Catherine Coles

J’aime beaucoup les cosy mystery même si j’ai du mal à trouver de nouvelles séries de qualité qui m’emportent tout comme « Les détectives du Yorkshire » qui sont LA référence pour moi. J’étais donc très curieuse de découvrir le premier tome de la série « Les enquêtes de Martha Miller » publié chez @cityeditions que je remercie pour l’envoi de ce service de presse.

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« Un soupçon de poison » se déroule dans un petit village de la campagne anglaise à la sortie de la Seconde Guerre Mondiale alors que les anglais pansent leurs plaies et que le monde est en plein changement. Martha Miller, notre héroïne dont le mari est un jour parti au travail sans jamais en revenir (à priori il n’est pas mort) se retrouve à être la première suspecte de la mort de la présidente de la foire décédée soudainement après avoir avalé un verre du gin … de Martha ! Heureusement, elle va pouvoir compter sur le soutien de sa sœur (et colocataire), du nouveau (charmant) pasteur et de toutes (ou presque) les commères du village.

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Ce premier tome est à double intrigue. La première concerne le mari disparu de Martha qui, je pense, sera le fil rouge de la série. Quelques éléments sont révélés ici et je pense que Martha n’est pas au bout de nouvelles (mauvaises) surprises… La deuxième est l’intrigue principale de ce premier roman. Et elle est plutôt bien ficelée, l’autrice m’a baladée. J’ai suspecté à peu près tout le monde, hésitant jusqu’à à la fin concernant le coupable mais aussi le mobile. J’ai beaucoup aimé d’ailleurs que la question du mobile soit aussi, l’air de rien, au centre de l’enquête.

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Si l’environnement du petit village de la campagne anglaise est assez classique dans ce genre (mais ça marche à tous les coups, j’adore), la période, elle, est plus dépaysante. Je trouve très judicieux d’avoir choisi cette période à la sortie de la Seconde Guerre Mondiale pour les évolutions de la société à cette époque charnière, notamment pour les femmes. J’ai d’ailleurs beaucoup aimé la relation des deux sœurs.

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Un premier tome prometteur, une lecture très agréable, je lirai sans aucune hésitation le second tome ! J’ai eu exactement ce que j’en attendais et même un peu plus.

Un vent de fête souffle sur le petit village de Westleham, en plein coeur de la campagne anglaise, à l'approche de la traditionnelle kermesse de la paroisse où les habitants se réjouissent de se trouver autour du buffet à se raconter les potins du moment. Martha Miller aimerait profiter de l'évènement pour redorer son image, ternie depuis que tout le monde l'accuse d'avoir enterré son mari dans le jardin après la guerre. Un mensonge inventé de toute pièce qu'elle espère faire disparaître à coup de gin au prunes. Une fabrication maison qui a toujours du succès ! Mais cette fois c'est plutôt ce qui va provoquer un drame puisque la présidente du comité des fêtes s'effondre raide morte après avoir avalé un verre cul sec. Martha est à nouveau au centre des polémiques puisqu'on l'accuse d'empoisonnement ! Ni une ni deux, elle décide de mener l'enquête, accompagnée du séduisant nouveau pasteur Luke, afin de rétablir la vérité 😉







Si vous aimez les cosy mystery so british avec ambiance champêtre, humour et gourmandise je pense que cette nouvelle saga pourrait vous plaire. En tout cas elle m'a convaincue ! Même si le personnage de Martha peut un peu agacer au début car on a envie de la secouer et de lui dire de se défendre face aux accusations elle est quand même très attachante et son combat pour survivre depuis la "disparition" (on se doute qu'il n'est pas mort) de son mari rappelle celui de millions de femmes après la guerre qui n'avaient ni leur nom sur l'acte de propriété ni sur le compte bancaire. Le fait de parler de la guerre récemment terminée contraste d'ailleurs avec l'ambiance locale très joyeuse et riche en cancans. C'est d'ailleurs pour ces derniers que l'on va à l'Eglise ! Côté gourmandise la saga n'est pas en reste puisqu'on y mange bien et qu'on boit beaucoup de thé (et du gin mais bon ça je leur laisse 😂) lorsque ça va comme lorsque ça ne va pas !







Le seul mini bémol que je souligne est qu'il n'y a pas de repère temporel indiqué en début de roman. On comprend évidement que c'est l'après Seconde Guerre mondiale mais j'aurais aimé que ce soit écrit pour en être certaine vous voyez ce que je veux dire ? Cela n'a cependant gâché en rien ma lecture je vous rassure.

