— Tu te laisses toujours prendre à ces histoires de destin.
— Parfois, il faut avoir la foi et croire que les choses vont s’arranger.
Les gens me prennent tout le temps pour leur mère, comme si la maternité n’était rien de plus qu’un insigne qu’on pouvait acheter au bazar du coin.
Tu ne sais pas ce que c’est que d’aimer un enfant, d’être une mère, de tenir la vie entre tes mains et de la voir grandir et devenir un être magnifique. Tu ne sais pas ce que c’est que de voir un monstre t’arracher ton fils, en sachant que tu ne reverras peut-être jamais ton bébé. Il ne se passe pas un seul jour sans que je me fasse des reproches, que je me demande si j’aurais dû dire quelque chose, faire quelque chose.
La vérité finit toujours par émerger.
Je le vois dans vos yeux. Et les yeux, ça ment pas.
Pendant six ans. Six courtes années. Elle avait aimé Sam plus qu’elle n’aimait ses parents, Philip ou qui que ce soit d’autre – plus que la vie elle-même. Il était son miracle, son salut. C’était l’amour de son fils qui lui avait donné envie de se lever chaque matin et avait donné un sens à sa vie. Il avait défini toute son existence. Et le faisait encore.
— Tous les jours, je jure que je vais arrêter. Et puis j’en prends un autre. C’est la merde quand on fraternise avec le diable.
Parfois, c’est votre seul ami., c’est votre seul ami. Vous savez ce qu’on dit : mieux vaut le diable qu’on connaît…
Le mien, c’est le bureau – Harmonie, continua Irma. Et puis il y en a deux à l’arrière du mien. Espoir est près de la route et Inspiration, plus loin dans les bois. Ici, en bas, il y a Paix et Infini.
— Le temps. C’est tout ce qui me reste.
— Le temps est un cadeau, chérie. Emploie-le sagement. Fais quelque chose pour Sam, quelque chose pour te souvenir de lui.
Les coïncidences, ça n’existe pas.