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Critiques de Cédric Fernandez (52)
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Faucheurs de vent, tome 1 : Le Carrousel de..

Avemont, mai 1917



Le sergent Lafitte rejoint l'escadrille des Faucheurs.

Après s'être illustré dans une escadrille d'avions de reconnaissance, l'appel de la chasse, des combats rapprochés était une suite logique pour cette tête brûlée de Lafitte.



Mais voilà, intégrer une nouvelle escadrille n'est pas aussi simple...

Il y a des pilotes en place, dont le célèbre, et tout aussi taciturne, Lieutenant Marais, un As des As, sans compter le caractère bien trempé de certains autres...



Il y a des règles à respecter aussi...



Et arriver en se croyant l'égal des autres, si pas meilleur qu'eux alors qu'il reste encore tout à prouver à notre jeune sergent... voilà qui promet une intégration... comment dire.... aléatoire.



Et il ne faudrait pas oublier les Allemands qui ne ratent pas une occasion d'occuper le ciel, que ce soit au dessus du Front, tout comme à l'arrière des lignes pour bombarder tout ce qu'ils peuvent....
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Faucheurs de vent, tome 1 : Le Carrousel de..



Mai 1917, Première Guerre Mondiale, front Ouest. Louis Lafitte, pilote aussi jeune que fanfaron, intègre une escadrille marquée par un as de l’aviation française, Alexandre Marais. Il a la particularité d’avoir été défiguré et de dissimuler ses blessures de guerre sous un masque. Meurtri dans sa chair et dans son âme, il n’a plus que le vol et les combats aériens comme raisons d’exister. Il est le meilleur et l’arrivée de Lafitte représente la venue d’un concurrent assez curieux…

Cette BD tente l’équilibre entre romance et Histoire, entre guerre et naïveté, entre violence et aventure. Les deux auteurs nous plongent dans un univers de plus en plus connu, la Première Guerre Mondiale en évitant un rapport trop abrupt. L’équilibre tient plutôt bien dans ce premier tome. Les personnages aux fortes personnalités sont installées rapidement grâce à la virtuosité des batailles aériennes. Seul bémol, le rôle féminin qui provoque un rebondissement assez attendu. Mais le rapport de forces entre les trois protagonistes masculins (Marais, Lafitte et leur supérieur) est développé de telle manière à poser de bonnes bases pour la suite de cette série. En fond de l’intrigue principale, l’honneur des hommes et leur fierté est le fil conducteur de ces êtres baignés dans un monde de violence et destinés à retrouver une vie normale. La question de savoir si cela est possible, même tout simplement envisageable.
Lien : https://tourneurdepages.word..
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Faucheurs de vent, tome 1 : Le Carrousel de..

Mai 1917. Terrain d’aviation d’Avemont, occupé par la célèbre escadrille des Faucheurs.



Le sergent Lafitte se présente aux ordres du commandant d’escadrille. Il précise qu’il est très fier de servir dans l’escadrille du célèbre lieutenant Marais. Le capitaine lui annonce que malgré ses excellents états de service en qualité de pilote dans l’aviation d’observation, il va devoir s’entraîner sur un Nieuport désarmé avant de partir au combat. Ce n’est pas du goût de l’impétueux qui demande à partir au casse-pipe tout de suite. Pour s’entraîner, il se voit confier un avion maudit, surnommé « le Fer-à-cheval », un de ces porte-poisse à la légende desquels les pilotes croient… Pas lui ! Il demande aux mécanos de remettre en place la mitrailleuse qu’ils sont occupés à retirer car il a hâte d’aller se battre… Sans même l’accord de son supérieur !



Critique :



Je n’ai trouvé nulle trace ni d’un endroit appelé Avemont, ni d’une escadrille « Faucheurs de Vent ». Nous sommes donc en présence d’une pure fiction.

Mais que voilà de la belle et bonne bande dessinée ! Comment ne pas être attiré par ces images de vieux coucous et de combats aériens aussi « réalistes » ? Les dessins de Cédric Fernandez font merveille, aidés en cela par la mise en couleurs très réussie de Franck Perrot.



