Cécile Hudrisier

"O wimbowé wimbowé...

Dans la jungle, sinistre jungle, le lion est mort ce soir, ô wimbowé wimbowé."





Enfin, le Roi Lion est mort, vive le Roi! Bon, s'il n'est pas mort, il risssque beaucoup en rencontrant ce sssinisstre et sssournois ssserpent:

-Sssi je te mords, t'es mort!





C'est ssoit, le serpent chassé du paradis, ssoit celui du Petit Prince, qui toi-sss-e le Roi.

Le serpent contessste la sssuprématie du Roi.

- Sss'est moi, le plus fort!

-C'est normal que je sois le plus fort, puisque je suis le Roi, et inversement !

-Vissse verssa? Non!

Bon, malgré la chaleur africaine, le Roi a froid dans le dos...





Le Serpent menace toujours de mordre le Roi Lion, qui lui propose de demander aux autres animaux, qui est le plus fort...

A "une Gazelle toute frêle, qui manque de s'évanouir", à un Zèbre qui en pâlit et perd ses rayures, à un Éléphant...





Mais, depuis "Le livre de la jungle", l'éléphant sait qu'il est le plus fort!

" Le lion livide et le serpent dépité s'éloignent et se mettent en quête d'un autre"... animal!





-Une Langouste?

Non, mangouste avec un M comme Majesté, Sire. Fait la mangouste en lorgnant le serpent qui esssaie de sss'en sssortir.

Que va-t-il se passer ?





C'est un conte ssi sssavoureux et ssi sssarcastique, à lire aux enfants! Et regardez bien, il y a un oiseau qui se cache, dans chaque page...

Sssaga Africa, ambiance de la brousse

Sssaga Africa, attention les secousses!

Yannick Noah.

La mythologie grecque, j'aime bien mais je m'y perds. A part quelques classiques comme les légendes d'Oedipe, du Minotaure, d'Ulysse, dont j'ai retenu les grandes lignes, j'oublie rapidement la trame, même après plusieurs rappels.



Le haïku, c'est trop subtil pour moi - éthéré, elliptique, visuel. Ça m'agace.



Agnès Domergue et Cécile Hudrisier réalisent un exploit : elles allient la densité souvent indigeste de la mythologie à la légèreté gracieuse du haïku, et le résultat est parfait !

Dans ce petit recueil, vingt mythes grecs sont esquissés en quelques vers et à l'aide d'illustrations aussi poétiques qu'évocatrices.



Un cadeau idéal pour les amoureux de littérature, adolescents et adultes. Bien que le recueil soit édité en collection 'jeunesse' (Thierry Magnier), le vocabulaire et le dessin me semblent en effet trop complexes pour les enfants.

On a savouré en famille à Noël - un(e) lisait à haute voix le haïku (en cachant l'illustration dans un premier temps), les autres devinaient le mythe de référence.



Les auteurs ont fait ce même exercice avec les fables de la Fontaine (bravo !) et les Contes (pas encore lu).



> extrait :

Un cri de couloir

tout au bout de la ficelle

une corrida

Voilà un album singulier qui a de quoi fasciner ses lecteurs ! Il tient dans la main, mais ses pages se déplient comme un accordéon, déroulant sous nos yeux le chemin parcouru par Koïshi le long de cette « balade ». Nous voyons, donc, ce petit bonhomme, né d’une rizière, faire de premiers pas hésitants, s’émerveiller de découvrir le monde, gagner en assurance et continuer d’aller de l’avant, traversant les saisons comme autant de métaphores des âges de la vie, évitant les écueils, surmontant les obstacles, savourant les rencontres, prenant des pauses pour mieux repartir, mûrissant, puis s'étiolant à mesure que le temps s'écoule…



Disons-le d'emblée, l'intrigue n'est pas de celles qui vous font frémir d'impatience de connaître le fin mot de l'histoire - ce n'est pas du tout le genre de cet album. Mais il y a quelque chose d’envoutant à regarder cette balade se déplier, grâce au format du leporello qui met en relief l’ampleur du chemin parcouru. Un parcours si long que ma nièce de sept ans et moi nous sommes demandé avec une curiosité joyeuse si le salon allait suffire pour le déployer… Une balade qui peut sembler interminable, mais qui est finalement vite parcourue, ça vous rappelle quelque chose ? Dans le mille, c’est bien de la vie que nous parle cet album. Je le disais récemment à propos d’un autre livre : difficile pour les enfants de prendre conscience de ce qu’est une vie, de saisir qu’elle a un début et une fin, d’appréhender son inscription dans une histoire plus large où rien ne se perd complètement et tout se transforme.



