"Lorsque j'étais gamin il y avait ces vieux disques noirs en sursis et ce logo d'une marque célèbre figurée par un petit chien et le grand pavillon des premiers phonographes. Pavillon aussi grand que le génie utilisait au pire de sa maladie, au fond de son trou: .Dialogue de sourds. le chien écoute Beethoven qui tend l'oreille au chien."
"Berlioz n'est pas Hugo. Personne ne le craint, peu nombreux sont ceux qui l'apprécient. La France aime les livres mais ne comprend pas si bien la musique. Il se sent proscrit sans l'être, il n'a rien d'un héros, on ne reconnaît pas assez son génie, il vit comme en exil dans son propre pays…"
Berlioz ne semble pas avoir eu une adresse parisienne particulièrement sienne. Il en change une vingtaine de fois sa vie durant. Les choses extérieures et matérielles importent peu pour lui. Ainsi il compose dans des endroits inconfortables. Toujours locataire, il n'y a pas de lieu pour lui... il porte son église - la musique - en lui.