"_Si tu avais hérité de la ferme de Bonal, nous aurions pu la convaincre de te choisir. Mais maintenant que tu n'as plus rien...
_Je n'ai pas rien, Lina ! J'ai mon courage et je t'ai, toi ! Peu ont autant que ça."
"-Sûr que ça peut pas être victoire tous les jours, hein...
_C'est ce qui en fait la prix !"
J'avais lu ce classique lors de mes études en tant que "texte fondateur" et j'avoue que j'ai pris énormément de plaisir à le redécouvrir, adapté en forme de bande-dessinée par Christophe Lemaine et Miguel Lalor Imbiriba, initiative du journal Le Monde. Pas facile d'adapter une telle oeuvre, véritable monument de la littérature grecque en un peu plus de 50 pages tout en la mettant en images mais je dois dire que ce pari extrêmement risqué est on ne peut plus réussi ici. en espérant qu'avec cette ouverture à un plus large public, il donne envie de découvrir à ceux et celles qui ne l'auraient pas encore lu l'ouvre (ou disons les œuvres) d'Homère (si j'osais je mettrais un "s" car il est vrai que là encore, le ou les auteurs restent plus qu'incertains, mais ne désacralisons pas une si belle oeuvre ! Une histoire d'aventure, de rencontre avec des dieux tout autant bien cruels que bons mais plus que tout une véritable histoire d'amour : celle que Pénélope porta à son mari durant plus de 20 ans, sans songer à se remarier et trompant ses nombreux prétendants afin de les faire patienter. A découvrir et à faire découvrir !
"_Et là, tu vois, à droite, c'est la constellation du Pinard. Si tu relies toutes les étoiles, ça fait comme une grande bouteille de vin.
Et cette bouteille céleste nous renverse le vin de la nuit sur la tête pendant qu'on dort.
_Et c'est pour ça qu'on rêve ?
_Tout juste, canard."
« Il en résulte qu’il n’est point de condition si misérable où il n’y ait du positif. » (p. 15)
- Et vous Monsieur Silver, vous en avez fréquentés des pirates ?
- Et pourquoi des pirates se seraient-y'encombrés d'un tournebroche comme moi ?
« Au début j’avais craint qu’il fût le marin unijambiste du capitaine Bill. / Moi aussi, je l’ai soupçonné, mais ce cuisinier si jovial n’a vraiment rien d’un flibustier. » (p. 20
Quinze marins sur le bahut du mort, Yo-Ho-Ho et une bouteille de rhum !
Pour le traverser sans me noyer, je dois me vider de toutes mes larmes. C'est le seul moyen.
Alors je pense à maman. Et toutes mes larmes sortent et m'entourent pour me protéger.
- Et là, tu vois, à droite, c'est la constellation du pinard. Si tu relies toutes les étoiles, ça fait comme une grande bouteille de vin. Et cette bouteille céleste nous renverse le vin de la nuit sur la tête pendant qu'on dort.
- Et c'est pour ça qu'on rêve?
- Tout juste, canard.