Céline Spierer

J'ai abandonné la lecture, car trop alambiqué ! L'auteur présente ses personnages sans rentrer dans l'histoire et complique le tout en valsant avec les époques. Aucune ligne ne se dessine, juste des zig-zag et digressions ! Rompez le fil en laissant tomber ce livre !

Excellent roman, qui traite avec sensibilité et justesse le thème de la transmission à la génération suivante, tant ce qu'on transmet que ce qu'on ne transmet pas. Les personnages ont une vraie profondeur, et les parties historiques sont bien documentées.

Un court roman très réussi.



L'histoire ?

Le titre prend tout son sens dès les premières pages : un très jeune enfant approche d'une piscine privée, il fait une chute et le drame arrive... Pourtant, 9 adultes étaient là, à proximité car la famille Haynes était réunie pour un brunch élégant autour de la froide et distinguée matriarche Elizabeth... En effet, ses deux fils et ses deux filles étaient présents avec leur conjoint et enfants... L'autrice remonte dans le temps et décrit comment le drame a pu survenir sans qu'aucun adulte ne soit attentif...



Mon avis : J'ai beaucoup aimé ce très court roman.

La famille est en apparence une famille très aisée, heureuse et harmonieuse. Mais chacun cache son mal-être, ses difficultés existentielles et il faudra parfois remonter des années en arrière pour mieux comprendre la psychologie de chacun. J'aime beaucoup quand nous vivons un événement ou une scène, perçu (e) à travers le point de vue de personnage différent.

L'autrice excelle à dépeindre finement le poids des apparences, d'une certaine hypocrisie sociale, le masque que chacun porte vis à vis des membres de sa propre famille : deux personnages m'ont plu particulièrement, Jacquelyn, la parfaite maîtresse de maison, qui m'a fait penser à Bree Van de Camp dans Desperate Housewives ou la jolie Rose, très Marilynesque, que j'ai trouvée très touchante.



Ce roman n'est pas un roman avec de multiples rebondissements mais je l'ai beaucoup aimé pour la peinture psychologique des personnages et ce tableau de la difficulté à vivre, enfermé dans un rôle de composition, sous le poids du regard des autres.

Huis clos chez la famille Haynes, qui symbolise la réussite américaine..

Autour d'Élisabeth, la matriarche, la famille se réunit pour un barbecue.

Les quatre enfants Haynes, leurs conjoints, et leurs enfants se retrouvent, des personnalités très différentes, qui nous promettent un cocktail détonnant !



Et si cette famille n'était pas "si parfaite" que cela ?



Le récit alterne entre le jour du barbecue, et les souvenirs d'enfance de nos personnages, des secrets, des mensonges, des non-dits, des révélations..qui nous font comprendre leurs réactions aujourd'hui..



Ces personnes de la même famille vivent à côté sans se comprendre et s'écouter..jusqu'au jour du drame..



J'ai accroché à l'histoire dès les premières lignes, même si la première scène a été une véritable angoisse et torture pour moi !

Le côté psychologie des personnages m'a beaucoup plu, je me suis attachée à certains et j'en ai détesté d'autres!



J'ai été touché par la bienveillance de Jacquelyn qui se plie en quatre pour tout le monde, peinée par Rose et sa carapace, j'ai eu le cœur en miettes pour Mathilde et Winston, scandalisée par l'attitude d'Elizabeth...

Bref, j'ai vécu cette histoire comme si j'étais au barbecue avec eux..



Une belle découverte qui m'a fait passé par tout un tas d'émotions !



Vous l'avez lu?

Le livre «Noyade» de Céline Spierer est une fresque familiale où tout semble parfait dans un premier temps chacun tenant un rôle de composition. Au fil de la lecture, l'image de perfection se craquelle en découvrant les différents personnages de cette famille ainsi que son fonctionnement et ses dysfonctionnements associés aux secrets et mensonges de chacun.

A travers ce huis-clos très immersif, l’autrice nous plonge dans les méandres de la psychologie humaine. Alors que le déjeuner familial vire au drame, les protagonistes nous embarqueront dans leurs pensées, dévoilant au lecteur des secrets pourtant enfouis depuis des années. Le temps de la vérité est-il arrivé ? Les masques vont-ils tomber ? Il semblerait que les Haynes, famille fortunée et respectée, ne soient pas aussi lisses qu’ils le laissent paraître ...



