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Citations de Céline Renooz (34)


La loi ordonnait le Bien, défendait le Mal, sans autre châtiment que la menace des maux qui, clans l'ordre naturel des choses, accompagnent la transgression, l'outrage à la raison.Dans la Thora, il n'est nullement question de Ciel et d'Enfer, aucun surnaturel ne s'y est glissé.
Cette loi avait pour but d'unir l'homme et la femme par un lien moral, elle était appelée « pacte d'alliance ».
C'est plus tard qu'on emploie le mot red-ligio, d'où religion, pour désigner cette alliance. De ce mot « pacte » on fera le moi grec diathékè que l'on a traduit par « Testament ».
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Les grands Livres sacrés avaient jeté un tel éclat sur l'esprit féminin que cela avait fait naître un sentiment de jalousie terrible contre les grandes Déesses qui en étaient les auteurs.; Une caste sacerdotale va s'en emparer, les altérer, les masculiniser ou les détruire. C'est l'origine du mensonge religieux que nous allons voir se dérouler. Partout la femme va être cachée ou plagiée. Lui prendre ses idées, porter sa robe (d'où dé-rober), va être la principale occupation de ses envieux.
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Dans la mythologie, on résumera cet enseignement en quelques mots, on dira que la parole des femmes éclairées était l'oracle des voyantes. On nous parle de l'enseignement des Prêtresses qui était oral, et on nous dira aussi que, si elles ont laissé des écrits, ils ont été détruits.
Mais ce qui est certain, c'est qu'elles ont laissé une tradition qui s'est perpétuée de Mère en fille, et c'est cela qui est le fond même de l'éducation.
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La famille chez les Celtes, c'est la Tribu matriarcale, gouvernée par une Mère, une Déesse-Mère, dont les descendants sont groupés sous son obédience.
La Déesse-Mère avait la domination sur les habitants de la Tribu et jouissait du droit honorifique de propriété. Toutes les terres non occupées dépendaient d'elle, elle les concédait aux nouvelles familles à mesure qu'elles se formaient et disposait également des domaines devenus vacants par l'extinction des
familles anciennes.
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D'où vient le succès de ce livre ? Quelle fut la cause du grand mouvement qu'il suscita ? Comment les idées déposées en ces pages ont-elles soulevé tant de discussions, fait naître des passions si diverses ? Pourquoi ont-elles traversé les âges, pénétré en tant de pays, régi tant de peuples, servi de bases aux religions les plus répandues, en même temps que ces mêmes idées, dans leur forme première, étaient soigneusement cachées dans le symbolisme des sociétés secrètes ?
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On discutait beaucoup dans les Ecoles d'Alexandrie sur les trois hypostases divines (suppôts, personnes, en grec hupostaseis), qui avaient formé primitivement une Trinité féminine : Mère-Soeur-Fille. Partout trois grandes Déesses représentaient la Femme sous ces divers aspects.
Cette Trinité s'était modifiée depuis qu'on avait introduit des Dieux masculins dans le Panthéon; alors elle fut représentée par le Père, la Mère, l'Enfant ; telle la Triade égyptienne Osiris-Isis-Horus, greffée elle-même sur une plus ancienne Triade faite d'Ammon-Mauth-Khons.
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Dans Je premier âge, l'âge heureux de la jeunesse humaine, une civilisation grandiose régna; ce fut l'âge d'or, résultant partout de la première organisation sociale basée sur la Gynécocratie, la Théogonie, le Matriarcat. Ce fut l'époque celtique et préceltique.
Dans l'âge suivant se produisit la première révolte de l'homme contre le régime féminin.
Chez les Celtes, c'est l'âge du fer qui commence. L'homme dispute à la femme sa suprématie ; c'est la révolte des Gaulois (masculinistes), combattant les Celtes et leur disputant le pouvoir.
Vient ensuite l'âge de la décadence qui livre la Gaule à la puissance romaine.
