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Citations de Catherine Lanigan (43)


Le bœuf, c’est ça la valeur sûre. Les gens ont trop longtemps manqué de viande ; ils donneraient n’importe quoi pour un bon hamburger. Ouais, le bœuf va transformer le paysage américain. Sûr qu’il va le faire. Tout le monde l’affirme à la Fédération agricole. Et à la coopérative aussi.
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Alice, comme toutes les femmes dénuées de charme, souffrait cruellement de son absence d’atouts physiques. Tout ce qu’elle possédait, et qui lui avait permis de séduire Harold, son aîné de vingt ans, c’était un corps jeune et délié. Ce ne fut qu’après des années de privations que son seul et unique charme commença de se faner. Sa première grossesse s’était déroulée sans complications et elle avait très vite recouvré sa silhouette de jeune fille.
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A vingt-deux ans, Alice en paraissait quarante. Des fils d’argent étaient venus se glisser prématurément dans ses cheveux d’un brun terne, et l’exposition continuelle au soleil avait ridé les coins de ses yeux couleur de bleuet. Cependant, c’étaient essentiellement la misère, l’absence de joie et d’espoir qui avaient creusé des rides autour de sa bouche, affaissé ses épaules et rendu sa démarche traînante. Elle se sentait aussi âgée que le sol qu’elle grattait pour en arracher des légumes, ces légumes qui constitueraient l’essentiel de leur nourriture durant le prochain et rigoureux hiver d’Illinois.
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A l’école, il travaillait juste assez pour passer dans les classes supérieures et avoir la paix. Son univers se limitait à sa chambre, où il louvoyait entre piles de linge sale, assiettes souillées et emballages odorants de Big Mac dont il faisait une grosse consommation après la classe et le samedi. Il regardait des dessins animés, jouait à des jeux vidéo, se tenant prudemment à l’écart de sa famille et de l’existence en général. Et jamais, au grand jamais, il ne raconta à sa trop protectrice maman qu’il utilisait l’argent de la cantine pour se procurer de l’herbe et de l’extasy auprès de Matt Ressing, leur si irréprochable voisin, alors en dernière année de lycée.
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Rien de plus stupide qu’une femme intelligente ! grommela-t-elle. De nos jours, l’âge n’a rien à voir avec ces choses, voyons. Je connais à Los Angeles des femmes qui ont parfois vingt-cinq ans de plus que leurs amants et qui les comblent. Ceux-ci ne pourraient être plus attachés à elle. Tu sais ce qui les caractérise ? L’aptitude au bonheur. Elles sont drôles, intelligentes, gaies. Et aimantes.
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C’était un cercle vicieux. Elle cuisinait pour se distraire et tenter de se valoriser. Et elle mangeait pour combler le vide d’un mariage raté. La réprobation de Richard, à qui le moindre gramme de graisse superflue répugnait, lui pesait terriblement. Et plus elle se sentait dépréciée, plus elle mangeait. Finalement, elle en vint à afficher vis-à-vis de son poids une totale indifférence. La vérité était qu’elle en souffrait au-delà de toute expression.
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C’est fou ce que le désir de vengeance peut motiver.
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Il lui apparaissait soudain comme un étranger. Qui était cet individu égoïste et coléreux qui ressemblait si peu au garçon qui vénérait le sol sur lequel elle marchait ? Que lui était-il arrivé ? Que leur arrivait-il ?
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Le manquement de Richard à son égard était pour elle bien plus grave que l’adultère ; il l’avait tout bonnement rayée de sa vie. Elle se demandait s’il lui arrivait jamais de leur consacrer une seule pensée, à Penelope ou à elle. Jamais il ne l’appelait dans la journée pour lui demander de ses nouvelles ou s’enquérir de ses occupations ainsi que le faisait son père avec sa mère, et ceci pour la bonne raison qu’il s’en moquait éperdument.
