oublier ses dessins expressionnistes, hyperréalistes, le trait vif de son lavis à l'encre de Chine qui illustrent la plupart des faits divers de la presse française de la deuxième moitié du 20e siècle.
Il a fait la Une de Nadar, Détective, Qui police ?, Actuel, Libération, le monde, France Dimanche et Fluide Glacial...
La trentaine de dessins présentés dans" L'art du crime" sont tirés de faits divers des années 50 aux années 2000. Un résumé des faits accompagne les croquis.
Les titres fascinent et les dessins déroutent :
Emmurée vivante avec son amant (un couple aux yeux exorbités), le dompteur jette sa femme aux fauves (terrifiant le regard de la femme), il attache sa femme et son rival sur les rails (la couverture qui laisse coi), le bal des maudits (l'enfer sur terre), le train déraille dans le Bayou (un carnage), l'affaire Patrice Alègre (un regard de fou)....
l'auteur saisit les expressions de stupeur, d'effroi que l'on peut lire dans le regard des victimes avant le passage à l'acte, l'issue presque toujours fatale. Le sang n'est jamais présent mais les traits du visage du meurtrier sont saisissants...d'horreur.
Un recueil de dessins qui rend hommage au plus grand dessinateur de faits divers de la presse française.
Chapeau l'artiste croqueur de morts !
je remercie Babelio, masse critique et Les éditions Steinkis pour cette découverte expressionniste
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Je remercie Babelio, Masse critique et les Editions Jungle/Groupe Steinkis pour m'avoir fait parvenir ce bel ouvrage.
De prime abord, je n'ai pas vraiment de gout particulier pour les faits divers - surtout les bien sanglants, qui montrent l'humain dans toute la bestialité dont il est capable - mais je dois avouer que j'ai un gros faible pour le dessin, et c'est le graphisme de la couverture qui a attiré mon regard en premier et décidée à cocher ce titre dans ma sélection.
C'est un ouvrage très intéressant, qui reprend les faits divers marquants de ces dernières années ; un texte nous resitue le contexte, nous remet dans "l'ambiance" et chaque passage est mis en valeur par le coup de crayon d'Angelo di Marco. Il sait restituer les expressions avec beaucoup de justesse et on comprend sans mal qu'il ait illustré plusieurs journaux au cours de sa carrière. C'est un ouvrage à lire que l'on soit un de ses fans ou tout simplement curieux.
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Je remercie Babelio, Masse critique et les Editions Jungle/Groupe Steinkis pour m'avoir fait parvenir ce bel ouvrage.
De prime abord, je n'ai pas vraiment de gout particulier pour les faits divers - surtout les bien sanglants, qui montrent l'humain dans toute la bestialité dont il est capable - mais je dois avouer que j'ai un gros faible pour le dessin, et c'est le graphisme de la couverture qui a attiré mon regard en premier et décidée à cocher ce titre dans ma sélection.
C'est un ouvrage très intéressant, qui reprend les faits divers marquants de ces dernières années ; un texte nous resitue le contexte, nous remet dans "l'ambiance" et chaque passage est mis en valeur par le coup de crayon d'Angelo di Marco. Il sait restituer les expressions avec beaucoup de justesse et on comprend sans mal qu'il ait illustré plusieurs journaux au cours de sa carrière. C'est un ouvrage à lire que l'on soit un de ses fans ou tout simplement curieux.
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Le livre qui manquait sur l'affaire CHEVALINE.
Merci aux auteurs !
Je n'ai pas vu la série Canal +, ce qui est très frustrant quand on est fan de True Crime. Mais je pense que le livre se suffit à lui même pour ceux qui sont dans le même cas.
"Onze années d'enquête, une dizaine de juges d'instruction, quatre procureurs, des kilomètres de procès-verbaux, 20 000 heures de videosurveillance, plus de 10 000 pièces de procédure, des commissions rogatoires dans plus de 80 pays ()..."
Cette affaire hors norme est un cas d'école.
Encore un.
Bien peu de pistes totalement fermées.
