Charlotte Byrd

Romance et thrillers sont les genres les plus populaires et pourtant les critiques semblent y prêter très peu d'attention. Il y a très peu d'analyse et très peu d'interprétation de ce que les genres populaires disent de notre culture. C'est ce qui m'intéresse particulièrement ; comment ils influencent la culture et comment ils influencent les changements de culture.

J'aime apprendre de nouvelles choses. J'aime me mettre au défi. J'aime la publicité et les études supérieures ne sont rien si ce n'est pas beaucoup de lecture.
Ce qui est bien avec les études supérieures, c'est que, contrairement au premier cycle, je ne prends que les cours qui m'intéressent. La plupart d'entre eux nécessitent beaucoup de recherche et d'écriture, et j'aime ça aussi.

Nous voulons passer chaque minute éveillée ensemble parce que nous ne pouvons pas en avoir assez. Chaque minute que nous passons ensemble n'est pas encore suffisante.
Je le désire de plus en plus, plus le temps passe. Pendant qu'il est au travail, je passe mes journées à attendre et parfois à écrire.

Tu n’as aucune idée de ce que c'est que d'être pauvre, ni à quel point c'est terrible. J'ai grandi dans des motels qui chargeaient à l'heure ma grand-mère parce que ma mère avait disparu. Elle a eu un petit ami violent après l'autre, sans compter son mari, mon grand-père.

Il y a plus dans la vie que l'argent, dis-je. J'ai grandi avec et autour de beaucoup de choses et je ne dirais pas que cela a fait de moi une personne particulièrement heureuse. Et pourtant, il y a des gens avec beaucoup moins qui sont parfaitement satisfaits. Il y a peut-être un chemin à suivre. 

Tout ce que je dis, c'est que pour réussir dans ce monde, il faut être à la fois un travailleur acharné et un travailleur intelligent. Vous ne voulez pas être l'un de ces salauds à travailler dur, à faire un travail éreintant pendant vingt ans, puis à prendre des opiacés pour faire face à la douleur et à vous bousiller la vie.

Sans objectifs, vous ne savez pas où va votre vie. Sans objectifs, vous vous laisserez dériver et un de ces jours, vous vous retrouverez à cinquante ans à vous demander ce qui s'est passé. S'il y a certaines choses que vous voulez réaliser, vous devez les poursuivre. Et vous devez être prêt à éliminer tous ceux qui vous barrent la route.

Je devrais mentir et hocher la tête et lui dire que c'est quelque chose que je veux faire pour le reste de ma vie. En partie parce que c'est probablement quelque chose que je vais devoir faire pour le reste de ma vie.

Beaucoup de femmes riches sont intéressées par ces choses, mais Mme Haw-thorne s'intéresse au paludisme et aux causes liées à l'eau propre, tout comme ma mère, et elle aime aussi le ballet. Je pense que l'un des plus grands regrets de ma mère dans la vie est que sa fille n'aime pas autant le ballet qu'elle.
Elle m'a fait intégrer des classes de ballet quand j'étais petite et je les ai suivies fidèlement pendant quatre ou cinq ans, je ne me souviens plus exactement pendant combien de temps. Ce dont je me souviens, cependant, c'est à quel point je détestais ça.

Il déplace rapidement ses lèvres sur mon corps. Je sens mon estomac monter et descendre à chaque baiser. L'endroit entre mes jambes se tend et se détend à chaque mouvement.
Il retire ma culotte avec ses dents et la jette à travers la pièce. Quand il s'élève au-dessus de moi, je ne vois que des abdos. Je l'aide à retirer son pantalon et à le faire glisser le long de ses jambes. Il trébuche un peu et enfonce sa tête dans la mienne.

Sa bouche est forte mais ses baisers sont doux. Sa langue trouve rapidement la mienne et ne la lâche pas. Il recule avec ses bras autour de moi alors que je le conduis dans le couloir principal, puis dans la chambre principale tout à l'arrière.

Il m'embrasse pour la première fois sur le quai, me fait juste tourner et presse ses lèvres contre les miennes. Quand je l'embrasse en retour, nous avons à peine réussi à monter à bord avant que tous nos vêtements se détachent.

