Catherine Castro

Lu en 2021. Une bande dessinée qui nous sensibilise au sujet de la transidentité de façon aussi poétique (iconographie) que pédagogique. Un ouvrage à transmettre, nécessaire, porteur de tolérance et d'espoir.

À travers les mots, les pensées et la souffrance psychologique de Nathan, nous partageons tout son parcours initiatique, difficile et courageux : entre mal-être intérieur, préjugés sociétaux, révélation aux proches et acceptation...

Une B.D touchante qui parle d'un garçon né dans le corps d'une fille. Les personnages sont attachants. Une lecture intéressante pour qui s'intéresse à comprendre la transidentité. On y découvre les questions que ces personnes se posent et les difficultés qui s'imposent à elles pour se faire accepter telles qu'elles sont et enfin pouvoir être elles-mêmes. C'est la deuxième B.D que je lis de cet auteur et une troisième me fait de l'oeil, je sens que je ne vais pas tarder à craquer ....

Bande dessinée sur le transgenre. Lila décide de devenir un homme (Nathan) avec le soutien de sa famille. Lila est une adolescente mais ne sent pas fille, elle décide de devenir un garçon. On suit son parcours, de la difficulté de s’accepter, d’être accepté par les autres. On voit aussi le point de vue de ses parents, de son frère et le parcours médical et administratif qui va suivre sa transformation.

Une magnifique BD inspirée d’une histoire vraie, où l’on suit la transition de Nathan du début à la fin de son adolescence.

C’est une histoire touchante, magnifiquement bien représentée par les dessins. Certaines planches, à la fois horrifique et glauque ajoutent un petit plus au dessin !

J’ai vraiment trouvé Nathan très touchant comme personnage, et très bien représenté.

Sa famille également.

La fin est très poétique et j’ai adoré suivre son itinéraire de transition.

Une ouverture du cœur de l'auteur qui a voulu nous partager, à ça façon, les ressentis, questionnements, les difficultés quotidiennes, émotionnelles et sociales qui sont souvent inconnus du grand public

Je conseil cette lecture facile et rapide à tout le monde

Nathan, né Lila, vit très mal dans ce corps de femme dans lequel il ne se reconnait pas, il décide d'assumer qui il est en demarrant les traitements necessaires à la transformation qui lui permettra d'avoir enfin un corps qui correspond à ce qu'il vit à l'intérieur.



Très bel ouvrage qui aborde le sujet délicat de la transition, surtout au niveau psychologique et sociale. C'est agréable à lire les illustrations sont douces et fluides, les dialogues réalistes.



Un livre qui ouvre les esprits, les discussions, les interrogations.
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Une bande dessinée qui retrace le parcours du jeune Nathan, de sa puberté lorsque son corps commence à changer et que les dictats de genres se font de plus en plus oppressants jusqu’à son changement d’identité civil qui le reconnait officiellement comme un homme. Cette BD aborde avec clarté les étapes clefs d’une transition FtM (female to male), en passant par l’injection de testostérone, le changement d’état civil ou encore les interventions chirurgicales.

Encore un sujet fort et d'actualité traité dans ce roman graphique : la transidentité, mais, plus largement encore, l'adolescence et ses changements si perturbants. Puberté, sexualité, amitiés et amours, les deux auteurs réussissent avec brio à aborder cette période épineuse avec un regard acéré et parfois quelques scènes violentes et choquantes. Un parcours difficile, que ce soit pour la personne transgenre ou son entourage avec un dénouement qui laisse entrevoir encore tout ce qu'il reste à parcourir.
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Planches magnifiques. Bravo!

Une superbe BD qui parle de transidentité.

Emouvant, touchant.

Je conseille vivement à tou.s.tes c.eux.elles qui veulent lire un témoignage, comprendre le ressenti, le chemin, ce long parcours que vivent les personnes trans pour se comprendre, se respecter, comment iels supportent le mégenrage des autres.

Allez, si t'as 30 minutes devant toi, t'en prive pas.

