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4.7/5 (sur 27 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Ancien journaliste et coauteur de La Route du Blues, Charles-Henry Contamine est né en 1968 et se partage aujourd'hui entre écriture et navigation.

Source : Decitre
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Découvrez un extrait de La mort est derrière moi, par Charles-Henry Contamine


Citations et extraits (7) Ajouter une citation
... Asseyez-vous sur un trottoir, n'importe quel trottoir, adossé à un arbre, un immeuble ou une roue, et vous verrez que personne ne voit rien, surtout pas vous. PASCAL avait tort, ce n'est pas seul qu'on meurt, c'est seul qu'on vit son malheur. Y a que si vous vous mettez à crier, hurler ou beugler qu'ils se réveilleront, les gens, parce que vous les dérangerez, pas parce qu'ils s'intéressent à vous; ils s'en foutent au fond de vous, l n'y a que le reflet de leur petit bonheur qui les préoccupe.
page 128.
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Facile d'aimer les morts, ils ne vous demandent rien, ça ne fait pas de bruit, c'est tranquille , un squelette, quelques fragments d'os et on invente une histoire vieille de plusieurs siècles.
page 37
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- Le deuil vous va bien, en pleine forme, toujours à défendre l'indéfendable... Vous n'en avez donc pas assez, de traquer le fait divers glauque, de stigmatiser les minorités, de remuer la fange, d'effrayer le bourgeois ?
-Dès qu'on critique l'époque et qu'on débusque les tartuffes, on exagère, on dramatise, on complotise ... Place aux seuls chevaucheurs de l'air du temps ! La liberté d'expression est en soins palliatifs... Je sais que c'est insupportable de ne pas suivre la "doxa" que vous entendez nous imposer, et ça intéresse apparemment pas mal de monde; plus de quinze millions de visiteurs par mois, si vous voulez savoir.
- Je n'en doute pas, on fait souvent de beaux scores en flattant les plus bas instincts du peuple.
page 125.
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L'EXPRESS - 2 mars 2023 par Marianne PAYOT

II les connaît par cœur, Pierre Deglaz, les 100 vers du Bateau Ivre retranscrits sur un mur de la rue Férou, dans le VIe arrondissement de Paris, à quelques mètres de son luxueux appartement. Mais en cette fin d’après-midi du 21 décembre, le patron de KorrMedia, un puissant quotidien digital, a des semelles de plomb. La police vient de l’appeler pour l'avertir que Sofia Etchegarry, sa compagne, s’est jetée sous un RER à la station Etoile, et son bateau chavire. Voilà trois ans que les deux quasi-quadras filent le parfait amour, à peine contrarié par les rares instants de fragilité psychologique de Sofia, la brillante associée d’un fonds d’investissement vedette. Pierre Deglaz n’a pas le temps de s’appesantir, il lui faut prévenir le boss de Sofia, téléphoner aux parents de cette fille unique... Et toujours, cette même question, « Pourquoi? », derrière laquelle il ne peut s’empêcher de percevoir un soupçon d’accusation.
Malgré la sollicitude de ses amis et le havre du jardin du Luxembourg, le fougueux créateur de KorrMedia sombre à coups de whiskies, devient iras cible, violent, voire dangereux. Une véritable descente aux enfers, avant la renaissance, que Charles Henry Contamine, l’auteur de ce premier roman, décrit dans une langue aussi âpre et rude que cette mort absurde. Cet ex-journaliste, conseiller dans l’industrie des nouveaux médias (après avoir œuvré pour la Fifa et Lagardère Sports), est à l’aise pour narrer le monde clinquant de la finance et du virtuel tout comme pour évoquer le bout du monde breton et le blues éternel, les seuls refuges de son héros.
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BLUES & POLAR
 / PROVENCE MAGAZINE
par Jean-Pierre Tissier
« La colère au lieu du chagrin, ça ne mène à rien ! CeGe phrase tourne en boucle comme un sample dans la tête, dès que l’on se plonge dans ce premier roman très addictif de Charles-Henry Contamine.
Mais bon sang, bon Dieu, pourquoi se jeter sous le métro, un 21 décembre à 16h 47 ? Noël et Jour de l’An dans le collimateur du monde entier. Il faut avoir un sacré blues dans les tripes et le cerveau, comme un tord-boyaux dur à évacuer. Un de ces blues pur jus du Delta, râpeux à souhait, générateur de fantômes comme ceux des gamins pendus aux arbres qui ont inspiré « Strange fruit » à Billie Holiday... Bon sang !
Un spleen puissance 1000, un blues à l’âme si dingue que même partir en Bretagne, avec Pierre à la Fin de la terre, Pointe du Van balayée par une force 8, Gwen ha dû violenté par les embruns, que ça ne suffirait pas. Mais pourquoi ? Pourquoi Sofia se foutre sous le métro de Paris un 21 décembre ? Découpée, massacrée... Découvert macabre hallucinante comme un zombie à l’institut médico-légal ! Même l’Ankou n’a pas de réponse à ce suicide.
Alors Pierre, seul avec lui-même, dont la tristesse, la peur, le désespoir le poussent à boire comme un trou, se met à tout casser, même les amiNés fidèles, à chier ivre-mort, sur la moqueGe dans le salon et en barbouiller les murs comme dans une fresque immonde...
Le trou, le vide, et puis la psychiatrie, ultime étape avant la descente définitive aux enfers. Ce premier roman est du pain bénit pour qui aime les blues, et une belle source de réflexion pour les autres. Et comme l’auteur est un fin connaisseur de petits et grands vins (Pommard, Châteauneuf-du-pape, Terrasses du Larzac, Pic Saint-Loup...) cigares et musiciens des « seventies », la B.O du livre est un régal de voyages illustrés allant – suivant le moment - de Nina Simone à Pink Floyd en passant par Nick Cave, BB King, Jimmy Page, Trust, le boss Springsteen, Jim Morrison, les Beatles, les Stones, les Kinks, Muddy Waters.... via une errance nocturne hallucinée dans une taverne à deux doigts de vendre son âme au diable comme Robert Johnson. On y croise aussi Iggy Pop et une antiquaire brune pimentée à se damner.| Pour arriver à ce qu’un jour, la mort soit enfin derrière toi, mon pote ! »
Jean-Pierre Tissier
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On s'embrassa au coin de la rue, serrés autour de son fantôme, hors la ville et le monde, rien que nous et notre amour à jamais privé d'écho.
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Un thème pas si facile mais magistralement écrit.
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