Faute de pouvoir aller au bout.
Trop de coïncidences inouïes, qui empêchent de renoncer à certaines.
(Heureusement que l'on sait, grâce au remarquable travail de Society sur XDDL qu'en une dizaine d'années, sur ce genre de Cold Case, elles abondent.)
On imagine la frustration de tous les intervenants successifs. Les coups au cœur. Les nerfs qui lâchent.
Énorme travail. Beaucoup de détails très éclairants.
Une écriture cinématographique qui permet de "voir" les images, la topographie, etc. Remarquable.
J'ai appris beaucoup de choses.
Et je suis ravie du contenu du chapitre 23.
Bref, un super Livre-enquête !
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La traque du Grêlé est un récit reprenant un cold-case de plus de quarante ans. Le Grêlé, c'est un gendarme retraité qui aura été l'auteur de meurtres entre 1986 et 1994. C'est grâce à la hargne de Nathalie Turquey que l'affaire sera résolue. Comment pendant autant d'années, a-t-il échappé et sévi avant de disparaître ? Ce récit retrace l'enquête qui a conduit Nathalie Turquey à reprendre de zéro chaque dossier relier au Grêlé et à mettre en lumière ce que certains voulaient taire : le meurtrier faisait partie de la "maison". Entre les échecs et les avancées, les journalistes Brendan Kemmet et Stéphane Sellami offrent une immersion totale dans cette enquête folle. Les journalistes mettent aussi en lumière l'intelligence de la Juge d'instruction ainsi que son implication. Nathalie Turquey a été connue pour être intervenue dans le dossier d'une certaine célébrité. Ce récit,documentaire est bien écrit et relativement complet. J'ai aimé cette lecture pour la véracité des faits et la façon détaillées qu'ont les auteurs pour revenir sur les différents éléments de l'enquête.
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Replongez dans ce fait divers qui a défrayé la chronique dans ce livre qui retrace les faits mais aussi les différentes hypothèses envisagées.
Livre à compléter avec la série qui passe en ce moment sur @canalplus #sansissue la tuerie de chevaline.
Un livre complet qui évoque les différentes étapes de l’enquête et toutes les hypothèses ouvertes ou fermées. Un document bien conçu et bien mené avec la série qui très bien faite également.
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ADN. Cet acronyme est la chose la plus commune à tous et paradoxalement la plus personnelle que chacune et chacun d'entre nous possède. Encore plus précises que les empreintes digitales, la séquence ADN permet de reconnaître un individu grâce à un cheveu, un poil, une infime goutte de salive ou toute autre sécrétion. Magnifique outil pour mener à bien les investigations policières. Encore fallait-il maîtriser les techniques d'analyse, ce qui ne fut le cas qu'à la fin des années 90 en France. et pendant ce temps, des affaires restaient irrésolues comme celle dite du grêlé qui a comme un ultime rebondissement et dont les journalistes Stéphane Sellami et Brendan Kemmet se sont emparés dans "la traque du grêlé", leur livre paru chez Roberte Laffont.
Tout commence par une prise de fonction en 2014, celle de la juge Nathalie Turcquey. Celle qui est apparue médiatiquement dans l'affaire Bertrand Cantat lors de son transfert de Vilnius à Paris récupère tout un ensemble de "cold case" dont celui du meurtre de la jeune Cécile Bloch en 1986, dans un sous-sol de l'immeuble du 19e arrondissement. Deux autres meurtres et trois viols ont eu en commun le profil décrit de l'agresseur, un jeune homme de type européen à la peau grêlée. Le juge va alors reprendre une par une les enquêtes avec ses PV et des failles et va axer ses recherches sous un angle non exploité par les enquêteurs de l'époque : le grêlé est peut-être un membre des forces de l'ordre. Et l'ADN va donner raison à la juge Turcquey...
