Jay Asher and Carolyn Mackler discuss The Future of Us
Je déteste le français pour une tonne de raisons. Déjà, j’y suis nulle, ce qui est très frustrant, car ça plombe mon excellente moyenne générale. Je peux passer la soirée à potasser mes verbes irréguliers. Quand je me réveille le lendemain, j’ai l’impression que mon cerveau a fui et que tout s’est répandu sur l’oreiller.
Je rappelle toujours aux parents de mes patients que leurs enfants ne sont plus des enfants. Ce sont des êtres complexes, des individus indépendants qui ont des besoins, des désirs à reconnaître et à respecter.
On lit parfois sur les visages comme dans un livre ouvert, mais le sien est un journal intime relié de cuir et fermé à double tour par une clé perdue depuis longtemps.
Et voilà ! Pour la première fois de ma vie, quelqu’un qui n’est pas médecin me touche la poitrine. Il effleure ma peau, c’est si bon que j’en perds le souffle.
Je déteste attirer l’attention. Notamment parce que je suis la seule grosse d’une école où souvent les filles pèsent, disons, deux kilos toutes mouillées.
On ne parle jamais trop à ses adolescents, même si c’est difficile, même si les sujets sont controversés ou tabous.
La meilleure façon d’habiller mes rondeurs, c’est de les planquer sous des couches de vêtements amples.
Ne te mets pas au régime pour faire plaisir aux autres.
On dit qu’on devient psy pour comprendre sa vie.
Bizarrement, on n’apprend qu’à parler du mauvais temps, genre « Il fait froid » ou « Il y a du vent ».