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Critiques de Céline Théraulaz (9)
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Le fils du chien

Le fils du chien Théodore est âgé quand même de 50 ans et a trois enfants, une épouse aimante ainsi qu'une maîtresse. A la mort de sa mère, il apprend qu'il a un autre père car il est né d'une relation pour le moins adultérine. du coup, quand ce vieil homme prend contact avec lui, Théo lui fait la morale alors qu'il ne se comporte pas d'une différente manière dans sa propre vie.



Il est vrai que j'ai trouvé le personnage principal pas très sympathique. J'ai un peu de mal avec les hommes qui trompent délibérément leur femme. En effet, je suis très attaché à une valeur aujourd'hui désuète qu'on nomme la fidélité que ce soit en amour ou en amitié. Mais bon, ceci est une autre histoire. Quoiqu'il en soit, l'auteur a fait le choix de nous le présenter comme très attachant même s'il a fait de mauvais choix.



J'aime beaucoup ce qu'a déjà fait l'auteur à savoir « Pour la peau » ou encore « Love story à l'iranienne ». Il a un trait de dessin assez doux que j'apprécie énormément. On retrouvera quelques fantaisies graphiques qui servent parfaitement le scénario. A noter également une colorisation qui fait des merveilles pour nous mettre dans l'ambiance des vacances balnéaires en famille.



J'ai un peu moins apprécié la fin qui ne semble pas marquer une conclusion finale à ce récit. C'est comme si on avait assisté à une tranche de vie charnière pour le moins originale dans les péripéties familiales d'un cinquantenaire qui se cherche encore.



Il est vrai que ce pauvre homme doit gérer sa jeune et belle maîtresse envahissante, son nouveau père mourant ainsi que toute sa famille sur le lieu de vacances, cela fait beaucoup ! Mais bon, on ne va pas le plaindre pour autant.



Cette BD assez légère dans le ton n'apporte pas grand chose au final. C'est moins fort que les autres oeuvres que j'avais précédemment cité. Cela se laisse tout de même lire assez agréablement surtout si on est en vacances pour entrer un peu dans l'ambiance.

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Le fils du chien

Théo, qui vient de passer la cinquantaine, est en vacances en famille sur une île française (Île de Ré vraisemblablement, on voit le pont à la fin). Il n'a pas la conscience tranquille, en effet, il est perturbé par la présence de son ex maîtresse sur l’île et son père “naturel” qu’il ne connaît pas est là aussi et ce dernier cherche à nouer des liens avec son fils. Le fils du chien est une tranche de vie, une histoire de lâchetés ordinaires, bien servie par un graphisme simple et efficace, n’est pas sans rappeler le style de Nicoby, autre adepte des intrigues insulaires. Le personnage n’est pas reluisant, c’est le ton d’une comédie acerbe, on ne rit pas, mais le côté pathétique donne tout son sel, parce qu’il est si réaliste. C’est une fable amère, un récit ordinaire sur la vie, l’amour, ou leur absence, dont la lecture laisse une trace malgré son apparente banalité.
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Le fils du chien

Le fils du chien est une chronique contemporaine autour des tiraillements d'un homme à l'approche de la cinquantaine pris dans un étau assez inextricable,



Deloupy, auteur de l'excellente saga Algériennes 1954-1962, signe ici un projet certes plus modeste mais tout aussi réussi avec cette chronique de moeurs juste et délicate et réhaussé d'une pointe de légereté bienvenue.



Les dessins de Céline Théraulaz , remplis de petits détails très justes corroborent ce sentiment de réalisme prégnant tout au long de cette BD.




Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Le fils du chien

Je ne suis jamais complètement entré dans ce livre. J'ai trouvé le propos un peu plat par moment voir tiré par les cheveux.



Le dessin n'était pas désagréable, mais cet ouvrage sur les questionnements de Théodore sur la vie, la fidélité, la paternité etc ne m'ont pas touché. Je l'ai suivi mollement jusqu'au bout dans son équilibre entre deux femmes (le sienne et sa maîtresse) et entre deux hommes (un père qui l'a élevé et un père qui l'a conçu et qui réapparaît subitement).



Un livre emprunté à la médiathèque Lévi-Strauss de Paris.
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Le fils du chien

Cette bande-dessinées est intéressante dans le sens où elle n'apporte aucun élément de réponse. Elle présente une situation tout ce qu'il y a d'ordinaire finalement, un homme avec trois enfants qui trompe sa femme depuis trois ans et apprend que son propre père était volage, qu'il était l'amant de sa mère et qu'il est donc un enfant "illégitime" si on peut dire (parce que c'est une notion tout à fait culturelle et choquante à mes yeux, de où un enfant est "illégitime" ?) bien que le produit de l'amour. C'est donc un homme tiraillé par sa conscience (ou ses consciences ? Elles sont deux à se disputer ses pensées) et qui ne pense qu'à fuir la situation : son père revenu des limbes, sa famille, sa maîtresse qui souffre et attend des réponses. Quand la BD s'achève, rien n'est réellement achevé pour lui, on ne sait pas ce qu'il fera dans l'avenir, ce que sa femme fera non plus, elle qui a bien compris ce qui se tramait.