Cette bédé relate l'histoire vraie de la dysphorie de genre de Lila et de sa transition FtM vers Nathan. La narration s'étend du début de la puberté de Lila, âgée de 12 ans, jusqu'à l'obtention du baccalauréat de Nathan, lorsque sa réassignation est désormais ratifiée par l'Administration, sa mastectomie effectuée et sa thérapie hormonale suffisamment avancée pour que son apparence ait radicalement changé. Présentant un.e protagoniste qui s'est toujours senti.e garçon et qui éprouve de la haine pour son corps à partir du développement de ses seins, la majeure partie du récit se concentre sur la période qui précède sa transition, caractérisée par la tentative de conceptualiser, d'accepter et faire accepter à son entourage son statut de transgenre, dans le contexte douloureux et conflictuel de l'adolescence. Dans ce processus accompagné d'un fort désarroi intérieur qui est très bien rendu par certains événements-clés, l'on trouve néanmoins un environnement généralement bienveillant et soutenant, d'où l'homophobie est pratiquement absente, notamment de la part des adultes : parents aimants, enseignants compréhensifs, psychanalyste professionnel, petit frère complice, camarades dévoués, et d'abord la présence affecteuse-amoureuse de la meilleure amie Faustine, qui font de la problématique existentielle de Lila-Nathan une souffrance entièrement privée. Même le milieu des camarades d'école et des pairs est décrit comme si la transidentité était désormais un phénomène absolument accepté et entré dans les mœurs, ne provoquant au plus que quelques interrogations et jalousies au niveau du déroulement de la sexualité, par ailleurs épanouie, précoce, « déproblématisée ». Si une petite allusion à la difficulté d'acceptation qu'a le père de Lila-Nathan vis-à-vis de ses camarades de foot, et si Théo, son frère cadet, est prêt à se battre en réponse à une provocation de quelques caïds, aucune tension familiale n'est mise en avant dans ce cadre social qui semble être parisien et favorisé. Cette intériorisation de la problématique, ainsi que son idéalisation très optimiste sont peut-être un parti pris idéologique de l'autrice et/ou du/de la protagoniste, ou bien répondent-elles à un dessein de pédagogie qui refuse la victimisation mais ne correspond pas à la majorité des récits sur le sujet, même récents. Hormis ce défaut, j'ai beaucoup apprécié la progression rapide et légère de la narration, la justesse des dialogues et l'efficacité graphique.

Un livre tellement émouvant et qui témoigne de la réalité du début d'une transition. Passant de l'acceptation de soi même à la vision des parents qui évoluent au fur et à mesure du temps.



Ce livre est une parfaite retranscription du parcours trans autant pour la famille que le principal concerné.



Un livre à offrir à toutes les personnes, car il est informatif pour les proches, rassurant pour les personnes trans, explicatif pour les personnes qui veulent s'informer.

Curieux objet que ce recueil de nouvelles qui a pour objet de promouvoir quelques autrices françaises qui avaient pour mission d'explorer le thème commun de la féminité. L'entrée en matière m'a été pénible mais finalement, j'ai trouvé quelques nouvelles qui m'ont plu plus que d'autres, la dernière m'ayant paru la plus originale: elle a finalement racheté à mes yeux l'impression première. Au commencement, ce que je préférais, c'étaient les photos avec certaines qui, comme les nouvelles, me plaisaient plus que d'autres. À la fin, je ne sais plus: je ne garderai sans doute pas un souvenir impérissable ni des autrices, ni du photographe.

C'est évidemment important d'avoir un maximum de récits sur la transidentité. Néanmoins, j'ai été gênée par quelques éléments qui m'ont empêchée de rentrer dans l'histoire.



Tout d'abord d'où je parle : je suis une femme cis queer. Je raconte 2 secondes ma vie dont on se fout (mais c'est pour expliquer la suite) : au collège et même après, la "féminité" m'était complètement étrangère voire m'angoissait. J'avais la même sensation que ma mère me "déguisait" en fille. Pour autant je n'étais pas un garçon et je ne suis pas un homme.



Lire le récit de Nathan et la manière de montrer son entourage m'a donné l'impression d'être de nouveau au collège, sans avoir de place nulle part.



Car la féminité ne parle pas à Nathan mais on dirait qu'autour de lui, il n'y a que des filles jolies, "normalement" féminines. Et finalement, lui s'avère être un mec tout autant dans les normes qui fait des concours de piment, a les cheveux courts, une "b*te dans sa tête" (je cite) etc.

