Quoi qu'il en soit -le fléau de Dieu- qui avait semé l'effroi sur le monde n'était plus. Partagé entre ses fils nées de mères différentes, et qui formaient presque un peuple, son vaste empire allait se désagréger rapidement... mais l'empire romain n'était pas sauvé pour autant... celui qui avait tant fait pour lui allait mourir à son tour... c'est en 454 que Valentinien III, jaloux de la gloire d'Aetius et redoutant une usurpation, assassina celui-ci de ses propres mains.
Valentinien fut tué à son tour, quelques mois plus tard, par d'anciens compagnons du -Maitre de la milice-
Dès lors, les empereurs vont se succéder, faits et défaits par les puissants princes barbares, dont les royaumes s'organisent... Royaume Wisigoth, Royaume Ostrogoth, et, en Gaule, Royaume Franc... c'est le temps des barbares... mais il faudra encore plusieurs siècles avant que les deux civilisations, mélant leurs cultures et leurs coutumes, ne constituent la plateforme sur laquelle naîtra une civilisation nouvelle : celle du moyen-âge.
Trois peuples germaniques, les Vandales, les Suèves et les Alains franchissent le Rhin pris par les glaces et se ruent sur la Gaule... Le fleuve franchi, nul ne peut s'opposer aux envahisseurs qui empruntant les voies romaines, dévastent Tournai, Amiens, Arras... puis déferlent vers la Loire, se ruent sur les Pyrénées.
La Gaule en effet, flambait. Profitant de la brèche ouverte par les Vandales, d'autres barbares : Burgondes, Alamans, se lancent à la curée...
A Ravenne, où règne le plus grand désarroi moral et militaire, tout espoir d'arrêter l'invasion est perdu...
La Gaule, l'Espagne, l'Italie, sont submergées par les vagues germaniques... en 410, Rome, elle-même, est assiégée par le Wisigoth Alaric, que de nombreux mercenaires ont rejoint...
Depuis deux siècles déjà s'opposent deux mondes, deux civilisations : le monde romain dont a commencé la décadence et sur lequel règne alors, de Ravenne, l'empereur Honorius et le monde des barbares qui rêve d'expansion et convoite cet empire.
(Les Grecs donnaient le nom de -barbares- à tous ceux qui parlaient une autre langue qu'eux... Les Romains reprirent ce mot, et l'appliquèrent à l'ensemble des peuples de Germanie et du nord)
La Gaule est alors sillonnée par des hordes qui y sèment l'effroi et la mort.
- Tu m'ennuies, perroquet. Tu n'as que treize ans, et tu rabâches plus qu'un patriarche tourmenté par l'excès de bile et les rhumatismes ! Qui t'obliges à me suivre ?
- La curiosité, pantin grotesque, et rien d'autre que la curiosité !
- Cesse de me secouer ou je te botte les fesses !
- Je suis décidément tout excité à l'idée de voir jusqu'où un homme apparemment bien constitué peut, quand la passion l'égare, descendre dans la crétinerie, le gâtisme et la décrépitude intellectuelle ! Voilà pourquoi je te suis !
- Puisque de toute façon, tu es bien décidé à me coller au cul, tout ce que je te demande, au cours de l'entrevue, c'est de regarder, d'écouter, et de ne parler qu'après !
- Où serait le charme ?
Décidément, le "transistor" est une machine fantastique ! Pouvoir assister à l'enregistrement sur bande et à la projection simultanés des rêves d'un homme endormi est un spectacle dont je ne me lasse pas.
Césaire Lefort, c’est aussi une légende. Celle de sa collection de tableaux ! Une collection inouïe. C’est le père qui a commencé. Il a surfé sur la vague des non-figuratifs, les a revendus à temps et a racheté des impressionnistes à la place. Il n’y avait plus qu’à pousser. Une sorte de Wildenstein bis…
Je n’avais que l’argent du voyage à l’aller… J’étais prête à accepter n’importe quel travail… Par l’intermédiaire d’une agence internationale, j’ai pris contact avec une famille française qui allait m’accueillir…