Si on entend parfois dire que toutes les familles ont un squelette caché dans leur placard, un secret honteux inavoué, les Haynes ne font pas exception. « Noyade » est un parfait témoignage d’apparences bien trompeuses. Nous découvrirons au fil des pages que tous les membres de cette famille, derrière des conventions sociales bien maîtrisées, cachent des secrets qu’ils ne tiennent pas à divulguer. Secrets qui m’ont parfois parus presque trop nombreux pour être crédibles … Peut-être suis-je trop naïve pour avoir envisagé, et surtout regretté, que l’un des personnages ne soit pas hanté par un démon du passé ou une pensée dissimulée ?



Je ne suis pas une grande adepte des huis-clos, et donc, je n’ai pas été passionnée par cette lecture, mais j’ai tout de même passé un bon moment qui m’a fait sortir de ma zone de confort. Malgré une plume fluide et agréable, le nombre important de protagonistes et les flash-back récurrents m’ont parfois perdue et ont freiné ma compréhension et mon attachement aux personnages.



Entre non-dits et secrets, êtes-vous prêts à plonger dans les pensées intimes des membres de la famille Haynes ?

Dans ce roman on découvrir la famille Haynes et leurs conjoints, ils se réunissent autour de la patriarche de la famille Elizabeth. Et au fil des pages ont découvre une famille rempli de secrets, de non-dits et en plus l’autrice nous fait des bons dans le passé et nous découvrons donc pleins de choses sur Elizabeth et sa famille et c’est ce qui rend ce roman palpitant !!!



J’ai adoré l’écriture de l’autrice, que je ne connaissais pas du tout, une plume addictive et qui donne qu’une envie c’est de dévorer les pages sans s’arrêter une seconde.



Un roman psychologique bien ficelé, une famille que j’ai adoré !!!!

C’est sans doute le roman que j’ai préféré lire pour l’instant dans la sélection du Grand Prix des Lecteurs Pocket 2024.



Nous suivons une famille aisée aux états-unis, d’apparence parfaite, lors de leur barbecue annuel. Dans ce huis clos familial, nous découvrons tour à tour chaque membre de la famille, dont l’autrice nous laisse entrevoir les véritables visages, les failles et les secrets.



Dès le prologue, l’autrice nous annonce un drame, qui va permettre aux personnages de se révéler. L’autrice nous plonge ainsi directement dans une ambiance pesante et ce jusqu’à la fin du roman.



Ce livre est un véritable page-turner. J’étais incapable de le lâcher et je l’ai lu en l’espace de plusieurs trajets de tram seulement. 🙈



L’autrice interroge les relations familiales, aborde la question de la communication et des non-dits, la difficulté d’être soi-même au-delà des apparences. J’ai bien aimé la dimension psychologique de ce roman, même si je dois reconnaître être restée un peu sur ma faim. On alterne entre chaque personnage, mais le roman est assez court donc j’ai eu la sensation qu’ils auraient pu être plus approfondis.



Mis à part ce petit point négatif, c’est un drame familial qui m’a beaucoup plu et j’ai complètement été séduite par l’écriture de l’autrice.

Chez les Haynes, riche famille modèle de la réussite à l’américaine, tout est parfait, ou du moins tout doit donner l’air d’être parfait, notamment lors des réunions familiales, lorsque tous les enfants et leurs conjoints sont réunis autour de la matriarche, Elisabeth, réunions qui deviennent de plus en plus pesantes à chacun, empêtré dans son rôle de composition.

Tous ces faux-semblants vont voler en éclats lors de la dernière réunion familiale, alors que le petit-fils, Thomas, se noie dans la piscine. Ce drame survient dès l’incipit et suscite chez chacun des membres de la famille une remise en cause de soi-même, un questionnement face à sa part de responsabilité, de culpabilité dans le déroulé de ce drame.

Tout le roman est alors construit autour de retours en arrière introspectifs de chaque personnage, faisant remonter à la surface de lourds secrets de famille.

J’ai été quelque peu déçue par ce roman dont la narration m’a semblé très prévisible et la langue assez plate. Par ailleurs, je n’ai pas réussi à m’attacher aux différents personnages qui m’ont semblé trop caricaturaux.