Mais que vaut l’histoire sans un excellent scénario ? Heureusement, Thierry Lamy sait y faire en multipliant les intrigues. D’abord l’accueil de ce jeune fanfaron au sein d’un groupe de pilotes aguerris dont certains ne viennent pas de milieux bien bourgeois. Ensuite, il y a dans le camp des aviateurs allemands ce pilote chevaleresque qui refuse d’abattre un pilote désarmé et qui semble chercher avant tout à se battre en duel aérien avec Marais. Et d’ailleurs, comment Marais s’est-il retrouvé avec le visage tellement amoché qu’il porte un masque de cuir pour ne pas effrayer les gens qui le voient ? Et quel lien unit le commandant de l’escadrille au lieutenant ? Et finalement, pourquoi cette marraine de guerre tellement jolie cherche-t-elle à rencontrer à tout prix le lieutenant Marais, un homme défiguré qui ne vit plus que pour abattre des Boches ?



Ce livre dormait chez moi depuis des mois… Je l’ai ouvert et n’ai pu m’en décrocher jusqu’à la dernière image. Je viens de commander les deux autres tomes car j’ai hâte de me replonger dans la suite des aventures des « Faucheurs de Vent ».

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Faucheurs de vent, tome 1 : Le Carrousel de..

La thématique de l’aviation pendant la Grande Guerre n’est pas nouvelle. Toutefois, le dessin de Cédric Fernandez est proprement magnifique. Il excelle en particulier dans les scènes aériennes, à couper le souffle.
Lien : http://www.actuabd.com/Fauch..
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Faucheurs de vent, tome 1 : Le Carrousel de..

Une bande dessinée d’aventure traditionnelle dans le sens noble du terme.
Lien : http://www.bdgest.com/chroni..
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Faucheurs de vent, tome 1 : Le Carrousel de..

Une très belle histoire qui se déroule en 1917, au temps héroïques de l'aviation de chasse en biplans. L'intrigue est assez classique, mais bien menée, et le dessin (sans atteindre la perfection photographique de Romain Hugault) est très plaisant. Les dialogues n'encombrent pas, on est dans de l'action, en l'air et au sol, alors je dis encore !
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Faucheurs de vent, tome 1 : Le Carrousel de..

Cédric Fernandez et son coloriste s'éclatent (ah les scènes de bataille aérienne) et magnifient un scénario somme toute assez conventionnel et dont on attend un peu les rebondissements. Les personnages sont en place, la trame nous laisse entrevoir la suite et si le scénariste Thierry Lamy nous surprenait dans le prochain opus ? A suivre...
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Faucheurs de vent, tome 1 : Le Carrousel de..

Nouvelle série prévue en trois albums, « Les Faucheurs de vent » s’envole par-dessus les tranchées du genre !
Lien : http://bdzoom.com/117245/lar..
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Faucheurs de vent, tome 2 : Gabrielle

Rien ne va plus pour les Faucheurs...



Pis encore, l'un des leurs vient de déserter.

Si Wiener est retrouvé, du moins avant la fin de la guerre, l'issue de son procès devant une cour martiale ne fait aucun doute : il sera fusillé.



Le Lieutenant Marais de son côté, est en plein doute.

Depuis qu'il a rencontré Gabrielle, sa marraine de guerre, il a perdu sa niaque au combat.

Il donne même la permission au sergent Lafitte de s'amuser avec l'As des As allemands : Stipetic, le Diable Borgne, spécialement transféré du Front de Strasbourg pour en finir avec Marais.



Et Leroi tout guillerait propose même à Lafitte de voler avec son avion, le Fer à Cheval, dont il clamait pourtant haut et fort qu'il portait la poisse à tout pilote assez fou pour en prendre les commandes...
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Faucheurs de vent, tome 2 : Gabrielle

Le second tome, plus intimiste, met en lumière la face sombre d’Alexandre (qui tombe le masque, enfin, au sens propre comme au figuré), mais qui se laisse emporter dans une histoire qui le dépasse et où l’on sent bien qu’il n’est qu’un simple instrument dans d’autres mains.
Lien : http://www.actuabd.com/Fauch..
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Faucheurs de vent, tome 2 : Gabrielle

Le lecteur retient particulièrement la construction des doubles planches de combats, lesquelles sont chorégraphiées comme des ballets. Il lui reprochera cependant un manque de constance dans les traits de l’héroïne. [...] Un bon petit album sympathique et sans prétention.
Lien : https://www.bdgest.com/chron..
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Faucheurs de vent, tome 2 : Gabrielle

Un avion n’est pas rentré. « Normal, c’est la guerre ! », direz-vous. Oui, mais le combat s’est passé au-dessus des lignes françaises. S’il avait été abattu, on l’aurait vu ! C’est encore cet avion porte-poisse ! Ce maudit « Fer-à-Cheval » …

