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Citations de Catherine Lanigan (43)


En ondes concentriques, la volupté partait de son intimité la plus secrète pour se répandre dans tout son corps. Elle ouvrit la bouche pour mieux accueillir celle de Richard et gémit sous l’assaut de son baiser. Elle brûlait de sentir ses mains lui caresser la poitrine, le ventre…
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Sous la caresse des lèvres de Richard, Mary Grace s’embrasait, comme si le feu qui couvait dans ses veines se réveillait soudain. Avec une sourde plainte, il se frotta contre elle afin qu’elle sente son érection. Puis il la poussa contre un mur de briques, lui écrasant les seins de son torse.
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Beau comme il l’était, il devait les collectionner par dizaines — non ! par centaines. Il était sans doute passé maître dans l’art de séduire. Avec quelle facilité il l’avait abusée ! Si le voyage avait duré plus longtemps, elle aurait été tentée de lui céder, de s’offrir entièrement à lui. Dans les bras de Richard, elle oubliait préceptes moraux et damnation éternelle. Pour lui, elle aurait affronté n’importe quoi.
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Le premier baiser de Richard l’avait arrachée à la pesanteur, lui donnant l’impression de danser au milieu des étoiles. La chute était rude. Elle se sentait broyée.
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Je marcherai ! Rome n’est pas une ville aussi étendue que Chicago. Et j’aurai tout le temps de me nourrir convenablement à mon retour en Amérique. Je refuse de perdre une seconde de lèche-vitrine pour une occupation aussi triviale que la bouffe. Cappuccino et granita de caffè, c’est bien suffisant pour moi !
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Je n’ai jamais vu nulle part ailleurs de jupes aussi courtes et étroites. Et j’adore ces sandales à talons hauts, sans lanière à l’arrière. Quoi de plus sensuel que ce claquement produit à chaque pas ? Je ne m’étonne plus que les Romains passent leur temps à vous pincer les fesses. A leur manière, les femmes sont plus agressives que les hommes, ici.
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Pas un soir, depuis leur séparation, elle ne s’était endormie sans évoquer ses caresses, l’odeur de son eau de toilette et le goût de ses baisers. Oh ! ses baisers. Il lui fallait faire appel à tout son sang-froid pour rester calme en se remémorant la pression de ses lèvres sur les siennes.
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Il avait beau soigner sa tenue et ses manières et cultiver l’art de la conversation, il échouait à séduire les jeunes filles de bonne famille.Ces jolies créatures aux attaches fines, qui tapotaient de leurs mains délicates leur coiffure entretenue à grand renfort de dollars, et qui portaient pulls de cachemire et corsages de soie, savaient par instinct que Richard n’était pas des leurs.Ces femmes bien nées, qui ne seraient jamais obligées de travailler de leur vie à moins de le vouloir pour stimuler leur intellect, étaient différentes de toutes celles qu’il avait côtoyées jusque-là
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Mary Grace ne se sentait nullement offensée. Pas plus qu’elle ne sentait les flammes de l’enfer la lécher pour avoir mortellement péché contre le ciel. Elle trouvait d’ailleurs curieux que quelques heures dans les bras de Richard Bartlow aient suffi à lui faire abandonner si joyeusement ses grands principes moraux. C’était peut-être la véritable Mary Grace qui se découvrait. Peut-être, au fond, avait-elle toujours jugé une partie des préceptes des bonnes sœurs stupides et impraticables. En vérité, que pouvaient bien savoir de la sexualité ces gens condamnés au célibat ?
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Elle comprenait que des femmes renoncent à leurs ambitions pour un homme et ne désirait rien d’autre que d’atteindre ces sommets d’excitation tous les jours de sa vie.
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Elle se sentait emportée par une passion dont elle ignorait tout jusque-là. Tout comme Richard, elle poussait à présent de petits gémissements, et des gouttelettes de sueur perlaient à son front. Elle voulait couvrir son corps de caresses et de baisers ; en un instant, ses inhibitions s’étaient envolées. Elle dénoua les mains autour du cou de Richard et entreprit de déboutonner le corsage de sa robe. Ensuite, elle le laissa tomber sur sa taille et dégrafa son soutien-gorge.Elle voulait qu’il voie ses seins, source de tous ses vieux complexes.