J’aime beaucoup les lectures autour de famille, avec diverses personnalités, l’articulation des liens entre les personnages, mais aussi les secrets liés à ce noyau. Ici, la quatrième de couverture me donnait vraiment envie, et même si ce fut un bon moment, j’ai trouvé que l’autrice n’avait pas poussé l’intrigue assez loin alors qu’il y avait matière et la fin m’a laissé perplexe. Dommage, encore une fois, car il y avait matière entre une intrigue mêlant secrets et passé, mais aussi des personnalités attachantes qui étaient très intéressantes.
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La noyade est annoncée dès le prologue et le reste du récit va s’attacher à nous expliquer ce qui amène à ce moment fatidique.

Céline Spierer profite d’un barbecue organisé dans la grande maison familiale pour dresser les portraits de chacun des protagonistes. Des retours dans le passé éclairent le lecteur sur les personnalités des enfants et les failles de cette famille où tout n’est qu’apparence et où la communication est les véritables liens n’existent tout simplement pas.

C’est un roman intimiste, très agréable à lire, qui malgré le fait que l’on connaisse le point d’orgue dès le départ, arrive à maintenir une certaine tension. Et j’ai aimé la fin qui lève un coin du voile sur l’énigmatique patriarche, Elisabeth.
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Vanté par la délicieuse Olivia de Lamberterie à l'occasion de sa chronique dans l'infatigable émission "télé matin", ce livre promettait un heureux moment de divertissement servi par un récit aux allures de "page Turner" qui devait m'emmener vers un final époustouflant.



Autant dire que je n'ai pas du tout retrouvé, ni la saveur, ni les ingrédients promis et que, si la narration est sympathique, la plume est fade et le final inexistant.



J'ai eu la sensation que l'autrice s'est arrêtée au stade de la description des personnages qui, si elle fut globalement réussie n'a abouti à rien!



Où est l'intrigue????????



Il s'agit d'un patchwork d'existences de membres d'une famille plutôt dysfonctionnelle, qui est servi après un accident sans intérêt, autour d'une énigme inexistante et qui se finit en eau de boudin.



Très déçue (seconde déception pour un livre proposé par cette chroniqueuse littéraire que j'aime pourtant beaucoup au demeurant, après "Le crépuscule" de Philippe Claudel) et impatiente de me lancer dans le nouveau Bernard Schlink dont l'ouvrage est, selon des chroniqueurs du "Le masque et la plume" unanimes (fait rare!), "magistral"!

Merci Babelio pour cet envoi.

Ce n’est pas un livre que j’aurai lu de moi même. Du coup il est toujours agréable de sortir de sa zone de confort et être agréablement surprise de plus.

Pour résumer l’histoire rapidement : la famille Haynes se retrouve autour d’un barbecue dans le jardin d’Elizabeth, la matriache. Chacun de ses enfants, dans la cinquantaine sont réunis autour d’elle avec conjoints et enfants et tous gardent un rôle de composition, des secrets qu’ils se refusent à avouer. Aucun n’a l’air vraiment épanoui et heureux et leur mère , glaçon sur patte n’aide pas vraiment…

Le livre est court, assez rythmé , on a l’impression d’assister à des scènes d’une pièce de théâtre et on suit les pensées de tous les personnages … on découvre du coup les mystères de chacun avec des sauts dans le passé.



J’ai aimé l’ambiance feutrée, l’écriture assez classique et le suspense est présent mais je suis restée sur ma faim

sur quelques révélations mais dans l’ensemble, bon moment de lecture.

Ce livre a attiré mon attention par son thème : les destins croisés de trois femmes à trois époques différentes (dont la seconde guerre mondiale et ses conséquences) et sur deux continents et sur la difficulté de comprendre ce qui a été dès lors que des pièces du puzzle manquent.

De plus, les 2e et 3e de couverture de l'édition Pocket sont pleines de critiques positives de libraires. Ayant pour habitude de respecter leur travail et de tenir compte de leurs critiques (contrairement aux critiques littéraires), je me suis embarquée dans cette lecture particulièrement confiante.