Les filles pas féminines, pas dans les normes physiques, paumées sur ce qu'il faut faire, les garçons "féminins", tout ça n'existe pas dans cet univers très binaire.

Ce n'est pas juste dommage pour moi, ça l'est aussi potentiellement pour tout un tas de gens, hommes, femmes, autres qui ne rentrent pas dans ces 2 cases rose / bleu.



Je trouve dommage de ne pas avoir été plus subtil, par ex. avec des personnages secondaires moins stéréotypés féminins, ou de ne pas avoir insisté sur le fait qu'après sa transition, Nathan restait le même. Par ex. son petit frère dit "Avant, j'avais une grande soeur qui me faisait + de câlins", comme si le fait de transitionner avait changé la capacité de Nathan à être tendre. C'est dommage parce que ça, encore une fois, c'est très stéréotypé.



Il y a eu également des reproches sur la violence montrée, l'insistance sur la transition chirurgicale, la fluidité qui n'est pas monnaie courante dans les processus de transition, et puis la fétichisation des corps trans constamment montrés dénudés (ya pas besoin). Mais les personnes trans sont plus à même d'en témoigner.



Voilà !

"Appelez-moi Nathan" de Catherine Castro et Quentin Zuttion



Nathan est né Lila, dans un corps de fille qui ne lui convient pas. Il n'aime pas grandir et voir son corps se transformer à l'adolescence. Sa sociabilisation est différente car on le genre au féminin, mais il se joint spontanément au groupe des garçons quand advient une séparation genrée.



Il décide alors de demander à être genré au masculin, comme le titre l'indique sobrement. On assiste à des petites scènes du quotidien (choix des vêtements, choix d'une coupe de cheveux...) qui génèrent des remarques, des tensions parfois, et permettent à Nathan de progresser dans sa transition, d'assumer sa transidentité. Nathan envisage ensuite, à seize ans, des injections de testostérone et une opération.

Il y a des incompréhensions, mais aussi des personnes soutiens qui aident Nathan à se réaliser, et donnent de l'espoir.

J'ai beaucoup aimé le dessin, qui peut parfois montrer les ressentis de Nathan avec une véracité assez crue. Le mal être est représenté d'une façon graphique.



Cette BD est inspirée de témoignages d'une famille.

Elle donne un exemple touchant de l'itinéraire d'une personne trans à l'adolescente, avec les réactions de son entourage.

Appelez moi Nathan (2018), est l'histoire du combat d'un trans, qui m'a réconcilié avec cette cause. Au début, on remarque pas mal d'ironie. le récit commence avec la piscine scolaire. Comment se mettre en maillot alors que ce corps dénudé n'est pas le sien? Les grandes double pages métaphoriques m'ont fait rire au début (bain de nichons...). Mais cela débouche hélas sur la violence/le dégoût de son corps! ... Ce qui nous mène à la scarification! C'est le déchirement... On dénonce ses coupures, il se sent perdu et trahis! Ah l'adolescence c'est jamais facile! "Je suis un garçon" je valide. Quand même, il est tombé sur un bon psychiatre, contrairement aux apparences. Ses parent vont ils l'accepter, finalement? Est-ce que ça finira bien? Qu'est ce que la normalité? J'aime bien cette "mode" où la personne couche une fois avec son/sa partenaire puis se rendent compte qu'ils sont mieux en tant qu'amis et ils restent ami, pas juste le "On reste amis?" super hypocrite... T'es un mec, Nathan! Vraiment, ce n'est pas la même chose Trans et Lesbienne.

Inspiré de faits réels, « Appelez-moi Nathan » est un album qui traite avec une grande sensibilité de la question du transgenre. Écrite et illustrée par Catherine Castro et Quentin Zuttion, la bande dessinée démontre qu’il faut avoir beaucoup de courage pour s’affirmer, et qu’il ne s’agit pas, comme beaucoup pourraient le penser, d’un phénomène de mode. Les auteurs ont réalisé cet ouvrage dans un but pédagogique pour expliquer à ceux qui s’y intéressent ou à ceux qui sont impliqués de près ou de loin ce qu’est la transidentité. L’aquarelle douce et le trait sensible permettent de traiter du sujet avec habileté et de transmettre un message plein d’espoir et de tolérance.
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Tu sais minou j'ai entendu quelqu'un dire de cette BD "ouais c'est pas mal, bon c'est un peu teen mais ça passe".