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Les principes de l'empire romain furent le despotisme de la puissance impériale, appuyé sur la force et sur le code romain qui donne à l'homme le droit de vie et de mort sur l'esclave, sur la femme et sur l'enfant.
Ce sont ces principes-là que l'impérialisme laïque ou religieux représente aujourd'hui ; c'est lui qui continue Rome, ce n'est pas la France républicaine qui est restée celtique au fond. Il ne lui manque plus que de rendre à la Femme la place que ses aïeux lui donnaient pour être revenue à la civilisation des anciens Celtes.
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Il existe actuellement deux courants dans l'opinion des intellectuels : l'un qui prétend que la civilisation est venue des Latins ; l'autre qui affirme qu'elle est venue des Celtes.
Les Latins appuient leur opinion sur le droit romain qui a instauré la puissance paternelle - et proclamé la déchéance de la Femme, et sur la littérature latine qui a sanctionné cet état de choses.
Les Celtiques appuient la leur sur le droit naturel, le règne de la raison représenté dans sa plus haute manifestation par la Femme, la Déesse-Mère, qui régnait dans les Républiques Celtiques.
Dons, le conflit représente la lutte de sexes, et la résume.
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C'est pendant la période qui sépare le prélude de l'amour de sa satisfaction charnelle que l'amant a divinisé la Femme et, dans la vie actuelle, son atavisme lui rend le souvenir vague des impressions premières ressenties par ses ancêtres ; un regard, une parole douce ou tendre, une main qui touche la sienne, le silence de la nuit, sont empreints de mystérieuses saintetés qui pénètrent son âme sans qu'il en comprenne le secret. C'est que la Nature fut le cadre des premières amours, des premiers dévouements, des enthousiasmes de la jeunesse phylogénique, et tout cela se réveille chez le jeune homme quand le lieu, l'heure, le milieu, lui rendent les conditions physiques qui accompagnèrent ses impressions premières. C'est ce qui crée le mystère, et rien ne captive comme les choses mystérieuses.
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Il est des gens naïfs qui croient que l'histoire est le récit exact des faits du passé. Ils semblent ignorer que le monde est, depuis longtemps, régi par le mensonge et que le désordre de la société actuelle en est la conséquence.
Il est curieux d'étudier comment cet ordre de choses a commencé, quels ont été les mobiles des premières erreurs voulues, et quels hommes — les premiers — ont eu l'audace de les écrire. A toutes les époques, il y a eu des partis qui, voulant s'emparer d'un pouvoir auquel ils n'avaient pas droit, ont appuyé leurs prétentions sur une idée, un système, une théorie religieuse ou sociale, qu'ils ont propagée par violence, par fraude ou par ruse ; puis, lorsqu'ils triomphaient, ils avaient soin d'abord d'écrire l'histoire passée, la montrant comme une longue préparation de leur triomphe qu'ils justifiaient par une aspiration des foules existant depuis longtemps.
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Le désordre social a été engendré par l'erreur ancestrale devenue l'erreur religieuse.
La Religion, c'est la force morale qui gouverne les hommes même à leur insu, puisque c'est elle qui fait les moeurs et les moeurs sont au-dessus des lois. Elles font les lois.
Donc le régime religieux est au-dessus du régime politique, même lorsqu'une religion cesse d'exister comme puissance reconnue, si sa morale persiste et perpétue le mensonge social.
On ne change pas une nation en changeant sa politique. On la change en réformant ses moeurs, et pour réformer les moeurs il faut changer les idées.
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C'est à Irénée que remonte cette tradition. C'est lui qui, vers 180, écrivit : « Il ne saurait y avoir plus de quatre Évangiles, comme il ne peut y en avoir moins, car, comme il y a quatre régions du monde où nous vivons et quatre vents principaux, et comme l'Église est répandue sur la terre entière et que le pilier et le soutien, de l'Église, c'est l'Évangile et l'esprit de vie, il s'ensuit qu'elle a quatre piliers, qui, de tous côtés, respirent l'immortalité et animent les hommes » (Contre les Hérésies, L. III, section II, ch. vin).
