AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Caroline Ellen (69)


Un homme aura beau donner de riches habits et des tas de colifichets pour orner une vieille truie, il restera incapable de cacher le fumier qui est sous elle.
Commenter  J’apprécie          40
L’amour, c’est toujours une histoire de malheur.
Commenter  J’apprécie          40
Hallucinée, comme ces explorateurs qui parcouraient l’Afrique à la recherche des sources du Nil, des sources de la vie. Après avoir passé des mois à marcher dans des contrées inconnues, au milieu de peuplades hostiles, ils s’arrêtent, épuisés et hagards, devant un grand lac. Ils se disent, c’est là. Garance se dit la même chose. C’est là. Les sources de la vie.
Commenter  J’apprécie          40
Le vide est toujours plus rassurant que la peur.
Commenter  J’apprécie          40
Les préservatifs, un vieux conseil de son père. Un des rares qu’il ait écouté. Parce qu’avec les filles, on ne sait jamais. Surtout si elles te jurent leurs grands dieux qu’elles prennent la pilule.
Commenter  J’apprécie          40
Si tu ne désirais que le bien, et si ta bouche ne prononçait rien d’impur, la honte quitterait tes yeux, et tu parlerais sans la moindre gêne .
Commenter  J’apprécie          30
On a toujours l’air con quand on doit partir avec une chaussure en moins.
Commenter  J’apprécie          20
On ne fait pas d’un percheron un cheval de course.
Commenter  J’apprécie          20
L’ennui, dans notre petite vie, c’était qu’il y avait des trucs vraiment ennuyeux. Comme d’aller bouffer chez ses amis. Vraiment, c’était grave chiant. A part Olga, qui était notre copine commune, j’avais commencé à rencontrer les autres amis de Fred. Et vraiment, ils étaient chiants à mourir. Déjà, j’avais commencé à remarquer que Fred, il n'avait pas trop le sens de l’humour. Enfin, ce n’était pas son truc. Il savait être réceptif. Il pouvait rigoler quand je sortais quelque chose de drôle. Mais tout seul, il ne savait pas faire. Comme s’il était handicapé. Moi, je n’avais pas trop l’habitude.
En général, j’étais toujours avec des gens un peu marrants, un peu originaux, ou même carrément déjantés. Même Olga, sans se forcer, elle pouvait être ultra rigolote. Enfin, à cette époque-là. Et mes copines hétéros, avec lesquelles on allait partir en stage de tennis, elles étaient aussi super marrantes.
Commenter  J’apprécie          10
Elle n’avait jamais imaginé ça dans ses rêves les plus fous. La Grande Jojo, jalouse. Désormais, tout pouvait arriver. C’était purement sublime de constater que cette grande fille plutôt lymphatique, qui ne faisait preuve d’une énergie inépuisable que dans des circonstances très précises, était capable d’exprimer sa passion autrement qu’en baisant. Léa savourait l’instant avec un plaisir inégalé.
Commenter  J’apprécie          10
Il vaut mieux arriver en retard, qu’arriver en corbillard  !
Commenter  J’apprécie          10
D’abord, en tout premier intérêt prioritaire, il y avait les livres. Tous les livres. Tous ceux qu’elle dévorait depuis qu’elle savait déchiffrer ces signes mystérieux qui racontaient des histoires belles comme des rêves qui vont se réaliser. Et d’autres, plus moches, comme histoires. Trop moches pour qu’on ait envie de les voir se réaliser. Mais plus vraies, aussi. Beaucoup plus vraies. Ça, Léa s’en rendit compte en grandissant.
En tout cas, certains livres lui avaient appris qu’elle n’avait aucune raison de se mépriser ou d’avoir honte de ce qu’elle pouvait ressentir pour d’autres filles. Ceux-là, évidemment, il n’y en avait pas des tonnes, mais ils lui avaient suffi pour intégrer parfaitement les perspectives qui s’offraient à elle.
Commenter  J’apprécie          10
En plus, pour son père, le bac suffisait largement pour trouver un mari, et au pire pour trouver du travail si personne ne voulait l’épouser dans les prochaines semaines. Il y eut de nouvelles concertations. Les passions s’atténuaient doucement de part et d’autre. Ils réussirent enfin à se parler sans s’énerver tout de suite, crier et claquer les portes.
Finalement, la vanité paternelle étant malgré tout flattée d’avoir une fille bachelière, il fut décidé d’un compromis que Léa finit par accepter comme une porte de sortie plutôt honorable. Son père lui donna le choix entre des études de français ou d’anglais. Comme elle avait un bac littéraire, ça limitait les choix. Surtout pas d’italien, ça ne servait à rien. Et puis, elle le parlait déjà, vu que c’était sa langue maternelle. En trois ans, avec une licence, elle pourrait devenir prof. L’honneur serait sauf.