Amateurs d'enquêtes policières, de faites entrer l'accusé ou de toute autre émission du genre, ce livre a été écrit pour vous. A la différence qu'il n'est ici question que de l'angle de l'instruction par une juge opiniâtre animée d'une conviction qui lui donnera raison et lui permettra de résoudre l'un des plus vieux cold case de France. Et c'est ce qui est intéressant dans ce livre écrit par des spécialistes du genre et qui nous permet bien de nous placer dans la peau de la juge d'instruction , le lecteur assimile bien en quoi les progrès scientifiques autour de l'ADN ont révolutionné le travail des enquêteurs et l'attitude des agresseurs face aux victimes, moins en clin maintenant à laisser des traces génétiques. Enfin, Sellami et Kemmet montrent bien le travail de fourmi qu'il est nécessaire de faire et l'importance d'associer les affaires pour faciliter les recoupements et augmenter les chances de résolution, comme pour le grêlé qui a connu un terme grâce à l'ADN et la juge Turcquey près de 36 ans plus tard. Ce livre autour de la traque du grêlé soulève aussi la question de toutes ces affaires non résolues dont il pourrait être le protagoniste.
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Tout d'abord merci à Babelio de m'avoir fait cet ouvrage.
Ouvrage original où le texte ne sert que prétexte aux illustrations de Angelo di Marco. Si l'on apprécie cet artiste, il faut acheter ce livre.
Son style est caractéristique : noir et blanc, réalisme, visages effrayés : bouche ouverte et yeux écarquillés.
Le livre regroupe donc 26 illustrations présentées en entier, et avec un gros plan sur les visages seuls. Par conséquent une bonne présentation de l'art de l'illustrateur. Chacun de ces dessins, avec date de publication et nom du journal correspondant, est accompagné d'une histoire criminelle, toujours fort connue.
Le livre lui même est bien présenté, le dessin de couverture un peu aguichant mais caractéristique et spectaculaire, le papier de très bonne qualité.
La seule question est de savoir si feuilleté ce livre donne l'envie de l'acheter. Là mon avis est réservé. En tant que livre d'art sûrement, mais tout le monde n'est pas artiste.
Bémols : quelques fautes typo : des ' remplacés par des 4, un renvoi de ligne en trop, un r manquant, et peut-être d'autres.
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Tout d'abord merci à Babelio de m'avoir fait cet ouvrage.
Ouvrage original où le texte ne sert que prétexte aux illustrations de Angelo di Marco. Si l'on apprécie cet artiste, il faut acheter ce livre.
Son style est caractéristique : noir et blanc, réalisme, visages effrayés : bouche ouverte et yeux écarquillés.
Le livre regroupe donc 26 illustrations présentées en entier, et avec un gros plan sur les visages seuls. Par conséquent une bonne présentation de l'art de l'illustrateur. Chacun de ces dessins, avec date de publication et nom du journal correspondant, est accompagné d'une histoire criminelle, toujours fort connue.
Le livre lui même est bien présenté, le dessin de couverture un peu aguichant mais caractéristique et spectaculaire, le papier de très bonne qualité.
La seule question est de savoir si feuilleté ce livre donne l'envie de l'acheter. Là mon avis est réservé. En tant que livre d'art sûrement, mais tout le monde n'est pas artiste.
Bémols : quelques fautes typo : des ' remplacés par des 4, un renvoi de ligne en trop, un r manquant, et peut-être d'autres.
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ses histoire un homme or du commun, ses son histoire qui va nous faire ouvrir les yeux sur la vie carcérale, vie d'une cavale, etc
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Le 5 septembre 2012, à 15h32, sur le parking isolé d’une petite route de montagne, près d’un petit village de Haute Savoie, a eu lieu un sanglant quadruple meurtre. Cette tuerie deviendra dans tous les médias « La tuerie de Chevaline ».
« L’affaire chevaline », d’où le titre de ce livre, n’a à ce jour jamais été élucidée. Les auteurs qui ont repris toute l’enquête, nous proposent de suivre avec eux, toutes les pistes explorées par la gendarmerie. Les victimes sont au nombre de 4, Saad Halili, son épouse, et la mère de cette dernière, abattus dans leur véhicule, et un cycliste Sylvain Mollier. Zainab Halili, 7 ans, la fille du couple sera retrouvée à l’extérieur du véhicule, une balle dans l’épaule et frappée à coup de crosse de révolver et sa petite sœur de 4 ans Zeena, retrouvée saine et sauve, plusieurs heures après le crime, sous la jupe de sa mère décédée, dans la voiture.