Oui, ce premier livre d'une jeune auteure Céline Spierer est excellemment bien écrit. Les descriptions des personnages et de leurs ressentis est particulièrement bien rendu. Cependant, pour ma part, j'ai eu bien du mal à me laisser porter par les histoires ainsi mêlées de Katarzyna, d'Edith et de Magda... Je n'ai vraiment pas ressenti le souffle épique ressenti par certains libraires. J'ai même eu du mal à poursuivre ma lecture. La narration est certes fluide mais me semble par trop passive, molle, un peu trop descriptive en superficie. A l'image de ces femmes qui subissent les événements sans trop pouvoir avoir de prise sur eux.

On reste vraiment sur sa faim du fait, à mon avis, d'une présence trop importante d'ellipses (on ne sait quasiment rien des hommes de l'histoire et de leur devenir ; on devine le vécu d'Edith pendant la guerre sans toutefois en avoir une vision très claire, on ne sait pas comment a vécu Magda entre la fin de sa carrière professionnelle de mannequin et l'instant T où elle se raconte, on ne sait rien de ce que devient sa soeur). Seul moment vraiment plus palpitant, la fin - qui est surprenante - mais qui laisse encore un arrière-goût d'inachevé et de subi.

Le talent de l'auteure est indéniable pour ce qui est de la forme de l'écriture, mais il me semble que ce livre aurait gagné à être un peu plus travaillé sur le fond en donnant plus de consistance, à la fois à ses personnages féminins et masculins.

Le prochain livre de l'auteure devrait lui permettre de trouver ses marques...

Ce roman m'a beaucoup déroutée pour plusieurs raisons. Tout d'abord, il n'est pas composé de chapitres. Leur absence m'a troublée au moins en début de lecture, l'habitude sans doute. C'est d'autant plus idiot que le texte est composé de paragraphes plus ou moins longs, tous annoncés par un titre, absolument nécessaire pour se repérer dans le chassé-croisé des personnages et des époques. La structure du livre est donc très singulière, bien qu'il n'entache absolument pas l'avancée dans la narration une fois les premières sections lues.



Par contre, si la verve de l'autrice est agréable à lire, bien plus fluide et légère que le sujet traité, le déroulé des événements m'a, à nouveau, un peu perdue. Plusieurs narratrices entremêlent leurs voix pour raconter leur histoire, chacune à leur façon, à différents instants de leur vie. Plusieurs années sont ainsi abordées, de 1912 à 2016, et dans diverses villes de la planète, New-York (Manhattan, Lower East Side, Ellis Island, etc.), Kalisz dans l'Empire russe, Bytom en Haute Silésie, Łódź en Pologne, Dresde en Allemagne, pour les principales. Les incessants bonds dans le temps et sur le globe, passant d'une fillette à une jeune femme avec un détour par une vieille dame solitaire, m'ont empêchée de créer un lien fort avec ces femmes comme je l'aurais désiré. Pourtant, il s'en est fallu de peu, car lorsque le focus restait orienté un peu plus longtemps au même endroit, sur la même famille, je sentais bien que mon empathie était à fleur de cœur, sensible aux destins broyés par le poids de l'Histoire, mais une autre époque, une autre Vie venait brouiller les cartes, balayant la précédente.



J'ai été d'autant plus frustrée que le sujet abordé est d'une force impressionnante, retraçant les heures sombres de l'Europe de l'Est sous le joug nazi. Avec ce livre, Céline Spierer signe son premier roman très documenté pour aboutir à une fiction extrêmement dense. Je crois avoir identifié une autre source de ma gêne à suivre ses destins. Il y a beaucoup trop de sujets fondamentaux abordés en même temps, ce qui donne à l'ensemble un état de confusion générale bien que l'écriture soit très organisée. Mon esprit n'a donc pas été assez alerte pour suivre sereinement les vies tragiques des uns et des autres, bien qu'il n'ait cessé de traquer le moindre indice pour établir un lien entre tous les protagonistes bousculés dans le temps et l'espace à la façon d'un immense puzzle dont les pièces auraient été dispersées par le tumulte historique.