Et le lieutenant Marais ! Qu’est-ce qu’il a le lieutenant Marais ? Il est présent physiquement, mais pas spirituellement… Ah ! Des nouvelles du « Fer-à-Cheval » …



Critique :



Encore et toujours de magnifiques combats aériens, avec des actions vertigineuses, mais aussi plusieurs couches dans le scénario : Marais, qui rentre de permission, complètement chamboulé par ce que la superbe Gabrielle, qui s’offre à lui, lui a demandé ; une disparition tout bonnement incroyable ; un homme fusillé ; Lafitte qui veut s’offrir le très redouté as allemand Stipetic qui continue de décimer les Faucheurs…



Il s’en passe des choses dans cet album ! Des histoires dans l’histoire et encore des voiles à lever… Pas vraiment historiquement pur, mais bon, très agréable fiction.

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Faucheurs de vent, tome 3 : Combats de chiens

La fin des combats approche, les masques tombent.

Celui du Lieutenant Marais est tombé il y a quelques jours après que son avion n'aie été abattu au dessus des lignes ennemies.



Le sergent Lafitte se voit proposer le poste de chef d'escadrille des Faucheurs, mais contre toute attente de sa hiérarchie, il s'y refuse, pour 2 bonnes raisons :



La première, la mort de Marais n'a jamais été confirmée, et les allemands n'auraient jamais laissé passer une telle occasion de miner le moral des troupes françaises avec un de leurs héros abattu !



La seconde, Lafitte n'as pas l'âme d'un guide, d'un meneur d'hommes, c'est un chasseur, un loup solitaire.



Quelques surprises sont donc encore à attendre avec ce 3e, et dernier opus de la série !!
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Faucheurs de vent, tome 3 : Combats de chiens

On découvre enfin le lien entre le lieutenant Marais et le capitaine Ackerman. Marais, fantassin, est sorti de sa tranchée au péril de sa vie pour sauver celle du pilote Ackerman abattu par une mitrailleuse allemande alors qu’il effectuait une mission de reconnaissance aérienne. L’avion d’Ackerman était en feu, ce qui n’a pas empêché Marais de plonger dans les flammes pour en extirper Ackerman.

Marais n’étant plus là, le capitaine veut que Lafitte prenne la tête de l’escadrille. Ce dernier n’en veut absolument pas ! Un, il n’est pas convaincu que Marais soit mort. Deux, Lafitte est un solitaire…



Critique :



Dernier album de la trilogie, comme il se doit, cet album permet de comprendre bien des énigmes des albums antérieurs. On va enfin découvrir qui est ce lieutenant Stipetic, dernier pilote chevaleresque qui refuse d’abattre un adversaire désarmé. Ce qu’il va accomplir est tout simplement incroyable.

Les coups de théâtre vont se suivre jusqu’à l’apothéose finale. Le scénario de Thierry Lamy n’est pas historique, mais il est sacrément riche en turbulences. Le dessin de Cédric Fernandez est à la hauteur des meilleurs dessinateurs d’avions et la mise en couleurs de Franck Perrot est tout-à-fait convaincante. Un album plein de (bonnes) surprises.

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Faucheurs de vent, tome 3 : Combats de chiens

Fin de la trilogie des faucheurs de vent. Autant les deux premiers tomes m'avaient plu, autant le 3eme me laisse dubitative pour le moins.

Difficile d'en dire plus sans dévoiler la fin (les fins des différents personnages) mais certaines conclusions, celle de Gabrielle et de Marais me semblent peu crédibles.

Dommage parce que le dessin est pas mal du tout même si les personnages féminins sont assez semblables, les combats aériens plutôt bien faits.
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La Tempête Alex : Chronique d'une catastrophe

La BD, La tempête, chronique d’une catastrophe, permet de comprendre les impacts du réchauffement climatique qui génère des évènements météorologiques d’une violence inouïe partout dans le monde.



En France, l’un des exemples de ce changement est la catastrophe de la tempête Alex dans les vallées de la Roya, de la Vésubie et de la Tinée. L’arrière-pays niçois a subi le 2 et 3 octobre 2020 les conséquences d'une tempête, Alex, qui a provoqué des dégâts incroyables.



La BD est solidaire puisque, pour chaque livre acheté, 5 € seront reversés à un fond dédié à la reconstruction des vallées dévastées.