Alors si justement tous les teens lisaient Appelez-moi Nathan je pense que j'apprendrai vraiment à aimer les adultes de demain.



J'ai pris une claque. J'ai lu des choses que je savais déjà un peu et d'autres pas du tout. J'ai encore plus envie de faire attention quand je parle ou que je me ballade dans la rue ou à mon travail. Je trouve sain de lire des bd sur le genre parce que ça permet de s'accepter avec toutes nos questions d'identités même si on a pas les mêmes doutes sur plein de choses.



J'ai fait dédicacer par curiosité tout en sachant que ça allait forcément me toucher. Mais je crois que je vais la ranger et la sortir très souvent de ma bibliothèque pour la feuilleter le plus possible.



C'était vraiment vraiment bien.



Qui c'est qu'a lu déjà ?


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Cette bande-dessinée se base sur les témoignages d'un adolescent trans et de sa famille. On y suit l’histoire de Nathan, adolescent trans mal dans son corps. Les dessins donnent forme à son mal-être, parfois de manière très graphique, en représentant la trahison du corps à la puberté, l’envie d’arracher les parties qui sont « en trop », et la violence de ces envies contre son propre corps.



Lorsqu’on parle de transidentité, le vécu de la personne trans est central. Mais central ne signifie pas qu’il s’agit de la seule chose importante.

L’histoire laisse aussi une place à l'entourage de Nathan : sa mère, son père et son petit frère. Ces passages sont très touchants et justes. On y voit l’inquiétude pour la personne aimée, les peurs légitimes de perdre son enfant ou sa grande sœur, le manque de communication et l’incompréhension, voire les ruptures, qui en découlent. Nathan a en effet du mal à parler de son ressenti et de ses besoins, et s'exprime à coup de « tu comprends rien » qui n’aident pas à instaurer un dialogue avec ceux qui cherchent à le comprendre pour le soutenir.

Un passage particulièrement marquant illustre le décalage entre ce que vit Nathan et ce que vit sa famille par rapport à sa transition. Chez la docteure qui explique les opérations médicales possibles, Nathan est tout sourire, et sa mère est horrifiée qu'on mutile son enfant.

Le livre aborde aussi le degré au-dessus : l'entourage de l'entourage. Dans une des scènes, on suit le père qui discute du problème avec des amis. Mais ceux-ci, par manque d’éducation sur le sujet, ne sont d’aucune aide et pire, ils véhiculent des clichés inadaptés et sources de souffrances inutiles.



L'histoire se termine sur Nathan qui a achevé sa transition, physique et sociale, et qui est heureux ainsi.

J’aurais apprécié qu’il y ait également une conclusion pour les arcs des personnes de sa famille : s’ils se sont habitués, s’il reste des doutes ou des non-dits, ou au contraire si ce n’est même plus un sujet pour eux.



En conclusion, il s’agit d’une très bonne porte d’entrée pour les lecteurs voulant comprendre le sujet de la transidentité.

Il s’agit d’un témoignage unique, et comme pour tout ce qui touche aux ressentis, il est vital de chercher la pluralité. Car il est illusoire — et même dangereux — d’exiger que chaque témoignage se conforme à une version généralisante et lisse (je dis cela en réaction à certaines mouvances observées sur les réseaux sociaux, intolérantes à la différence sous prétexte de tolérance…).

En bref : livre d’utilité publique sur ce sujet de société actuel. Lisez-le !

D'habitude, je trouve dans ce genre de livre une sarabande émotionnelle orchestrée que je sens plus ou moins caricaturale. Là, le sujet y serait propice, mais j'ai au contraire trouvé la mise en œuvre très juste, sans frous-frous ou artifices, un parcours, dans la simplicité de l'évidence confrontée à la difficulté de la partager.



Alors j'ai apprécié suivre ce récit, issu d'une histoire réelle, dans ses questionnements et difficultés, dans cette évidence qui se martèle et que Lila/Nathan finit par réussir à communiquer.



J'ai trouvé que les dessins en aquarelle soulignaient très bien la subtilité des situations et des ressentis. J'ai trouvé un livre cohérent, simple et qui finalement m'a plongé dans une réalité que j'ai presque le sentiment d'avoir vécue.