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Elle comprenait soudain pourquoi les religieuses leur recommandaient de ne jamais se laisser embrasser plus de deux secondes par un garçon.De la lave courait dans ses veines ; une vague de frissons la souleva, lui durcissant la pointe des seins. Pour la première fois de sa vie, elle éprouva le désir de sentir des mains sur elle. Le contact de la langue de Richard contre la sienne la troublait au plus profond d'elle-même,et elle mourait d’envie qu’il la touche. Dans un sursaut de passion, elle enfonça les ongles dans sa nuque, forçant sa bouche à s’incliner sur la sienne, encore et encore.Sans qu’il l’y incite, elle se pressa contre lui. Elle voulait qu’il sente leurs corps se mêler, elle voulait sentir son torse lui écraser les seins. Elle attendait avec impatience ce qu’il avait à lui révéler.Richard glissa une main au creux de ses reins et l’attira contre son sexe en érection.
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On est dans la vie réelle ! L’amour, c’est bon pour les cruches.
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D’abord, tu sélectionnes l’heureux élu, tu te renseignes sur ses origines, son milieu. Tu épluches journaux et magazines pour découvrir ce qu’on raconte à son sujet. Plus grand est le personnage, plus dure est la chute. J’ai pour moi la jeunesse, l’élégance, un visage pas trop déplaisant. Sans être aussi belle que Kathryn, je peux plaire. Une fois ma victime repérée, je me jette à son cou. Ensuite, je m’éloigne ; je peux même disparaître pour cultiver le mystère. Quand il est sur le point de renoncer, je réapparais. Normalement, il est appâté. Alors, de nouveau, je me volatilise. Il me cherche en vain ; ça le rend fou. Finalement, je réapparais et lui demande de m’épouser. Il est trop heureux d’accepter et le tour est joué ! Nous vivons heureux et avons beaucoup d’enfants.
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Vous verrez quand vous aurez mon âge : on devient invisible. Je soutire ainsi toutes sortes de choses à d’illustres inconnus. Les gens me confient leurs pensées les plus intimes et leurs secrets ; parfois, ils me demandent même mon avis. Ils s’imaginent sans doute qu’on acquiert de la sagesse en avançant en âge, ce qui est faux !
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Chaque fois qu’elle exprimait le désir de faire comme tout le monde, sa mère lui mettait des bâtons dans les roues. Aux yeux de Caroline, elle ne possédait pas de volonté propre : c’était même un miracle, étant donné son manque de jugeote, qu’elle eût réussi à se faire admettre à l’université!
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Mary Grace appréciait les garçons tant qu’il ne s’agissait pas de sortir avec eux. Elle détestait la pression qu’ils exerçaient sur elle. Certains lui parlaient ouvertement de sexe, comme si elle savait quelque chose qu’ils ignoraient. Ces questions la confrontaient à sa propre ignorance et à sa maladresse ; elles l’effrayaient, même. Son corps avait beau sembler la pousser dans l’arène, elle ne se sentait définitivement pas prête pour ça. Ni pressée. Parfois, elle souhaitait avoir éternellement quinze ans.
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Depuis sept ans, elle rêvait de se faire un nom dans le métier. Elle s’était privée, avait gratté sur tout, dans l’attente du jour où elle prouverait à Richard qu’elle était tout aussi capable que lui de gagner sa vie. Chaque fois qu’elle sautait un repas pour payer ses cours du soir, elle se réconfortait en imaginant la tête que ferait Richard en se rendant compte qu’elle l’avait battu à son propre jeu. Depuis des années, elle cultivait une soif de revanche. Et à présent, elle en récoltait le fruit.
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Mes parents m’ont enseigné à révérer un dieu et aucun homme. Je sais à quoi ressemble le paradis. Très jeune, j’ai rencontré mon ange gardien ; je m’adresse à lui quand j’ai peur.
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En dépit de sa jeunesse, Barry savait que la vérité n’intéressait pas le moins du monde les médias. Seule l’anecdote leur importait ; et on ne pouvait rêver plus belle anecdote que celle qui se colportait justement au sujet de Michelle Windsong. Il se demanda quelle part de mensonge elle comportait.
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