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4.12/5 (sur 128 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Journaliste (ex Le Parisien), scénariste, romancière.

Auteur de : "Le Journal de Mary" (roman, parution le 4 mai 2016 chez Belfond).

Twitter : https://twitter.com/alexechkenazi

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Elle est l?auteure du Joueur de Baccara, roman noir sur la rencontre du père de l?agent 007, Ian Fleming, avec de son modèle Dusko Popov, véritable espion. C?est donc tout naturellement qu?Alexandra Echkenazi nous parle de son James Bond préféré dans son interview GoFast.


Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
[1957]
Elle [Jackie Kennedy] m'expliqua qu'officiellement il [JFK] visitait le pays en long et en large pour se faire réélire à son poste de sénateur, mais qu'en réalité il préparait le terrain pour 1960.
- C'est la théorie de la campagne précoce élaborée par Joe.
Je lui demandai si elle pensait qu'il avait ses chances.
- Aucune pour l'instant, dit-elle en riant. Il est irlandais, catholique, jeune et inconnu. Avec autant de handicaps, personne ne s'y serait risqué ! Mais c'est un Kennedy, et rien n'est impossible pour un Kennedy. Il a tout le clan derrière lui. Joe a toujours rêvé qu'un Kennedy accède au pouvoir. Au début, il avait tout misé sur Joe Jr. Mais il est mort durant la guerre. Alors Joe a regardé autour de lui, a pointé le doigt sur Jack et lui a dit : « Ce sera toi ! » A partir de ce moment, Jack n'a plus eu le choix.
Elle était très ironique en parlant du clan Kennedy. Visiblement, elle ne les appréciait que moyennement.
(p. 65-66)
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[...] j'ai découvert le twist. Je me défoule comme une folle au son de Chubby Chekker et de son tube 'The Twist'. C'est la danse la plus simple du monde : il faut faire comme si on s'essuyait les fesses avec une serviette tout en écrasant une cigarette avec le pied.
(p. 161)
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Très chère Mary,
[...]
C'est bien beau d'être le premier amant d'une femme (ou le deuxième, ou le troisième), mais rien n'est plus magnifique que d'être le dernier.
Remercie donc Noland de ma part. Et maintenant que j'ai réalisé qu'il n'était qu'une étape pour toi avant moi, j'ai décidé de prendre mon mal en patience.
Je serai ton dernier amant, Mary, le véritable homme de ta vie.
- signé : Ton Jack qui t'attendra autant de temps qu'il faudra (si c'est moins longtemps que prévu, ça me va aussi).
(p. 101-102)
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Je sais que de ton côté, même si tu ne réponds pas à mes lettres, tu penses à moi. Tu n'as pas le choix. C'est bien le but de ce harcèlement postal. Je remarque que si tu joues les indifférentes, tu n'as pas dévoilé notre petit secret. J'ai croisé Bill l'autre jour et il m'a embrassé comme du bon pain. J'en ai déduit qu'il ne sait pas que j'oeuvre depuis six mois pour lui piquer sa petite amie, sinon il m'aurait cassé la gueule. Ce dont je me moque royalement. Je suis prêt à me faire massacrer si au bout du compte je te récupère. Je n'ai aucune fierté.
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Ils te diront que parce que tu es une femme, tu n’es pas capable de faire certaines choses. Ne les crois pas , Mary. Jamais.
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Le cycle d’une marée compte plusieurs phases. Le flot : la mer monte durant cinq à six heures, c’est un moment dangereux, pendant lequel les promeneurs et nageurs imprudents peuvent se retrouver emprisonnés. La pleine mer : la marée montante atteint son point culminant. L’étale : plus rien ne bouge, le courant est nul, il dure une vingtaine de minutes. Le jusant : la mer redescend jusqu’à son niveau initial et laisse réapparaître, cinq à six heures plus tard, ce que la marée montante avait englouti, rochers, coquillages, seaux, râteaux. Cadavres du passé.
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Elle s’en voulait. Cet homme aurait dû la conduire à sa fille, au lieu de quoi il gisait, mort, trois balles de son arme dans le corps. Elle fixait le cadavre de Bennec, cherchant une solution. Elle reprit alors espoir. Tout n’était pas perdu. Sa mort ne scellait pas la fin de sa quête. Bien au contraire, une nouvelle piste s’ouvrait pour elle. Les craintes de Morgane se dissipèrent aussitôt. Un sourire étrange apparut sur son visage. Elle se releva, attrapa une serviette-éponge et s’essuya grossièrement les mains. D’abord, se débarrasser du cadavre.
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Son arme à la main, Morgane réfléchissait à toute allure. Elle avait trop bu. L’alcool mêlé à la houle de la marée montante qui faisait tanguer le bateau lui donnait envie de vomir. Ou bien était-ce la vision du corps affalé et l’odeur âcre du sang ? Elle avait tant souhaité la mort de cet homme, et maintenant qu’elle l’avait devant elle en train de se vider de son sang, elle aurait tout donné pour qu’il revienne à la vie. Dans un geste absurde et désespéré, elle se mit à genoux et commença à lui prodiguer un massage cardiaque. Trente compressions sur la cage thoracique avec les talons des mains, une pause, deux insufflations, et ainsi de suite durant plus d’une minute. Elle qui n’avait jamais cru en Dieu se surprit à le supplier pour que le cœur de l’homme qu’elle avait tant haï redémarre. La seule fois où elle s’était adressée ainsi au Ciel pour quémander sa grâce, c’était trois mois plus tôt, à la disparition d’Océane. Quelle ironie de se retrouver aujourd’hui à prier pour que le responsable du drame revienne à la vie.
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Très chère Mary,

Je profite d'un arrêt à Milwaukee pour t'écrire enfin. Je continue d'écumer le pays en long et en large. Encore deux ans à tirer ainsi, je crains d'y laisser ma santé (ça c'est pour que tu me plaignes un peu). Mon dos me fait terriblement souffrir. L'autre jour, j'ai même dû sortir les béquilles (so sexy, isn't it ?)
J'ai longtemps hésité à te faire signe après la soirée chez Ben. J'avais peur de t'importuner. Je ne voulais pas tirer parti de l'intense émotion de ce moment que nous avons vécu ensemble et profiter de ta reconnaissance pour avoir tabassé ton ex-mari (qui le méritait bien !), ou pire, de ta pitié.
Et puis je me suis dit : quel con ! Au contraire, profites-en justement ! Comme tu aurais dû en profiter il y a vingt ans ! Ne fais pas la même bêtise deux fois ! Mary, sache-le, je suis bien résolu à ne pas te lâcher. Je sais que tu es amoureuse de ce peintre, Noland. C'est bien, amuse-toi un peu, car bientôt nous serons ensemble et c'en sera fini de ces artistes qui te tournent autour.
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Elle réalisa que, pour tuer quelqu’un, il ne suffisait pas de trouver une arme et de viser sa victime entre les deux yeux. Il fallait aussi savoir comment effacer ses traces et sauver sa peau. Quand elle avait pris la décision d’assassiner Glenn Bennec, elle avait négligé ce dernier aspect. Elle avait pensé que, une fois sa vengeance accomplie, elle n’aurait plus rien eu à attendre de la vie. Sa fille décédée, sa famille détruite, peu lui importait alors d’être arrêtée par la police.
Mais rien ne s’était passé comme prévu.
À présent, elle refusait d’aller en prison. Pas tant qu’elle n’avait pas retrouvé le corps d’Océane.
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