Alors pourquoi je dis que c'est classique ? Tout simplement parce que, homme ou femme, ils sont légions à tromper leur partenaire, à arriver à 40 ans ou 50 ans complètement désabusé.e.s, perdu.e.s, incapables de prendre une décision, de savoir ce qu'iels veulent et, par conséquent à faire souffrir tout le monde, eux y compris.

Ce que moi je ressens et comprends à la lecture de ce genre d'ouvrages c'est qu'il serait peut-être temps d'arrêter de faire miroiter l'amour toujours, il serait temps de jeter ce formatage de mariage, ce mirage du bonheur à travers le triangle d'or : mariage, maison et enfant, il serait temps d'arrêter de croire au prince charmant et à la princesse (vierge) en détresse. Nous sommes des animaux, pas dans le sens péjoratif du terme, dans le sens de la nature, nous avons des besoins, des désirs, nous ne sommes pas toujours constants, pas toujours cohérents, nous aimons, pas tous les jours de la même façon, pas toujours avec autant d'intensité ou de sincérité. Pourquoi continuer à mentir, pourquoi continuer à éduquer des générations entières à courir après quelque chose qui n'existe pas ou peu ? Je pense que l'amour d'une vie existe, je pense qu'il peut s'accompagner d'autres amours. Ou pas. Je pense qu'en fait on devrait être libre dès le départ de pouvoir choisir ce qui nous convient, libre de se forger sa propre façon d'aimer, sans norme dont il faut se détourner ou au contraire à laquelle il faut se conformer.

Bien sûr, je ne m'attends pas à ce que d'autres tirent cette leçon de la bande-dessinées, je réfléchis à ces sujets depuis longtemps mais peut-être que mon analyse le fera. Qui sait...
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Le fils du chien

L'histoire de Théo (Théodore) est semblable à tant d'autres. À la mort de sa mère il apprend sur le tard être un enfant adultérin. En vacances sur l'île de ré et face à un père biologique qui souhaite le rencontrer, nous sommes pris dans les tourments de son hésitation. Mais avant même d'avoir ces informations, ce que nous apprenons bien vite, c'est que lui même est pris dans les affres d'une relation hors mariage, à laquelle il essaye (plus ou moins) de mettre un terme.

Alors quand sa maîtresse et ce nouveau père arrivent sur l'île pour tenter de nouer ou-renouer contact avec lui c'est tout son univers qui tangue et qu'il essaye de garder sur les rails.



Nous partageons alors les délibérations de sa conscience en même temps que celles avec son entourage.



L'idée était bonne : partager la vision de l'homme adultère plutôt que de la femme trompée et ainsi mettre cette histoire en résonance avec le passé, à l'aune des secrets enfouis ?



Mais cela ne prend pas. Peut-être n'en savons-nous pas assez sur cet homme pour s'y attacher ? Peut-être est-ce l'histoire, un peu plate ? La conclusion à tout cela, absente ? (comme la fin de cette critique)
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Le fils du chien

Théo, père de famille de 3 enfants en vacances sur l’île de Ré avec sa femme, est tiraillé par plusieurs situations de vie. On assiste à ses questionnements autour d’un double secret.

Il entend deux voix qui font état de ses questionnements intérieurs. Leurs représentations sont intéressantes.

Le graphisme est sympa.

Cependant la promesse de la double découverte reste plate, sans explications et avec un sentiment d’inachevé. J’étais déçue et me suis demandé si il y avait un deuxième tome.

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Le fils du chien

Un livre étrange, avec une histoire banale et un petit bout de vie qu'on survole seulement. Comme d'autres je n'ai pas ressenti d'émotions particulières en le parcourant. Les dessins sont davantage parlants et intéressants, je les ai beaucoup aimés. Ce roman graphique à le mérite d'exister malgré tout ;)
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Le fils du chien

Le style est simple, le message est clair, contemporain, sans intention de défendre le bon et décrier le mauvais. Il met en avant des situations subtilement exacerbées, parfois dans une dualité interne cocasse, qui ont le privilège de pimenter le récit, juste ce qu’il faut pour nous entraîner jusqu’au bout de cette aventure humaine et voir les décisions qui seront prises effectivement.
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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