L’idée originale de cette BD vient de Yvon Bertorello, un auteur installé à la Turbie (06), qui a voulu rendre un hommage aux 18 victimes de cette catastrophe. Les 3 auteurs Cédric Fernandez, Yvon Bertorello et Franck Perrot racontent, heure par heure, le déroulement tragique et émouvant du désastre.



On perçoit nettement le dévouement, le courage et la solidarité de la population, des élus, des pompiers, des sauveteurs… qui sont intervenus au péril de leur vie pour qu’il y ait le moins de victimes possibles.



Un très bel hommage qui m’a émue et fait prendre conscience de l’étendue de ce drame dont je n’avais pas réalisé la portée même si, au moment des faits, j’avais, comme beaucoup, vu des images à la télévision ou lu des articles dans la presse.



Un peu plus de 3 ans plus tard, tout est loin d’être reconstruit, beaucoup reste à faire. Une nouvelle tempête (la tempête Aline) est passée depuis (le 20 octobre 2023) et certaines constructions temporaires n’ont malheureusement pas résisté.


Lien : https://www.instagram.com/mi..
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Le vol des anges, tome 1 : Sean

Les auteurs de la série "Le Vol des anges" se proposent de retracer les premières de l'aviation à travers le destin d'une famille écossaise. L'entreprise est sympathique, mais…



J'ai trouvé cela simple, voire basique parfois, à tous les niveaux : personnages, histoire, narration, dessins (la guerre des clones et les mâchoires prognathes), encrage (qui manque de finesse, ça c'est clair), colorisation (ah les couleurs numériques tape à l'oeil !). Fort heureusement les appareils eux ont droit à la part belle, mais c'est encore heureux quelque part… Alors je ne sais pas si les auteurs manquaient d'ambitions et/ou de talent, ou si on a choisi la simplicité pédagogique pour toucher un large public, si on a choisi la simplicité pour cibler une public jeune ou si on a choisit la simplicité pédagogique en se calquant sur les standards du monde des comics (parce qu'il y a quelques scènes qui rappelle le travail des auteurs à la Rob Liefeld : efficacité maximale, quitte à supprimer les arrière-plans et toutes les formes d'approfondissement).

Je n'ai absolument rien contre le monde des comics, mais au vu du prix des BD franco-belges j'attends une plus value correspondante à la présence bien moindre de contraintes éditoriales et temporelles : un dessinateur européen doit aller plus loin en 2 ans qu'un dessinateur américain en 2 mois, pour moi cela va de soi…





Dans le tome 1, sobrement intitulé "Sean", le récit veut absolument commencer par une tragédie et j'ai trouvé cela cliché en plus d'être moyennasse : l'épouse Murray meurt noyée car sa barque a heurté une grosse branche, qu'elle s'est assommée en heurtant ensuite la même grosse branche et qu'il n'y personne qui savait nager pour la ramener à terre… (soupir ?) Au lieu de nous raconter le pourquoi du comment d'un père veuf en deuil qui refait sa vie, j'aurais préféré qu'on m'explique pourquoi le personnage kiffe l'aviation et pourquoi il est si doué en mécanique… (soupir ?)

Ensuite on a droit à la compétition entre Blériot et Latham pour la traversée de la Manche, au meeting aérien de Reims en 1909, à la réunion aérienne d'Édimbourg en 1911, aux premiers pas de Sean Murray dans le monde de l'aéronautique malgré les quolibets de ses confrères anglais… et aux bêtises assez convenues et prévisibles de ses jumeaux à chaque étape du récit jusqu'à leur rencontre avec l'américain Bill Jackson le 23 décembre 1912 lors d'une échauffourée avec des troufions en permission…



Le cahier consacré au premier meeting aérien international était par contre assez intéressant lui ! blink
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Le vol des anges, tome 1 : Sean

"Le Vol des anges" est une série de fiction qui raconte le destin de la famille Murray, dans ses rapports et ses apports à l’aviation britannique, durant la première moitié du XXème siècle. Le premier et le second tomes nous font découvrir l’Écosse où réside la famille Murray et les développements de l’aviation dans les années qui précèdent la déclaration de la Première Guerre mondiale. Pour le volume de départ, on couvre les années 1905 à 1912, ce qui est l’occasion d’illustrer à la fois la traversée de la Manche par Blériot et le premier grand meeting aérien international de Reims, deux évènements de l’été 1909.