Depuis que je rédige des chroniques, j'ai pris l'habitude de m'informer sur le parcours de l'auteur dont je lis la prose, surtout si je le découvre. J'ai ainsi appris que Céline Spierer avait étudié l'écriture scénaristique. Cette précision a éclairé ma sensation de confusion. Je pense avoir lu un scénario bien structuré, travaillé façon littérature richement détaillé. D'autres lecteurs apprécieront certainement beaucoup plus que moi. Je souhaite qu'un réalisateur, en recherche d'un bon sujet, s'intéresse un jour à ce livre pour le porter sur grand écran. Le résultat risque d'être excellent !



En résumé, je ne regrette pas du tout le temps passé en compagnie de Katarzyna, Édith, Marga, Ethan et Madame Janik avec lesquels j'ai vécu les heures douloureuses de la Pologne occupée, celles flamboyantes du IIIe Reich servi par des esprits endoctrinés par la haine de tout ce qui n'était pas aryen et l'amitié surprenante, teintée de curiosité, d'un jeune adolescent pour sa voisine esseulée et discrète. Il est certain que je vais surveiller l'actualité de Céline Spierer avec une grande confiance dans son avenir littéraire.



Ps : Quand j'écrivais ces mots, je ne pensais pas que la guerre était sur le point de réapparaître en Europe. Triste recommencement de l'Histoire dont la souffrance des uns dépend toujours de la folie des autres !

Le fil rompu, de Céline Spierer



08.02.2021 🎨 Lecture terminée 🎨



L'histoire:

Ethan est un petit garçon, avec une famille brisée. Pour s'évader de la triste ambiance qui règne chez lui, il observe Mme Janik, sa voisine.

Un jour, cette femme âgée s'ouvre à Ethan et va lui dévoiler de vieux secrets de famille, qu'elle ne pensait jamais révéler à qui que ce soit.

L'histoire de trois générations de femmes fortes, aux destins tourmentés.



Mon avis:



Pour commencer, il faut savoir que ce livre n'a pas de chapitres, ce qui m'a fortement perturbée. (oui, je suis formatée aux chapitres !)



L'intrigue est assez bien réfléchie, avec un fond de seconde guerre mondiale et toutes les atrocités et injustice que cela implique.



Il y a quelques passages qui me semblent un peu tirés par les cheveux, surtout les retrouvailles post guerre, mais pourquoi pas, nous sommes dans une fiction.



J'ai eu énormément de mal à rentrer dans l'histoire. Le début était très long et l'auteure jongle entre les époques, et entre les personnages. Même sur le même personnage, on avance dans sa vie, puis d'un coup, bon en arrière. J'ai trouvé ça assez dur à suivre et surtout que je ne voyais pas le lien.

Pourtant la plume de l'auteure est agréable à lire, mais ces bonds temporels m'ont un peu perdue.

Du coup, je n'ai pas réussi à créer de lien avec les personnages.



Je n'ai pas eu le coup de cœur escompté, mais je pense que d'autres doivent l'avoir, car cela reste une histoire belle et forte !

Roman qui se déroule sur plusieurs générations, Le Fil rompu retrace les imbrications des actes de chacun sur une vie entière. On suit tour à tour plusieurs personnages, Katarzyna, Ethan, Edith Magda ou encore Madame Janik, dans d'incessants flash backs, entre l'Europe et les Etats-Unis, en 1917 ou en 2015. Le fil conducteur qui semble relier tous ces protagonistes sont des toiles, des portraits d'une seule et même femme, réalisés par un artiste inconnu.



J'ai trouvé que ces flashbacks rendaient complexe la lecture, et en même temps je pense que sans eux, le roman serait assez banal.

Une fois encore, je suis bien content d’avoir achevé ce bouquin. J’ai peut-être fait preuve de naïveté à nourrir autant d’espoir envers ce roman car le résumé présent sur la quatrième de couverture me semblait prometteur. Néanmoins, tout en parcourant les pages, j’ai très vite découvert une multitude de défauts qui ont joué sur mon plaisir. Alors que j’étais à deux doigts de lui offrir une note bien plus sévère, sa conclusion m’a aidé à regarder l’ensemble d’un œil un peu plus bienveillant car mine de rien, cette madame Janik s’est montrée très touchante avec son histoire. Je regrette d’ailleurs toutes les souffrances qui ont jalonné sa vie et j’aurais aimé qu’elle puisse connaître un moment de paix et de pur bonheur. De là où cette femme repose désormais, j’espère que sa prochaine réincarnation lui offrira ces cadeaux qu’elle méritait tant. Désormais, je me dois de passer à la rédaction de mes fameuses listes.