Ce paragraphe prouve qu'il y avait une multitude de gens, auteurs d'une multitude d'écrits qui se prétendaient inspirés et voulaient faire accepter leur évangile.
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La base légitime et idéale du pouvoir de la Femme réside dans sa nature spirituelle et maternelle. Elle produit l'oeuvre de la création. Elle fait naître l'enfant, elle le guide, elle le soutient, elle est la source de la lumière qui l'éclairé.
En dehors de cette cause idéale, il n'en existe aucune qui légitime la domination du monde. Par la vertu de cette cause naturelle, tout enfant créé bénéficie de la nature bienfaisante maternelle, réelle, vraie, connue.
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Le caractère général qui unit les Celtes, c'est le gouvernement maternel, en même temps que le culte de la Mère divine ; c'est là qu'est le fondement des anciennes croyances des âges archaïques, chez les peuples celtes. Ce fut, du reste, après eux, la base de la religion dans toutes les parties du monde.
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Ce qui prouve encore l'origine féminine de la Thora, c'est qu'elle fut ridiculisée par les hommes qui considéraient le Sépher comme quelque chose de difficile à comprendre et pour l'imiter firent le Tarot, suivant le système qui consiste à renverser les voyelles des mots dont on veut changer la signification. En renversant les idées, on renverse l'ordre des lettres.
Le Tarot fut, d'abord, une astrologie, imitant la cosmologie du Sépher, mais sans en contenir le sens élevé ; il servit de règle aux devins et aux chiromanciens.
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Les Juifs modernes n'ont pas une égale vénération pour tous les livres qui composent l'Ancien Testament. Ils conservent les écrits de Moïse-Myriam avec une attention beaucoup plus scrupuleuse, les apprenant par coeur et les récitant beaucoup plus souvent que les autres. Les savants qui ont été à même d'examiner leurs divers manuscrits assurent que la partie consacrée aux livres de « la Loi » est toujours beaucoup plus exacte et mieux traitée que le reste.
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Dans la première forme de la religion, celle des Pélasges avant les Grecs, dans celle du Haut Orient et de l'Asie Mineure, dans celle des Étrusques avant les Romains, l'homme n'est pas divinisé ; la Divinité n'appartient qu'à la Femme et, lorsque l'on veut parler de l'humanité en général, on dit : les Déesses et les Hommes, les Immortelles et les Mortels, la race divine et la race humaine.
Ces religions n'avaient pas de prêtres formant une hiérarchie sacerdotale. Le Prêtre, celui qui rend un culte à la Déesse, c'est l'homme, en général tous les hommes. Mais il y avait des Prêtresses, des femmes qui exerçaient des fonctions dans les temples, qui en avaient la direction et qui enseignaient.
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On s'est demandé comment il se fait que les habitants du vieux monde ont pu communiquer avec ceux du monde nouveau dans la haute antiquité, ainsi, que l'attestent les anciens souvenirs qui sont les mêmes partout, puisque partout les mêmes idées, les mêmes traditions ont été retrouvées.
Nous pensons que cette communication a pu s'accomplir par terre, attendu que, à cette époque reculée, la mer Atlantique ne devait pas avoir une aussi grande étendue que dans les temps modernes, puisque l'eau augmente sur la terre. Il devait y avoir une terre qui reliait les deux mondes par le Nord.
Ce n'est que depuis l'envahissement de l'eau que les deux mondes sont séparés par une large mer. Il n'y a pas eu effondrement d'un continent, mais submersion de plusieurs îles.
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La loi morale, formulée par Myriam,surnommée Ha-Thora,est la conséquence logique de la loi des sexes exposée dans le Sépher. Cette loi tant de fois séculaire, et vivante encore cependant, portait en elle le cachet de la Vérité absolue, comme toute l'oeuvre de la grande inspirée. C'est ce qui lui a donné l'immortalité. Les oeuvres de Vérité persistent malgré les difficultés, les dangers.
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