Caterina Mognato

Les grands Classiques de la Littérature en Bande Dessinée est une collection aux nombreux tomes, parus chez Glénat. Je les découvre petit à petit, seulement quand j'ai lu l'œuvre originale avant (je ne tiens pas à ce que les adaptations me spoilent). Le tour est venu pour Croc-Blanc, puisque j'ai enfin lu le roman de Jack London en février dernier. Et si je suis conquise par les dessins, je le suis beaucoup moins par le scénario.



Car en effet, s'il est fidèle à l'histoire originale, dans le sens où les auteurs n'ont pris aucune liberté et ont suivi scrupuleusement le déroulement des événements, il en est quand même sacrément raccourci. Il manque à mon sens bon nombre d'éléments importants, de ceux qui pourraient expliquer et mieux comprendre les changements de comportements du chien-loup au fil des épreuves qu'il traverse. Les étapes essentielles y sont (vie sauvage, avec les Indiens, avec Beauty Smith, puis avec Weedon Scott), mais on passe vite fait de l'une à l'autre, sans s'y attarder, en passant à la trappe beaucoup d'évènements qui n'étaient pas anodins dans le roman.



Mais après tout, je peux comprendre : cette BD n'a que 58 pages, il ne pouvait en résulter qu'un résumé bien trop succinct. C'est un peu de ma faute aussi, j'aurais dû m'y attendre et m'y préparer.



En revanche, j'ai été subjuguée par les dessins, qui sont superbes, finement détaillés et joliment colorisés, très réalistes et minutieux, tant pour les différents paysages/décors, ameublement, tenues vestimentaires que pour les caractéristiques des personnages. Les traits des êtres humains comme des animaux font preuve de finesse et de précision. Les différentes physionomies et expressions, les regards, les gestuelles, les émotions diverses par lesquelles ils passent sont évocateurs. Les planches et cases sont bien remplies, il n'y a pas beaucoup de blanc (si ce n'est celui de la neige), il y a une foultitude de petits éléments et détails grâce auxquels on peut se permettre de s'attarder, afin de ne pas avancer trop vite dans une histoire qui justement se déroule trop rapidement.



Pour qui a encore le roman bien en tête (et comment l'oublier ?), le scénario se veut décevant mais il se rattrape grâce aux dessins soignés, minutieux, somptueux, lumineux. Ils ne font pas tout certes mais n'empêche, c'est un régal pour les yeux.

J’aime beaucoup les romans de Jack London et lorsqu’une amie m’a parlé de cette BD, je m’en suis réjouie par avance. C’est donc avec joie que j’ai lu cet album, bien trop court à mon goût mais ça, c’est toujours la frustration de ce genre. J’ai lu l’oeuvre originale il y a bien longtemps, je devais être au collège. Ceci dit, j’ai retrouvé l’histoire dont je me souvenais, celle de ce chien-loup qui va connaître la violence des hommes, devenir impitoyable puis retrouver confiance auprès d’un nouveau maître.



Le scénario est découpé en 4 parties correspondant aux passages cruciaux du roman et à l’évolution de Croc-Blanc. Les couleurs sont représentatives et s’ajoutent à l’atmosphère pesante du grand nord.



Le dossier à la fin de cette BD est fait en collaboration avec Sylvie Girard-Lagorce, écrivain et journaliste. Je l’ai trouvé très intéressant dans la mesure où il permet de se faire une idée sur la vie de Jack London et sur la genèse de Croc-Blanc.



Est-il utile d’ajouter que j’ai aimé cette vision du roman ?
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Ah, que de souvenirs...j'avais étudié cet ouvrage alors que je venais de rentrer au collège et là, j'ai pris un immense plaisir à le (re) découvrir sous sa forme adaptée en bande dessinée. Adapté par Caterina Mognato et Dabilo Loizedda (la première pour l'adaptation et scénario et le second pour le dessin) sur demande du journal le Monde, ces derniers ont réussi à rendre l'atmosphère générale, même si à mon goût (ce qui explique que je n'ai pas mis la note maximale), il y a un peu trop de coupures. Les grandes lignes sont néanmoins bel et bien présentes, à savoir l'attitude infernale de Tom Sawyer et de son meilleur ami Huckleberry Finn, l'assassinat de Joe l'indien et la fausse accusation, le trésor caché et tant d'autres choses encore, moult petits détails que je ne souhaite pas vous raconter, persuadée que vous connaissez tous l'histoire. Si ce n'est pas e cas, il n'est jamais trop tard et ce dernier (le roman d'origine j'entends) faisant partie d'un des plus grands classiques de la littérature américaine, il vous est incontournable de le découvrir et de le faire découvrir autour de vous.