Points négatifs :



- Trop de répétitions à mon goût.

- La plume de l’écrivaine. Elle m’a semblé très lourde et parfois, un effet soporifique accompagnait certains chapitres. Rajoutons à cela quelques longueurs et cet ensemble me fait mieux comprendre pourquoi j’étais aussi pressé de terminer cette lecture.

- A de nombreuses reprises, je me suis perdu dans l’histoire de madame Janik, sa mère et celle de sa grand-mère. Encore heureux que d’autres femmes n’ont pas vu le jour dans cette famille parce que là, j’aurais abandonné toute tentative d’effort de compréhension.

- Au final, les instants passés entre madame Janik et le petit Ethan n’auront été guère nombreux. La plus grosse partie du livre se concentre sur les voyages dans le temps, aussi bien dans le passé de cette pauvre femme que ceux de ses aïeules.

- Au début de cette histoire, on fait connaissance avec une équipe policière qui a pour mission de résoudre le mystère d’un meurtre. En constatant de mes yeux qu’une enquête se lançait, mon intérêt fut suscité. Je me doutais bien que du rythme sera rajouté à ce récit et je croisait les doigts pour voir les avancées le plus régulièrement possible. Hélas, nous obtenons la conclusion très tard dans le roman et surtout, elle n’était pas à la hauteur de mes attentes, encore une fois.



Points positifs :



- La taille aléatoire des chapitres.

- Malgré le rythme très lent qu’il fut offert à ce roman, j’ai aimé y trouver des récits de guerre à l’intérieur de ses pages. J’ai pris soin d’écrire récit au pluriel car ce n’est pas une seule histoire que madame Janik nous raconte mais bien trois. L’histoire de trois femmes différentes mais qui appartiennent toutes à la même famille : La grand-mère, la mère et la fille.

- Enfin, le petit Ethan. Ce petit gars est une crème, malgré ses douze ans et endosse le rôle de chef de famille comme il peut. Néanmoins, j’estime que ce jeune homme y arrive très bien. De plus, je le trouve très attachant.

Parcours de vie sur trois générations de femmes ayant traversé les épreuves tragiques de l'histoire, tout au long du siecle precedent et comment elles ont survécu. Hélas faute de transmission verbale, elles transmettent à la génération suivante le poids des traumatismes vécus et la difficulté de continuer à vivre sans les comprendre.

Roman très bien écrit mais parfois difficile à suivre, de part sa construction, qui mêle sans aucune chronologie les moments de l'histoire passée à celle du présent. Il faut patienter pour se repérer, mais petit à petit le déroulement prenant, nous le permet. A lire évidemment pour réaliser à quel point, la résilience ne s'opère vraiment que par les mots et la transmission du vécu à ceux qui nous sont chers.

In the mood for…passé recomposé.

Madame Janik est une vieille femme seule, discrète, qui perd parfois le fil de ses pensées et certains souvenirs.

Afin de protéger cette mémoire qu’elle sent vaciller et parce qu'elle se sent en confiance face à ce voisin qu’il lui ressemble, elle livre un lourd secret à Ethan, adolescent solitaire.



Sa confidence est donc la toile de fond d’un passé recomposé, qui emmène le lecteur sur les traces de Katarzyna, d’Edith, d’Anna et de Magda.

Une fresque de femmes pour raconter le destin d’une famille de la Pologne à Dresde, en passant par New York.



Un fil tissé pour rendre hommage à ceux qu’on a privé de voix, mais aussi pour apprécier le pouvoir libérateur des mots.



J’ai beaucoup apprécié l’idée au coeur du roman et j’ai été conquise par les personnages de cette lignée féminine. Plus j’avançais dans la lecture, plus j’étais touchée par cette vieille dame.

La structure du roman est peut-être trop complexe car les changements incessants de lieu et d’époque m’ont parfois égarée, mais le récit de Madame Janik a toujours repris ses droits, récit d’un siècle d’âmes lacérées par deux conflits mondiaux, dans lequel certaines questions restent sombres, sans mots et sans réponse.



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