Il me semble que La balade de Koïshi peut apporter une réponse réconfortante à leurs questionnements existentiels. Réconfortante, grâce à la poésie, la douceur et l’expressivité des illustrations de Cécile Hudrisier qui rendent un bel hommage aux saveurs et aux couleurs de la vie. Mais aussi : comme le texte nous le répète à la façon rassurante des petites comptines de l’enfance, Koïshi a dans sa poche un grain de riz et l’histoire ne se termine jamais vraiment… Quel amusement de constater que cette balade ne suit pas nécessairement un trajet linéaire, mais que les extrémités du livre se rejoignent, permettant un éternel recommencement de l’histoire ! C'est ainsi que ce qui aurait pu être triste a finalement suscité des exclamations réjouies.



Un livre à proposer sans hésiter aux amateurs de lectures contemplatives et de promenades...
Lien : https://ileauxtresors.blog/2..

Parmi plusieurs versions de cette magnifique histoire que nous avons, celle-ci est ma préférée. J’ai adoré le clin d’œil de « ferme actuelle ».

Plus besoin de présenter le haïku. Encore moins les contes de fées traditionnels - si peut-être, méfiez-vous de certaines versions qui leur ont ôté leur saveur initiale...



Même principe que 'Fables en Haïku' et 'Mythes en Haïku' : Agnès Domergue évoque vingt contes, Cécile Hudrisier les illustre très joliment (trait fin et aquarelle) et de manière poétique.

Si on connaît l'histoire d'origine, on la retrouve à coup sûr* grâce aux mots subtilement choisis par l'auteur, et on se régale ensuite d'avoir confirmation avec le dessin de l'illustratrice, et bien sûr d'admirer son travail de traduction en images.

Autre délice : attendre de voir l'adaptation de ses contes préférés (mes favoris : Les Trois Petits Cochons, le Petit Chaperon Rouge, Barbe-Bleue...).



Ayant déjà lu, regardé, admiré 'Fables' et 'Mythes' plusieurs fois, j'ai été moins surprise, moins bluffée par le génie des auteurs. Mais connaissant davantage ce registre, je m'y suis mieux retrouvée, j'ai donc préféré ce recueil.



Je ne me lasse pas de regarder l'illustration de Pinocchio, et de relire le haïku qui correspond à Peau d'Ane. En douze mots, l'horreur indicible de l'inceste est exprimée sobrement, à vous glacer le sang : « Ta robe sur ma peau / plutôt que l'anneau / de mon père ».



Boulotté égoïstement le jour de l'achat, alors que je prévoyais une lecture-devinettes commune en famille...



Merci à L. qui m'a fait connaître cette série !



* il manquait à mon répertoire 'Les Cygnes sauvages' et 'Raiponce'
Lien : http://canelkili.canalblog.c..

Merci à babelio et aux éditions Didier Jeunesse pour ce petit livre tout mignon…



Suite à ce cadeau, je savais qu’il devait en découler une critique de ma part, critique murement réfléchie… la première chose que je me suis demandé c’est :



« putain va falloir s’angéliser la vulgarité »



Va savoir toi si yaurait pas un gosse ou deux capables de venir se rencarder sur ledit bouquin avec papa, et maman scandalisés de voir que j’écris comme un cochon…



J’ai donc appelé ma fille de 2 ans à la rescousse pour arrondir les angles :



- Et « mimi petit cul », tu ne voudrais pas dire à ton papa ce que tu as pensé de ce bouquin ?



- Vi, bouquin, « Kais, jojo, yvan… »



- Hum, j’en m’en fou de tes petits potes de la crèche, dis moi juste si tu as aimé le livre ou pas ?