Commenter  J’apprécie          10
Dans sa famille d’émigrés italiens, elle était la quatrième de sept enfants. Enfin, sept… sa mère en aurait bien fait d’autres, mais c’est son père qui avait dit stop. Même avec les allocs, les mômes tant que ça bosse pas c’est plutôt un handicap. Parce qu’il faut que ça bosse et que ça trouve un travail sérieux. Genre maçon, par exemple, ou alors soudeur, ou bien boulanger ou encore électricien. Ou même fonctionnaire. Enfin, des vrais métiers, quoi. Seulement pour les garçons, bien sûr.
Parce que les filles, ça doit se marier et procréer. Faire bonne au foyer, comme leur mère.
Commenter  J’apprécie          10
Finalement, on avait quelques points communs. Comme moi, il aimait les filles et les bouquins. Je lui ai fait lire un de mes manuscrits. Il a dit, c’est pas terrible, on dirait un cahier de vacances.
Bon j’ai compris que j’avais encore des progrès à faire et j’en ai plus parlé.
Il aimait bien les aquarelles et moi aussi. Mes aquarellistes préférés s’appelaient et s’appellent toujours Delacroix, dans sa période marocaine et plus que tout Hugo Pratt, dans toutes ses périodes. J’adorais copier ses femmes éthiopiennes, ses paysages, ses personnages en uniformes anglais, allemands, italiens.
J’adorais tout chez lui et je pouvais passer des week-ends entiers à essayer de le copier.
Commenter  J’apprécie          00
Pour un mec, il baisait plutôt bien, pas juste j’te mets ma queue et je jouis. Quoique, te faire agrafer, scotcher, clouer au mur quand tu rentres du ciné, même pas le temps de respirer, juste d’avaler quelques bouffées d’oxygène, c’était plutôt agréable, comme pied quand t’étais synchro
Commenter  J’apprécie          00
...on a fait l’amour comme jamais. Une nuit parfaite. Idéale. Comme si, pour nous, la vie commençait cette nuit-là. Pour moi, c’était la naissance d’un nouvel espoir. Je l’ai quittée, le dimanche soir, pour retrouver Fred. Ça m’a déchiré le cœur. Elle me manquait plus que tout.
Commenter  J’apprécie          00
Elles étaient là comme des fantômes malveillants qui traînaient leur mal de vivre dans le seul endroit, où croyaient-elles, elles pouvaient s’affirmer. Alors on sombrait dans le sordide. Dans l’horrible. Dans l’immonde. Dans l’hideux. Pour un peu qu’un couple de filles nouvelles venues mettait les pieds là-dedans, elles étaient sûres de finir la nuit en fight.
Et elles avaient toutes les chances de se détester à vie après cette nuit-là. Parce qu’il y avait toujours une ou deux décérébrées pour venir les chauffer et draguer la première des deux qui donnait le moindre signe de faiblesse. Je les avais vues fonctionner. Toujours les mêmes qui adoraient foutre la merde. Toujours les mêmes jusqu’à ce qu’elles se mettent hors-jeu toutes seules.
Commenter  J’apprécie          00
Elle avait un look que je kiffais trop. Tailleur strict, chemisier blanc, veste droite, jupe droite aussi, à peine au-dessus du genou. On aurait dit qu’elle venait faire le catéchisme à une classe de sixième. Et petit à petit, la chaudasse qui couvait en elle se révélait brutalement. Avec sa collection de godes pas tristes pour finir la nuit. Enfin, bon, à chacun ses fantasmes. A cette époque-là, elle était le mien, malgré moi, évidemment. Même si j’étais archi consentante.
Ce qui me fatiguait avec elle, c’était qu’elle essayait de me tester en permanence. Oui, ça, ça me fatiguait terrible. Et plus ça me fatiguait, plus ça l’excitait, cette folle. Et plus ça l’excitait, plus elle me chauffait. Le plan c’était d’allumer d’autres filles quand j’étais avec elle, ou de me relater des rencontres qui laissaient supposer une fin sexuellement inadmissible pour moi et très satisfaisante pour elle.
Commenter  J’apprécie          00
Adrienne avait retrouvé avec bonheur le rythme de vie d’une célibataire qui redécouvre la liberté. Rentrer à l’heure qu’on veut sans avoir besoin de se justifier surtout si on vient juste de se faire un ciné ou un restau avec des copines.
Regarder la télé comme on veut quand on veut. Pareil pour la musique. Pareil pour les courses. Pareil pour la lessive. Pareil pour tout.
Commenter  J’apprécie          00



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Caroline Ellen (20)Voir plus

Quiz Voir plus

Des souris et des hommes - John Steinbeck

Comment s'appellent les deux personnages principaux ?

Lennie et Auguste
Slim et Lennie
Slim et Curley
George et Lennie

14 questions
605 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}