L'avantage avec cette adaptation en bande dessinée, est qu'elle permettra peut-être aux passionnés du 9 e art ou encore aux plus jeunes l'envie de le découvrir. de plus, chose non négligeable, se trouve en fin d'ouvrage un dossier d'une dizaine de pages avec des éléments autobiographiques sur l'auteur, sur la genèse de l'oeuvre de Mark Twain avec quelques passages de cette dernière. Bref, j'ai été une nouvelle fois conquise malgré le fait que cela soit trop court et ne peux que vous recommander de lire ou relire (rien que pour le plaisir) le roman initial ainsi que cette bande dessinée qui le retranscrit assez fidèlement !

Je loue une nouvelle fois l'initiative du journal Le Monde qui, grâce à Caterina Mognato pour l'adaptation et le scénario et à Andres José Mossa pour le graphisme rend hommage à l'un des plus grands auteurs, du XIX e siècle, Alexandre Dumas. Pour preuve, même deux siècles plus tard, les lecteurs ne s'en lassent pas...

En adaptant ce roman en bande dessinée avec sa collection "Les grands classiques de la littérature en bande dessinée", Le Monde permet à tout un chacun, passionnés du 9 e art ou simples curieux, de (re) découvrir ces grands chefs-d'oeuvre et pour cause, "Les trois mousquetaires" en est indéniablement un.



Comme tous ici, je connaissais bien entendu l'histoire de D'Artagnan et de ses mousquetaires mais j'avoue à ma grande honte que je la connaissais mal, ne l'ayant encore jamais lu dans son intégralité (contrairement à d'autres œuvres de Dumas comme "Le Comte de Mont-Cristo" que j'avais lu d'une traite étant ado. Bref, non seulement cette adaptation nous apprend comment D'Artagnan recontra ceux qui allait devenir par la suite ses amis jusque dans la mort et ce, pour l'honneur et la cause de Louis XIII, à savoir Athos, Aramis et Porthos, les fidèles mousquetaires du roi mais aussi comment il rejoignit leur troupe. Le lecteur apprend aussi l'histoire des ferrets que le roi avait offert à son épouse Anne d'Autriche et comment, en les offrant à son amant, elle a faillit se corrompre. Comment une telle histoire a-t-elle pu la mettre en péril ? C'est à cause de la perfidie du cardinal de Richelieu et de sa fidèle espionne Milady de Winter...Heureusement, les non plus trois mais dorénavant quatre mousquetaires du roi étaient là pour sauver l'honneur !



...mais si vous voulez en savoir plus, je ne peux que vous inciter à lire soit cette adaptation et à la faire découvrir autour de vous ou comme moi à vous (re) plonger dans l'oeuvre de Dumas...le mieux étant encore de faire les deux !

Je loue bien entendu une nouvelle fois l'entreprise du journal Le Monde avec sa collection "des grands classiques de la littérature en bande dessinée", permettant à un plus large public de connaître ou des redécouvrir ces chefs-d'ouvre de la littérature mais j'avoue qu'ici, j'ai été un peu frustrée. En effet, il y a trop de coupures. Certes, ce n'est pas la faute de Caterina Mongnato pour l'adaptation et le scénario car elle était bien obligée de condenser l'histoire de Croc-Blanc en 46 pages seulement pour s'adapter au format de la bande dessinée mais dans ce cas, pourquoi ne pas l'avoir fait, comme nous l'avons vus pour d'autres adaptations, en deux tomes ? Cela aurait été préférable ! Est-il encore nécessaire que je raconte brièvement l'histoire de Croc-Blanc ? Je ne le pense pas mais quelques mots néanmoins histoire de réveiller vos vieux souvenirs de lecture !