- Vi, lé ou laine, lé ou laine ? (Gwenn pour les adultes, oui elle aime se cacher derrière ses mains et nous demander ou elle est)



- Écoute mon amour, faudrait peut-être penser à répondre correctement aux questions de papa hein, j’ai de l’ambition pour toi tu sais…



- Vi, maman dodo, papa dodo, doudou dodo, dodo la tasse…



Du coup devant le génie de ma fille de deux ans, je lui collé le livre dans les mains et je crois que la pochette plastique du CD audio lui a beaucoup plus, les nombreuses tentatives de mordage, arrachage, agaçage, chouinage sont venu à bout de « mon souci d’amour » qui dans un excès de frustration intense, elle l’a balancé sans somation…



Voilà tu veux plaisir à ta môme, tu lui choppes un bouquin gratos, et au bout de 30 secondes elle passe à autre chose, du coup j’ai foutu le CD dans un lecteur CD (je précise pour les plus jeunes)… bah là, ça gigote son popotin comme une petite fille de deux ans avec les gênes de la danse de papa : un mélange coincé de timidité, de honte et d’empotage… mais elle a la banane au bout des lèvres parce que papa lui prend les mains pour l’entrainer dans une ronde de rire, de bisous, de câlins, de chatouilles et à la fin de la chanson quand votre fille vous sourit du bas de ses deux ans :



« Bravo, bravo, encore, encore papa… »



Alors ça fait chier après ta journée de taf, mais c’est gagné, et une fois calmée, je la pose sur moi pour lui montrer les jolies illustrations, elle reconnait les animaux, et s’amuse de mes imitations comme une enfant de son âge…



A plus les copains

Vingt haïkus, une forme poétique codifiée d'origine japonaise très à la mode actuellement dans nos bibliothèques… mais aussi vingt énigmes car sous ces petits poèmes de trois lignes seulement se cachent des contes traditionnels et le jeu est de les identifier. Délicatement illustrés par les aquarelles toutes en douceur de Cécile Hudrisier qui, elles aussi, nous donnent des indices…

Mon avis : Quelle belle idée que ce livre, déjà souvent très justement chroniqué, et que j’ai découvert par le biais de Babelio ! C’est un vrai coup de cœur pour moi, mais aussi une véritable mine d’or et c’est surtout de cela que je vais vous parler. Pour les animations d’ateliers d’activités péri-éducatives mis en place dans le cadre des nouveaux rythmes scolaires, j’ai très envie de proposer aux enfants qui me sont confiés une jolie balade dans le pays des contes traditionnels. Il y aura deux étapes ludiques. Pour la première, j’ai sélectionné trois illustrations par titre que je présenterai les unes après les autres en commençant par celle qui propose le moins d’indice jusqu’à celle qui en donne le plus. J’ai déjà testé cette animation dans le cadre de mes accueils de classe primaire, avec des cours élémentaires première et deuxième année et les enfants s’étaient vraiment pris au jeu et étaient repartis ravis. « Il était une fois… Contes en haïku » m’a inspiré la deuxième étape : ici, je lirai le texte qui les met sur la voix et ne montrerai les magnifiques aquarelles qui lui font face que lorsqu’ils auront trouvé le titre à deviner. A n’en pas douter, nous passerons une après-midi très agréable… que je finaliserai par la lecture du conte ayant donné le plus de fil à retordre aux enfants… parce que j’aime bien les quitter sur un « Il était une fois… »

Public : à partir de sept – huit ans.

Si vous voulez vous rendre sur le blog en anglais de l’auteure, Agnès Domergue, vous pouvez suivre cette adresse :

http://agdoalto.blogspot.fr/

Elle est musicienne professionnelle mais aussi illustratrice.

Si vous voulez vous rendre sur le blog de l’illustratrice, Cécile Hudrisier, vous pouvez suivre cette adresse :

http://leschosettes.canalblog.com/

En visitant ses archives de février 2013, vous pourrez voir les illustrations de cet album, « ses petits mondes dans une goutte d'eau », comme elle les nomme elle-même.

La petite poule rousse a trouvé un peu de blé, comme elle n'aime pas travailler seule, ni être la seule à travailler, elle demande à ses trois amis, le canard, le chat et le cochon de l'aider. Mais ces trois compère ont mieux à faire.

Cette petite poule rousse n'a pas dit son dernier mot.



Les textes de Pierre Delye et les illustrations de Cécile Hudrisier s'accordent à merveille,originaux et amusants: un vrai bonheur!!