Quand l'héroïne va inaugurer une fête, il y a encore un mort. Décidément les fêtes dans les petits villages anglais sont dangereuses ! Et voilà, Martha enquête épaulée par le beau pasteur. C'est une court roman, distrayant mais sans grand suspense. L'intérêt est la période où se situe l'histoire juste après guerre.

Martha Miller est devenue une célébrité dans le petit village de Westleham depuis qu'elle a récemment résolu une affaire de meurtre ! Pour la féliciter une énième fois on lui propose même de présider l'exposition canine. A priori rien de bien compliqué puisqu'il lui faudra seulement noter les chiens et boire du thé. Mais les festivités virent au drame et un goût de déjà vu s'installe lorsqu'une jeune femme est retrouvée morte derrière une tente, un poignard planté dans le ventre. Conue pour être une grande séductrice, cette dernière aurait pu être tuée par un amant ou une épouse jalouse ... Un nombre de suspects important mais qui ne fait pas peur à Martha qui décide de reprendre du service aidée du séduisant pasteur Luke qui lui fait toujours autant d'effet.







Avec les seconds tomes ça passe ou ça casse et c'est souvent là qu'on décide si on continue une saga ou non. Force est de constater que ça l'a fait pour moi et que je la continuerai s'il y a une suite ! J'ai apprécié retrouver ce duo d'enquêteurs amateurs qui fonctionne toujours aussi bien et qui voit toujours plus de choses que la police, complètement dépassée. Le fait qu'aucun des deux ne puisse avouer ses sentiments à l'autre, l'un étant pasteur et l'autre encore mariée (même si son époux a disparu), fait que le ton est différent entre eux et que cette retenue rajoute un certain charme. Une forme de pudeur qui change d'autres sagas où des personnages n'auraient pas hésité une seconde haha. Il y a également ce respect des conventions de l'époque à prendre en compte qui contraste avec les moeurs libérées de la victime qui elle n'avait aucun problème à enchaîner les conquêtes. En même temps elle était célibataire alors ce n'est ni Martha ni l'autrice qui vont la juger, elle fait encore bien ce qu'elle veut. 







J'aurais aimé qu'on s'intéresse plus à cette exposition canine ou ne serait-ce que parler un peu des épreuves et du gagnant (je ne sais même pas s'il y en a un au final) mais l'autrice a décidé que l'enquête primait et que tout cela resterait en toile de fond uniquement. Même si je ne suis pas adepte de ce type de concours dans la vie cela aurait été intéressant de voir comment on peut tenir compte du bien-être animal dans ces conditions. Au moins Lizzie, la chienne de Martha, était présente tout du long c'est déjà ça 🐶

Ce premier tome d'une héroïne fauchée se situe après la 2ème guerre mondiale. Il a le mérite de montrer la situation des veuves de guerre qui se retrouvent sans argent... et sans mari ! L'enquête est classique dans un petit village où il y a beaucoup de commérages. L'héroïne est attachante avec sa solitude et ses problèmes financiers.

Eh bien eh bien !

Déjà, je suis fan des bouquins que publient la maison d'édition City, ce sont eux qui m'ont fidélisée à ce genre litteraire, notamment avec les "Thés Meurtriers d'Oxford", ce qui fait que je me suis lancée dans ce bouquin avec confiance.



Tout d'abord l'ambiance "après guerre" m'a pas mal plu, ça change de d'habitude.

Martha est une protagoniste que j'ai su apprécier et dont j'ai tout de même hâte de voir la suite de son évolution, sa relation avec le pasteur est toute choupinette et j'aime beaucoup ce que dégage le lien entre Martha et sa sœur, Ruby.



Pour moi la seule étoile manquante est due au fait que la fin tombait un peu comme un cheveux sur la soupe, ça manquait de tension et de suspens à mon goût...



Mais bon je reste quand même confiante pour la suite !

Grande lectrice de romans policiers, j'aime bien de temps en temps me faire un p'tit cosy, histoire de sortir du noir..

Celui-ci est particulièrement mauvais. Je l'ai fini la semaine dernière et impossible de me souvenir du sujet !

Rien ne m'énerve plus que quand on colle l'étiquette "à la manière d'Agatha Christie" pour tous les polars qui se situent dans la campagne anglaise avec une enquêtrice pour héroïne. Les polars d'Agatha Christie, c'était quand même autre chose (relisez "Meurtre au champagne", si les histoires d'empoisonnement vous plaisent)

Bref : c'est indigent à tous les niveaux : psychologie des personnages, intrigue, déroulé de l'enquête.