Croc-Blanc est un chien-loup (plus loup que chien d'ailleurs) qui n'a jamais réellement connu l'esprit de meute. D'abord "adopté" avec sa mère par Castor-Gris, l'homme ç la peau rouge, Croc-Blanc apprend alors la loi des hommes : "Si tu ne peux pas être le plus fort, sois le plus malin et le plus rusé" mais aussi d'autres enseignements auprès de son futur maître qui ne lui enseignera que haine et rage en le lançant dans des combats contre d'autres animaux. Sa lutte avec un bouledogue faillit lui être fatale si il n'y avait pas eu Weedon Scott...



L'amour entre un loup et un homme ou plutôt entre un homme et un loup qui comprendra enfin ce que signifie réellement la bonté humaine (oui, oui, elle existe encore) et qui sera prêt à le défendre jusqu'au bout, quitte à y laisser la vie !



Une bande dessinée admirablement bien mise en valeur par les dessins de Walter Venturi et la mise en couleurs de Minte Studio et que je ne peux que vous encourager à découvrir et à faire découvrir, même si vous pourriez, tout comme moi, déplorer que ce volume ne soit pas plus conséquent. Pour la défense du journal, instigateur de cette adaptation, se trouve en fin d'ouvrage un dossier dans lequel sont relaté les grandes lignes de la vie de Jack London ainsi que la trame de l'ouvrage, un peu plus détaillé, quoique, encore une fois, trop condensée et c'est fort dommage !

Cette adaptation du roman Les aventures de Tom Sawyer de Marc Twain annonce une série d’autres œuvres destinés aux plus jeunes lecteurs (La Guerre des boutons, Jacquou le Croquant, Les malheurs de Sophie, Les petites filles modèles, Alice au pays des merveilles). Bien évidemment, les adultes trouveront aussi ici leur bonheur.



Cette adaptation est audacieuse, dans le sens où le scénariste opère des choix qui peuvent être discutés. La première centaine de pages du roman est ici résumé à sa plus simple expression. Ce choix apporte de la fluidité mais il occulte la partie la plus sombre du personnage de Tom Sawyer (son côté manipulateur, les sévisses infligés aux animaux, les rapports violents avec ses camarades…). Même l’histoire d’amour est ici réduite à sa plus simple expression.



L’histoire se consacre donc entièrement sur la partie aventureuse du roman. Tout cela est dynamique, plaisant, se laisse lire avec grand plaisir… mais il n’en demeure pas moins que l’adaptation reste incomplète. Il n’y pas ici d’ouverture vers la morale ni l’apprentissage. La fluidité a donc son prix…



Les dessins sont sympathiques. Ils sont plaisants à l’œil et répondent bien à ce que l’on attend d’eux : nous faire découvrir une autre époque et d’autres lieux. Les passages dans la grotte sont tout aussi réussis et le jeu d’ombres est apprécié à sa juste valeur. Les enfants sortent les grands vainqueurs de cette adaptation car leurs traits sont beaucoup plus travaillés que ceux des adultes.



Les explications laissées en fin d’ouvrage sont tout à fait adaptées. Elles insistent principalement sur la vie de l’auteur, sur l’œuvre et ses adaptations. Soyez prévenus : vous aurez envie de découvrir la suite des aventures que vous soyez jeune lecteur… ou plus expérimenté.



En somme, voici une adaptation réussie, qui opère certains choix qui peuvent donner lieu à débat. Il s’agit d’un bon support à partager pour découvrir une œuvre qui mérite d’être connue.

*** Quelque part dans le Wild ...***



En 1906, Jack London écrivait la magnifique mais terrible histoire de Croc_Blanc, mettant l'accent sur la cruauté humaine, avec un bel "happy-end".

Ici on retrouve l'histoire de Croc-Blanc en bande dessinée, lors des trois principales étapes de sa vie.



Sa naissance d'une mère louve rousse, dans une réserve indienne dans le Grand-Nord Canadien, le chiot, seul rescapé de la portée, sera revendu dans une autre tribu indienne, où il subira la violence, car Croc-Blanc est un loup, et un loup, ce n'est pas un chien : c'est un prédateur !

Puis, famine oblige, il sera vendu pour quelques bouteilles de whisky à un chercheur d'or : Beauty Smith. Ce dernier destine Croc-Blanc aux combats de chiens. Le trappeur, s'enrichit jusqu'à ce que Croc-Blanc perde un combat avec un terrible Bouldogue. Croc-Blanc est entre la vie et la mort.