Elle dit qu'elle veut me le présenter, l'un de ses meilleurs amis, mais en réalité, c'est un rendez-vous à l'aveugle. Elle sait que je ne sors pas avec des gens que je ne connais pas, mais son petit ami a comme par hasard un ami en ville qui a besoin de divertissement ce soir-là.

Je pense que ce que j'aime le plus, c'est la brièveté de la nouvelle. Tous les événements sont relayés immédiatement. Tout est résolu, ou peut-être pas résolu. De nouveaux personnages sont introduits et nous n'avons qu'un aperçu de qui est chacun d'eux.
Je souris. J'ai connu de nombreux snobs, et une partie de moi soupçonne qu'il pourrait être l'un d'eux. Mais j'apprécie ses commentaires polis pour le moment.

Leurs romans sont rapides et faciles à lire et se concentrent sur les relations. Il y a beaucoup d'éléments romantiques mais il y en a aussi d'autres, des parents et des enfants, des sœurs, des frères et toutes sortes d'autres relations familières. Nous pouvons apprendre beaucoup des personnages des romans et la popularité de leurs livres en témoigne.
— Je ne suis pas sûre qu'Henry soit d'accord avec toi, dit Karen, souriant du coin de la bouche.
Dans ce moment, je le vois sur son visage. Ce sont des sexes et des âges différents et pourtant, c'est comme s'il était une copie conforme d'elle.
— Tu n’es pas d'accord ? je lui demande.
— Non, je ne dirais pas ça, dit rapidement Henry. En fait, pour dire vrai, je n'ai jamais lu beaucoup de fiction populaire. Je ne sais pas pourquoi, peut-être que je suis snob ? Mais j'ai toujours été attiré par le genre de nouvelles et c'est principalement ce que j'ai lu.

Karen est une femme légère aux hanches larges et aux cheveux bruns courts. Il y a une gentillesse sur son visage qui est difficile à décrire. Les amis de ma mère sont toutes en forme et refaites et sans une seule ride sur le visage et pourtant elles ne sont pas aussi belles que Karen quand on les regarde vraiment.
Elle respire la chaleur et la douceur. C'est comme si la vie difficile qu'elle avait menée n'avait pas du tout eu d'impact sur elle. Cela ne l'a pas endurcie ni rendue insensible et cynique.

Quand il gémit, je gémis avec lui. Je ne simule rien. Cette expérience a été l'une des plus excitantes et émouvantes de ma vie, et pourtant je sais que je n'ai pas atteint ce point épique où je tombe de la falaise. Il crie mon nom dans l'oreiller, étouffant sa voix, et je murmure « chut » encore et encore pour qu'il soit plus silencieux.

Il embrasse mon cou.
Il embrasse mes seins. Il descend jusqu'à mon estomac puis dans ma région pelvienne. Il veut retourner au sud, mais je veux autre chose. Je lui demande de me retourner. Déplaçant ses jambes vers mon visage, il positionne sa propre tête entre les miennes. J'enroule mes mains autour de sa grosse queue épaisse et fais courir ma langue de haut en bas pour finalement la prendre dans ma bouche.

Il me touche de toutes les manières dont une femme veut être touchée. Ses mains sont fermes et fortes et elles dirigent mon corps pour maximiser mon plaisir. Mais au lieu de me plier à sa volonté, il se plie à la mienne. Le seul problème est que je ne sais pas exactement ce que je veux. J'ai besoin qu’il me montre.
Être nue devant lui, ce n'est pas comme être nue devant les autres. Mes courbes et mes bourrelets ne semblent que l'exciter. Dans le passé, un petit ami ou trois m'ont dit que je serais plus jolie si j'étais un peu plus mince.

Nos bouches se sentent maintenant à l'aise l’une avec l’autre. Il n'y a jamais eu de maladresse, mais maintenant nous nous appartenons complètement.
Je veux que ce moment dure le plus longtemps possible. Je l'embrasse de plus en plus fort. Elle presse son corps contre le mien, m'embrassant avec la même intensité.