Quoi de mieux que quelques petites comptines anglaises pour mettre un peu de gaîté et d'ambiance avec des enfants.

Même si vous ne maîtrisez pas la langue de Shakespeare ou que vous avez peur de chanter en yaourt. Ne vous inquiétez pas les enfants apprennent plus vite que nous. D'autant que le CD est très bien conçu. Au début de chaque comptine, il y a un passage plus lent et bien articulé pour une meilleure compréhension. Vous pouvez ensuite ajouter les gestes indiqués en essayant de ne pas perdre le rythme sur "Head and schoulders".

Dans la collection Éveil musical, Didier jeunesse nous enchante avec ses comptines de tous horizons.

Pas d'âge minimum requis, à écouter sans plus tarder.

L'herbier était un "exercice" de classe verte typique à une certaine époque - que je crois révolue , mais cette observation ne se base que sur ma petite expérience - et pour ma part j'en avais gardé de bons souvenirs !

C'est aussi parce que j'avais déjà lu plusieurs ouvrages de jeunesse signés Agnes Domergue que j'avais bien apprécié que je me suis tournée vers cet ouvrage.



Sur plusieurs doubles pages, les auteures ont associé des dessins à l'aquarelle et de courts poèmes (sur le modèle des Koan japonais*) dont le point de départ est le nom de ces jolies plantes. Et que de jolis mots ! Comme quoi des "choses" si banales que des noms de fleurs deviennent des invitations à voyager et à se laisser bercer par la beauté des mots autant que des fleurs.



Une jolie balade poétique dans l'univers des albums jeunesse.









* L'auteure l'explique ainsi en début d'ouvrage :

" Cet herbier s'inspire

de la forme japonaise ancestrale du Koan :

de courtes phrases, anecdotes ou énigmes,

pour méditer et provoquer ainsi

"une étincelle d'éveil". du Koan éclot

alors une fleur inconnue..."

Si vous voyez un bout de fil - juste une extrémité - vous tirez dessus, non ? Et si ça résiste ? Eh bien vous tirez encore plus fort.

C'est exactement ce que fait cette petite fille curieuse qui trouve de la laine rouge. Elle n'est pas au bout de ses surprises avec ses prises (trois petits cochons, une sorcière...), et celles-ci viennent en renfort pour tirer encore plus fort et découvrir avec elle ce qu'il y a tout au bout.



Album ingénieux et rigolo pour les tout-petits, au trait épuré, tout doux, tout mignon, avec un fil rouge en relief trompe-l'oeil qu'on suit de page en page, impatient de voir à quoi il mène. On y croise des VIP (personnages de contes et légendes), on y voit que la curiosité n'est pas forcément un vilain défaut, que l'union fait la force, que les peurs s'apprivoisent, qu'il faut dépasser ses a priori.

Et, le principal : on se marre, parce que les personnages dégringolent et râlent, et que la perspective de voir des fesses "pour rire", ou au moins un monsieur illustre et respectable en caleçon - le Père-Noël lui-même ! - , c'est toujours amusant.

Merci à Babelio et aux Editions Accès de m'avoir permis de découvrir, grâce à la dernière masse critique jeunesse, Au fil de la semaine.



Une jolie petite histoire d'une souris couturière pour apprendre les jours de la semaine, les couleurs et surtout, l'amitié et le partage.



Si, comme moi, vous trouvez que ça manque un peu d'humour, vous pourrez toujours broder 😉



Des dessins adorables et de belles couleurs de Cécile Hudrisier, illustratrice que j'aime beaucoup) et un texte de Cristina Domer, que je découvre ici, pour ce livre cartonné très agréable à lire.



Il existe une version sonore que l'on peut télécharger en flashant un QR code.



A partir de 3 ans, et même avant 😉

Après les contes en Haikus, voici 20 fables revisitées en 3 vers. Exercice qui peut sembler difficile mais finalement ces haikus sont bien agréables à lire.

Petit jeu que l'on peut pratiquer en famille pour remettre des titres sur des fables assez ou très connues.

Parmi toutes ces trouvailles j'ai eu mes préférées évidemment.

Celui-ci est un peu "vachard" mais drôle...

Brisant son rêve

de poussins, de saucissons

- Quelle cruche !