Dès le début du récit l’ingénieur écossais Murray est pris en grippe par lord Ascott, un Anglais qui dit détester les Écossais. On apprendra plus tard qu’il est un agent double : il a eu des responsabilités dans le contre-espionnage anglais et déçu dans ses ambitions, il s’est mis au service de l’Allemagne. Murray refuse de mettre ses compétences au service de l’armée de son pays, mais ses deux jumeaux sont amenés à se battre contre des soldats à Aberdeen. On se doute que pour éviter des ennuis à ceux-ci il va accepter, dans le second volume, d’être employé comme civil par les militaires britanniques. Les avions sont bien dessinés et la mise en page souvent originale s’adapte bien aux scènes d’aviation. Par contre les paysages tout le long de cette série sont très caricaturaux et généralement peu en phase avec ceux du terrain.



La seconde édition de cette BD, outre d’avoir confié la couverture à l’illustrateur du récit (contrairement à la première édition, ce qui fait que le style de dessin de la couverture et celui de l’intérieur du livre ne se ressemblaient pas du tout), fournit des pages documentaires sur le meeting de l’année 1909 tenu en Champagne.

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Le vol des anges, tome 2 : Royal Flying Corps

Les auteurs de la série "Le Vol des anges" se proposent de retracer les premières de l'aviation à travers le destin d'une famille écossaise. L'entreprise est sympathique, mais…



J'ai trouvé cela simple, voire basique parfois, à tous les niveaux : personnages, histoire, narration, dessins (la guerre des clones et les mâchoires prognathes), encrage (qui manque de finesse, ça c'est clair), colorisation (ah les couleurs numériques tape à l'oeil !). Fort heureusement les appareils eux ont droit à la part belle, mais c'est encore heureux quelque part… Alors je ne sais pas si les auteurs manquaient d'ambitions et/ou de talent, ou si on a choisi la simplicité pédagogique pour toucher un large public, si on a choisi la simplicité pour cibler une public jeune ou si on a choisit la simplicité pédagogique en se calquant sur les standards du monde des comics (parce qu'il y a quelques scènes qui rappelle le travail des auteurs à la Rob Liefeld : efficacité maximale, quitte à supprimer les arrière-plans et toutes les formes d'approfondissement).

Je n'ai absolument rien contre le monde des comics, mais au vu du prix des BD franco-belges j'attends une plus value correspondante à la présence bien moindre de contraintes éditoriales et temporelles : un dessinateur européen doit aller plus loin en 2 ans qu'un dessinateur américain en 2 mois, pour moi cela va de soi…





Dans ce tome 2, intitulé "Royal Flying Corps", Sean est obligé de mettre ses travaux et ses talents au service de l'Empire Britannique pour libérer ses garnements de jumeaux emprisonnés pour voies de fait… Ah les bonnes vieilles méthodes d'enrôlement des officiers de Sa Gracieuse Majesté !

On alterne donc ensuite sans surprise cours à l'université, entraînements militaires, parcours du combattant et corvées de chiottes. Perso, j'ai déjà vu cela des centaines de fois, le seul élément de nouveauté venant du fait que Gavin Murray se fait un ennemi mortel de l'étudiant allemand Kurt Reichmann (rien que le nom déjà, mais il est grand, large, musclé, blond aux yeux bleus avec une coupe brosse règlementaire comme n'importe quel personnage bas du front de comic). Les forces de l'Empire allemand (moustaches travaillées et monocles de rigueur, évidemment ^^) poursuivent leurs expérimentation sur de nouveaux modèles de zeppelins, et par le plus grand des hasards leur tout nouveau prototype s'écrase juste à côté de l'Université d'Aberdeen. Tout naturellement le chef de l'expédition Konrad Reichmann demande à son fils Kurt le gros bourrin teuton de récupérer des documents sensibles (ce n'est pas comme si dans la place il n'y avait pas déjà Gunther Heinkel plus discret, plus intelligent et bien intégré à la communauté estudiantine d'Aberdeen). Cette partie espionnage est tellement cousue de ficelles blanches que je n'ai pas réussi à rentrer dedans…

Ce tome se terminant par l'assassinat à Sarajevo (qui je tiens à le rappeler aux auteurs est une ville et pas un village ^^) de l'héritier de l'Empire Habsbourg le 28 juin 1914, j'espère que la suite de la saga est de meilleure facture…



Le cahier consacré aux premières forces aériennes britanniques était plutôt intéressant lui… blink
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Le vol des anges, tome 3 : Zeppelin sur la ..