Les auteurs, nous détaillent toutes les pistes suivies par les enquêteurs. En ce qui concerne la famille Halili, ils explorent leurs vies de famille et professionnelles, et ce du Royaume Unis, jusqu’en Irack ; vengeance familiale sur fond d’héritage ou, espionnage, tout est scrupuleusement décortiqué, et analysé, sans résultat.
Puis, suite au travail des techniciens en identification criminelle sur le terrain, il est apparu que c’est le cycliste, Sylvain Mollier, qui aurait été tué le premier de plusieurs balles. A partir de ce constat, c’est la vie de cette victime qui est passée au crible, et la famille Halili se serait trouvée là, au mauvais moment, selon l’expression consacrée. Mais là encore, l’enquête ne donne rien, aucune preuve.
Serait-ce alors, un crime de hasard, l’œuvre d’un fou, ou encore d’un tueur en série, Imen Ghouali et Bredan Kemment, ont interrogés des témoins,, des proches des victimes, mais aussi des enquêteurs et des magistrats, et nous proposent une toute dernière piste.
Pour la découvrir, il faut lire ce livre passionnant. Mais, « la tuerie de Chevaline » hautement médiatisée, a rejoint à ce jour, la longue et terrifiante liste des « cold case ».
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Dans ce livre, on apprend pas mal de choses entre football et grand banditisme. Notamment dans le sud de la France sans nommer bien sur ;-)
En plus, la presse a parlé de la fameuse brise de mer concernant un procés.
Des grands du foot sont concernés par ce livre aussi.
en résumé, un livre très intéressant sur le monde du foot et de l'argent, sur le monde caché des agents de joueurs. A lire
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Reportage intéressant pour qui s'intéresse au foot ; de sacrées anecdotes !
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Enrichissant
Bonjour,
3 étoiles, car malgré que l'ouvrage soit très intéressant : il est couteux, des références anciennes (publication 2010; exemple : les blogs ne sont plus à jour), un peu de réchauffer ou du déjà vu avec d'autres livres, parfois un peu brouillon dans certaines scènes de la vie courante. Le ton employé est, à mon goût, souvent trop triste.
Cependant, cela reste un très bon documentaire, nous y apprenons et découvrons toujours quelques choses et c'est aussi une mine de richesse en information : une bonne idée pour le Lexique et le Glossaire, les chiffres (hélas plus à jour) et syndicats pour une personne qui découvre le milieux.
Enfin, nous retrouvons encore une dénonciation du système, un job point facile et délicat, ou parfois il est plus facile de laisser courir au final l'accusé au détriment des victimes et du métier, la société est devenue ainsi... Le lecteur est projeté dans ce milieu, merci à l'auteur.
Christelle.
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Le 12 mars 2003, Antonio Ferrara signe la plus extraordinaire des évasions. Un commando vient l'extraire de prison au bazooka et à la kalachnikov. Le petit délinquant de cité s'est mué en truand médiatique. Un nouveau Mesrine.
Depuis la parution de la première édition de ce livre, de nouveaux documents, des témoignages inédits, sont venus enrichir la saga du gangster. Antonio Ferrara, le roi de la belle apporte des révélations sur les meurtres de " Francis le Belge ", la fin du gang corse de la " Brise de mer " et sur ceux qui ont voulu abattre son ancien conseil, Karim Achoui, l'avocat du milieu.
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S.O.S Police est un recueil de courtes histoires sur le quotidien des forces de police, de la police en tenue. Ces policiers et policières qui sont au plus proche des citoyens, jouent tous les rôles auprès d'une population variée qui n'a souvent aucun respect pour leur travail. Dans nos banlieues ou dans nos campagnes, ils côtoient la misère humaine, toute la misère.
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