Et j'ai bien aimé découvrir la tortue sous cette forme

Course à la salade

Sous un capot écaillé

un moteur diesel



Un petit livre par son format amusant et instructif, avec une illustration riche et toute en finesse de Cécile Hudrisier.

Un petit livre CD pour les tout petits très mignon et rigolo !



Aujourd'hui petit ours et perdu et a peur, heureusement la petite souris et là pour tout arranger !



A la fin des petits jeux à faire avec les enfants, les paroles à mimer ou à chanter.
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Une jolie pépite née de l'imagination d'Agnès Domergue.



Ce petit album est à la fois un plaisir pour les yeux , grâce aux aquarelles douces et espiègles de Cécile Hudrisier et pour les oreilles avec cet exercice de style auquel s'est essayé Agnès Domergue.



Adapter de célèbres contes occidentaux (d'Andersen, Perrault ou des frères Grimm) en haïkus : un défi de taille !

Enfants comme parents ont plaisir à découvrir comment l'auteure s'y est pris pour condenser l'histoire mais aussi tenter de retrouver le conte qui correspond. Heureusement il y a un sommaire à la fin pour vérifier son "score".



Un bijou !

Pierre Delye + Cécile Hudrisier + Didier Jeunesse = ?? Oui, un album jeunesse qui frôle la perfection. Pourquoi "frôler" uniquement ? Parce que j'ai confiance, ils peuvent encore faire mieux.

Les illustrations sont riches, variées, étonnantes et rigolotes. Le texte est juste, malin, drôle, avec rimes et allitérations. Les rapports de force, l'obstination, la comparaison, l'humour sont quelques uns des thèmes présents qui font mouche.

Un parfait petit plaisir à partager le temps de l'histoire.

Une histoire courte, simple à comprendre pour les enfants, des illustrations qui mettent très bien en valeur le texte de Géraldine Collet.



Bref, vous l'avez compris ce livre m'a beaucoup plu.



On y rencontre des personnages connus: loup, sorcière, ogre, mais à vous de tirer le fil rouge pour découvrir la fin de l'histoire.

"L'herbier philosophe" est un recueil poétique présentant différentes plantes de façon très originale. Chacune a son petit poème, sa petite pensée. Et chacune est magnifiquement illustrée par une technique d'estampe ou qui s'en rapproche. A chaque bas de page, à gauche, se trouve le nom vernaculaire, le nom scientifique et un dessin réaliste de chaque plante. Agnes Domergue et Cécile Hudrisier ont fait du très bon travail.

Un petit livre CD pour les tout petits très mignon et rigolo ! Petit Kaki un bébé lémurien à peur de s'endormir, heureusement avec son amie la souri, ils vont vivre une folle aventure de nuit !



A la fin des petits jeux à faire avec les enfants, les paroles à mimer ou à chanter.
Lien : http://latetedelart2.blogspo..

Sous un soleil printanier, lové sur les brins d’une rizière, Koïshi s’éveille à la vie. Dans sa poche, un grain de riz… Il se lève vacille et avance sur le chemin qui s’offre à lui. Bientôt il cavale à travers les cailloux, tout petit mais si vif. Il entend siffler un oiseau, respire le parfum d’une fleur pleine de la promesse d’un fruit, rencontre un canard qui l’accompagnera jusqu’à l’automne. L’été arrivera avec sa lumière sa chaleur ses couleurs acidulées. Le chemin parfois sera difficile, voire périlleux. Certaines traversées feront chavirer le corps le cœur et les sentiments de Koïshi. Puis le ciel se chargera de nuages gris et de pluie. Les feuilles des arbres entameront leur valse automnale. La fatigue tombera sur les épaules de Koïshi, un bâton soutiendra ses membres endoloris. Le froid et le silence de l’hiver l’envelopperont doucement… Le temps a passé sur le paysage, égrenant les quatre saisons. Le cycle ne cesse jamais. Il bat la mesure, rythme le vivant. Naturellement, le printemps fera son retour. Et le grain de riz dans la poche de Koïshi s’enracinera dans la terre qui l’attend.



D’une poésie inouïe, cet album déroule la vie en une balade merveilleusement aquarellée. Livre leporello, l’histoire se déploie face à nous et notre imaginaire avec elle.



Beau et émouvant.
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