Les auteurs de la série "Le Vol des anges" se proposent de retracer les premières de l'aviation à travers le destin d'une famille écossaise. L'entreprise est sympathique, mais…



J'ai trouvé cela simple, voire basique parfois, à tous les niveaux : personnages, histoire, narration, dessins (la guerre des clones et les mâchoires prognathes), encrage (qui manque de finesse, ça c'est clair), colorisation (ah les couleurs numériques tape à l'oeil !). Fort heureusement les appareils eux ont droit à la part belle, mais c'est encore heureux quelque part… Alors je ne sais pas si les auteurs manquaient d'ambitions et/ou de talent, ou si on a choisi la simplicité pédagogique pour toucher un large public, si on a choisi la simplicité pour cibler une public jeune ou si on a choisit la simplicité pédagogique en se calquant sur les standards du monde des comics (parce qu'il y a quelques scènes qui rappelle le travail des auteurs à la Rob Liefeld : efficacité maximale, quitte à supprimer les arrière-plans et toutes les formes d'approfondissement).

Je n'ai absolument rien contre le monde des comics, mais au vu du prix des BD franco-belges j'attends une plus value correspondante à la présence bien moindre de contraintes éditoriales et temporelles : un dessinateur européen doit aller plus loin en 2 ans qu'un dessinateur américain en 2 mois, pour moi cela va de soi…





Dans ce tome 3 intitulé, "Zeppelin sur la Tamise", les graphismes s’améliorent agréablement et l’histoire devient plus intéressante, drame de la Première Guerre Mondiale oblige… Sauf qu’on pioche allègrement dans les archétypes :

- la jeune stagiaire féministe et le brillant journaliste machiste

- le pacifiste qui veut rester à l’arrière mais qu’on oblige à allez au front

- le vieux briscard qui veut aller au front mais qu’on oblige à rester à l’arrière

- les jeunes recrues qui partent à la guerre la fleur au fusil sans comprendre l’horreur qui les attend

… Tout ça, je l’ai déjà vu cent fois, et pour que cela marche il faut prendre son temps pour approfondir les personnages et donner du sens aux situations, ce qui n’est pas absolument pas le cas ici puisque qu’en 48 pages on rajoute aussi le duel entre Roland Garros et Anthony Fokker, celui entre Gavin Murray et Kurt Reichmann, ainsi qu’une histoire d’espionnage qui finit en cavale avant de lorgner sur "La Grande Evasion"…



Ce n’est qu’à la fin de ce tome que j’ai compris que Colleen était la fille de Sean et Walter le beau-père de Sean : j’aurais dû le deviner avant, mais est-ce que cela aurait vraiment alourdi les phylactères que d’utiliser au moins une fois les mots « sœur », « fille », « gendre », « beau-père » et « grand-père » ?

Les scènes de batailles aériennes sont multiples et assez cool avec un découpage dynamique qui n’hésite pas à s’étaler sur des doubles pages, mais il y a plein de trucs poussifs qui m’ont sorti de l’histoire : le sang qui ressemble à du ketchup des années 1970, Mosley le journaliste espion stéréotypé, le patron de presse alter ego de J. Jonah Jameson dans Spiderman qui ne connait pas Colleen mais qui trouve qu’elle ressemble à sa mère, cette explication comme quoi les tranchées ont été creusées pour ralentir la progression allemande, ces uniformes de prisonnières à décolleté plongeant (fanservice parfaitement balourd donc parfaitement inutile), Kurt que tout le monde reconnaît au premier coup d’œil dans les gunfights aérien (son avion n’a aucun distinction autre qu’être allemand : ils ont la vue fine dans l’aviation !), ou Gunther le neveu d’un ponte de l’aviation qui se retrouve gardien de prison juste au bon moment et au bon endroit pour faire évader Colleen… Et puis des raccourcis un peu coupable aussi, mais en fait c’est surtout la partie espionnage qui ne tient pas debout : on dirait un vieux pulp avec le héros macho qui emmène en mission dans le IIe Reich la demoiselle qui va forcément se retrouver en détresse, qui se fait passer pour un touriste suisse (en pleine guerre, vachement crédible ! ^^) avant de galoper vers la frontière hollandaise avec des chevaux volés à des policiers teutons (bravo la discrétion ! ^^), pour se retrouver trois jours plus tard enfermé à la frontière avec la Russie dans la prison mixte de Zorndorf… C’est dommage, il y avait mieux à faire pour mettre en valeur les drames subis par la famille Murray !

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