Sauvé de justesse par le fils du Juge de l'Etat de Californie, Croc-Blanc intègre une famille unie et aimante, il sera sociabilisé, échappant à la cruauté des humains.



Le graphisme de cette bande dessinée est somptueux. Les dessins sont superbes. L'histoire de Croc-Blanc, reste toutefois une histoire très violente, les planches parlent d'elles-mêmes, et je ne pense pas qu'elles soient destinées à un très jeune public.



A découvrir ...

Une adaptation du roman de Jack London en BD plutôt intéressant. le récit est très fidèle au roman mais l'inconvénient est une histoire qui va à 100 à l'heure. Difficile de s'émouvoir ou de plonger dans l'histoire avec un récit qui est si rapide et avec peu de dialogues. On a l'impression d'un long résumé qui manque d'empathie et qui mérite d'être entrecoupé d'un peu plus de « scènes de vie » pour être plus vivant.

Évidemment, c’est toujours là que le bât blesse, comment adapter un roman de plus de 200 pages en 46 pages de dessins tout en gardant l’essence même du roman et sa qualité ?

Malgré cela, c'est une adaptation tout de même intéressante et réussie car elle respecte l'oeuvre originale et le petit dossier en fin d'album apporte un vrai plus (biographie de l'auteur, histoire de l'oeuvre, contexte historique).

Cette collection des grands classiques de la littérature en bande dessinée est donc plutôt réussie car elle permet une vrai (re)découverte de ces oeuvres mythiques.

Nous voici devant l’adaptation du grand roman de Jack London, « Croc-Blanc » en bande dessinée. Cette adaptation est fidèle au roman mais en si condensée qu’elle en perd tout son essence. Il aurait fallu davantage de pages à l’auteure pour mieux adapter ce roman en BD.



Le plus intéressant de cette proposition se situe dans le dossier en fin d’album, en trois parties : une biographie de Jack London, une présentation du roman « Croc-Blanc » et un zoom portant sur « le loup : peur et fascination ».



Je suis assez mitigée sur cet ouvrage, il ne fait pas, à mon sens, honneur au roman de Jack London.

Dans la collection des adaptations en BD des grandes œuvres de la littérature, voici les Trois Mousquetaires, D'Alexandre Dumas, mais en est-on bien certain ? Rien n'est moins sûr puisque le dit Dumas utilisait pas mal de nègres comme le rappelle le dossier documentaire qui n'est pas mal fait. Côté bande dessinée : le dessin est élégant et agréable. C'est le rythme de la narration qui pêche. Le tout manque de fluidité. On a l'impression de passer d'un épisode à l'autre plutôt brutalement.

Dans la collection des grands classiques de la littérature adaptés en BD par les éditions Glénat en collaboration avec le Monde, voici Tom Sawyer... Je n'ai jamais lu l'original, mais la lecture du dossier documentaire en fin d'album et le volume même de la BD laissent aisément deviner que des coupures ont été faites tout en maintenant la trame générale.Le rythme s'en ressent quand même un peu. C'est certainement dans les passages coupés que la saveur du roman se tient en partie puisque le but est quand même de souligner l'espièglerie de Tom. Les dessins et la mise en couleur sont très bons. Le dossier nous apprend beaucoup sur Mark Twain.

C'est une bande dessinée et sur le plan graphisme rien à dire ;

Par contre le scénario est en dessous de tout et constitue une injure au récit d'Alexandre Dumas .

Aucun fil conducteur et aucune logique de déroulement de l'histoire . On saute du coq à l'âne , page après page et je doute fort qu'une personne qui n'a pas lu l'œuvre d Alexandre Dumas se retrouve dans ce récit décousu ..;

Les différents tomes de cette série de BD ne se valent pas tous, c'est même tout l'un tout l'autre...



Celle-ci fait partie de celles qui sont réussies !



Les illustrations sont très bien et on peut facilement suivre le cours de l'histoire sans avoir lu l'oeuvre de Dumas.

Un tome très sympathique, à l'image du petit Tom Sawyer !



J'aurais aimé qu'il soit plus long pour gagner en détail sur l'histoire.

Je découvre cette série de BD inspiré des grands classiques de la littérature, et je dois dire que je me suis régalée !



Les illustrations sont vraiment très jolies. Une réussite.



Un bon moyen de (re)découvrir en image de beaux intemporels.