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Que tu le veuilles ou non, tu appartiens à ce milieu, celui des gens fortunés. Nous ne sommes pas contraints de souffrir pour gagner notre pain, et nous pouvons par conséquent accomplir de grandes choses. Un médecin de ma connaissance travaille sur une thérapeutique du cancer à Northwestern ; un autre ami, un des meilleurs avocats d’Amérique, se lance dans la course au Sénat. Les gens aiment qu’on leur fabrique un monde meilleur, tu comprends ? Nous sommes des privilégiés. Nous avons la responsabilité de nous marier dans notre milieu et de continuer à donner au monde des chefs et des pionniers. Ce qui est impossible quand on doit consacrer toute son énergie à se nourrir.Se penchant, James posa une main sur celle de sa fille.— Il n’est pas des nôtres, dit-il sur un ton confidentiel.Mary Grace s’attendait presque qu’il évoque le statut de droit divin de la grande bourgeoisie. Jamais elle ne l’avait trouvé si imbu de lui-même.
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La précipitation est mauvaise conseillère.
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Elle apprit qu’il avait consacré l’argent gagné sur le Queen Elizabeth à financer leur mariage et acheter son alliance. Son ticket d’autocar payé, il lui restait cinq cents dollars pour régler le premier mois de loyer, la caution et vivre en attendant. Il n’était pas question de se meubler autrement qu’en occasion, souligna-t-il, et encore devraient-ils se contenter du strict nécessaire au quotidien.Mary Grace comprenait maintenant pourquoi ses parents prétendaient qu’on ne pouvait vivre d’amour et d’eau fraîche, et elle détestait leur donner raison.
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Quand Cupidon frappe, il ne ménage pas ses flèches !
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Ce qu’il pouvait détester ces pseudo-intellectuels ! Sous prétexte qu’il étudiait la psychologie, Bob rendait la vie impossible à tout le monde. Or Richard détestait qu’on vienne fouiner dans ses affaires. Son père avait bien essayé, mais il avait vite compris sa douleur.
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Elle se demanda si c’était très différent d’épouser quelqu’un qu’on connaissait depuis longtemps. L’idée d’avoir lié son sort à un inconnu la grisait sans qu’elle puisse toutefois déterminer si son excitation était faite de joie ou de… crainte.
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Elle trouvait curieux que sa façon de la posséder sexuellement fût si différente de ses baisers qui lui avaient paru si romantiques, presque spirituels. C’était excitant, et pourtant, pour une mystérieuse raison, quel que fût le temps passé et les moyens employés, elle continuait de penser que leurs étreintes n’étaient pas ce qu’elles pouvaient être, et qu’il lui restait autre chose à découvrir.
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Richard s’était procuré un simple anneau d’or, dont il avait dû choisir la taille au hasard, car il la serrait un peu. La jeune femme aimait pourtant son alliance qui luisait doucement dans la pénombre. Un jour, ils auraient assez d’argent pour qu’il lui offre un diamant, se disait-elle. L’année prochaine, peut-être.
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En ondes concentriques, la volupté partait de son intimité la plus secrète pour se répandre dans tout son corps. Elle ouvrit la bouche pour mieux accueillir celle de Richard et gémit sous l’assaut de son baiser. Elle brûlait de sentir ses mains lui caresser la poitrine, le ventre…
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Sous la caresse des lèvres de Richard, Mary Grace s’embrasait, comme si le feu qui couvait dans ses veines se réveillait soudain. Avec une sourde plainte, il se frotta contre elle afin qu’elle sente son érection. Puis il la poussa contre un mur de briques, lui écrasant les seins de son torse.
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Beau comme il l’était, il devait les collectionner par dizaines — non ! par centaines. Il était sans doute passé maître dans l’art de séduire. Avec quelle facilité il l’avait abusée ! Si le voyage avait duré plus longtemps, elle aurait été tentée de lui céder, de s’offrir entièrement à lui. Dans les bras de Richard, elle oubliait préceptes moraux et damnation éternelle. Pour lui, elle aurait affronté n’importe quoi.
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