L’insécurité est une grosse vieille pute qui couche à droite et à gauche et aime faire des petits.
Son baiser est désespéré et avide de tendresse, le baiser d'un homme qui est en passe de mourir et veut être sauvé.
— Je n’ai pas parlé d’être amis, dis-je posément. Je peux vous pardonner parce que je veux être une bonne personne. Mais être une bonne personne ne fait pas de moi un paillasson.
Je donne plus de moi-même à notre baiser, espérant qu'il emportera une part de moi avec lui afin qu'il ne soit plus aussi seul.
Elle est mon amour éternel. Et l'éternité, les gars, n'a jamais semblé aussi délicieuse.
L'homme que j'aime a connu trop de souffrance. Dorénavant, je veux qu'il ne connaisse plus que le plaisir.
Elle ne comprend pas que la raison pour laquelle je suis enfin chez moi, c'est elle.
Trinity et moi ne nous mettons pas à sortir ensemble. Nous devenons ce que j'appellerai inséparable.
Pourquoi diable irais-tu penser à Bob l’Éponge alors que tu te retrouves nue avec Hercules ?
La vie prend fin. Mais "elle" est avec moi.
Callahan m'embrasse à nouveau. C'est vraiment délicieux. Non, "il" est vraiment délicieux.
Elle est différente des femmes dont j'ai l'habitude. Il est indéniable qu'elle est belle et bienveillante.
Je me tourne et je fais face à l'océan, bien consciente que, cette fois, il me regarde et ne détourne pas les yeux.
- Il m'ouvre son âme, sachant que je vais écouter de tout mon coeur. Et, quand il m'embrasse, j'ai envie qu'il n'arrête jamais. C'est comme s'il me manque quelque chose quand nous sommes séparés. Une chose dont je ne peux supporter d'être privée.
— Cette excitation se transforme rapidement en une peur bien réelle quand on se rend compte qu’on pourrait vraiment mourir. Quant au respect ? Il peut venir, pur et dur, de la part de ces gens qui apprécient ton sacrifice. Mais il n’efface pas tous ces détracteurs qui te traitent en face de meurtriers ou cette populace tapageuse qui t’invective dans une langue que tu ne comprends pas et dans un pays qui n’est pas le tien.
J’aimerais que Celia accélère pour qu’on puisse admirer les derniers rayons qui laissent place à la nuit. Mais ses pas sont lents, et son cœur est lourd. Je devrais sûrement tenter de la faire rire. Sauf que je suis un mec, et pas le plus mature.
Je donne à Celia ce qui me semble être un coup de coude espiègle. Avec la tension de mon loup après le combat, ce signe d’affection est bien plus puissant que prévu. Celia tombe sur le côté. Son expression est risible, mais aucun de nous ne s’esclaffe.
— Tu viens de me pousser ?
— Ah. Non ? osé-je.
Elle replie ses jambes et se relève d’un bond.
— Wow, lancé-je.
Elle croise les bras.
— C’est tout ce que tu as à me dire ?
Je ne suis pas ébloui par son mouvement. Ce qui m’éblouit, c’est elle.
Celia est en robe, une robe qui s’est d’ailleurs relevée pour m’offrir un nouveau coup d’œil à ses jambes élancées, et sa bête la rend plus forte que ce qu’elle est capable de contrôler. Elle a passé sa journée à se battre à mes côtés pour nous aider, et elle vient de se relever d’un bond après que je l’ai poussée sans même tenter de m’étrangler. Une autre femelle serait en train de me ronger l’œsophage à cet instant.
— Aric ? insiste-t-elle.
— Désolé ? proposé-je.
— De m’avoir poussée ? De m’avoir clouée au sol ? De m’avoir mise mal à l’aise ? Tu viens de faire un peu de chaque, mon loup.
Comme un idiot, je lui souris. Sérieusement, je n’ai rien d’autre à offrir.
J’ai envie d’être allongée nue sous lui et de le sentir s’enfoncer en moi. Tout comme j’ai envie que ses hanches me pilonnent et me broient à chaque assaut.
Je lance un regard par-dessus mon épaule, alors que mes doigts s’agitent dans les vagues, pour trouver ses yeux plissés rivés sur mon… cul ? Je souris et me trémousse.
— Vous aimez ce que vous voyez ?
Elle a débarqué sur la piste de danse. La suite tu la connais. La meuf a bougé son cul.
Mais, tu sais, tu es baisable. Peut-être devrais-tu trouver quelqu’un qui soit baisable en retour.