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Citations de Christian Julienne (40)


La force de la démagogie est telle qu’à force de crier « aux loups », le peuple finit par croire qu’ils sont, comme dans la chanson de Reggiani, entrés dans la ville.
Où gît donc cette pensée libérale ?
En tout cas pas à l’université ni à Sciences Po, ni à l’ENA, ni à l’X où les grands penseurs libéraux sont pratiquement inconnus.
Demandez à un étudiant français qui est Frédéric Bastiat ? Il écarquillera les yeux et les oreilles.
Fr. Hayek, L. Von Mises sont vaguement connus comme des vieillards n’ayant rien compris à l’économie moderne.
Quelques économistes libéraux français comme Pascal Salin, Jacques Garello, Henri Lepage font figure d’originaux qu’on laisse parler en raison de leurs faibles tirages.
Gageons que s’ils avaient demain un relatif succès leurs cours seraient perturbés par des manifestants anti-OMC […].

(Ch. 7, Dictature cachée de l’ultralibéralisme ? Non. Sagesse des nations malgré la frénésie des démagogues, p. 165-166)
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Pas trop de sérieux Bernard Maris mais un peu quand même.
Et aussi un peu de logique.
Karl Popper – un philosophe que sans doute vous n’aimez pas – pensait que toute affirmation devait, avant d’être estimée vraie, être soumise à la réfutation. Et que, pour cela, il était toujours nécessaire d’examiner les résultats de l’idée contraire. […]
Appliquons cette réfutation à vos affirmations :
« Le marché conduit au chômage, à la pauvreté, à la précarité, à toujours plus de travail pour moins de revenus, à l’extrême richesse d’un tout petit nombre. Le marché détruit. Le marché n’est ni régulateur, ni équilibré, ni optimal. »
Si cela est vrai, les pays qui ont refusé le marché ont obtenu la richesse, le plein emploi, la diminution du temps de travail et balayé la pauvreté. Au moins sont-ils sur le chemin de la prospérité.
Et pourtant ?
La gestion totalement étatique et centralisée à la soviétique ? Ca ne marche pas.
Le communisme à la chinoise, avant l’invention étonnante du communisme de marché, le communisme des cent fleurs comme celui du grand bond en avant ou de la révolution culturelle ?
Ca ne marche pas.
Le communisme autogestionnaire et décentralisé à la yougoslave, grand espoir des rocardiens et des PSU des années 60 ? Ca ne marche pas.
Le socialisme cubain, l’agriculture vivrière et le développement autocentré ? Ca ne marche pas.
Le développement massif des monopoles publics à l’abri des hautes barrières douanières, le service public industriel généralisé, l’industrie autosuffisante dans les grands pays comme l’Argentine, le Brésil, l’Inde ? Ca ne marche pas.
Encore un exemple intéressant : le social-fascisme espagnol.
Souvenez-vous. Très social. Interdiction totale de licenciement des salariés, sauf fautes lourdes… ou grèves. Création d’un vaste secteur industriel d’Etat, tourisme monopoliste d’Etat pour commencer, et bien sûr, contingents, droits de douane élevés etc. Ca n’a pas marché.
Tiens, encore un autre exemple : le socialisme arabe. L’Algérie.
Nationalisation générale du pétrole, de la quasi-totalité de l’industrie. Financement public assuré grâce au pactole du pétrole et du gaz. Fermes d’Etat. Monopole des importations et des exportations assurés par des services publics. Ca n’a pas marché.
Le socialisme africain, le Ghana, la Tanzanie, l’Angola, l’Ethiopie : 4 désastres.

(Ch. 4, Dictature du marché ? Non. Progrès de la concurrence profitable aux plus démunis, p 111-112)
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La vie dans un système libéral n’est pas un long fleuve tranquille, elle n’a pas le caractère paisible de la carrière d’un employé de la direction des impôts, de la direction de la construction ou d’un chercheur à vie du CNRS.
Mais nos ultrasocialistes qui fondent tous leurs espoirs sur « l’invention d’un nouvel ordre social » semblent avoir oublié les conditions sociales – et policières – de la création des villes nouvelles en Sibérie, du défrichement des terres vierges du Kazakhstan, de la création d’une nouvelle économie vivrière à Cuba, du retour à la terre au Cambodge, des complexes sidérurgiques de Nowa Huta ou du grand bond en avant de la Chine populaire.
Les mouvements de l’emploi en économie libérale sont difficiles mais tout de même plus tranquilles qu’en économie socialiste.

(Ch. 3, Destruction d’emplois ? Non, p 91)
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Quand vous refusez, monsieur Bourdieu, tout contrôle de qualité et d’efficacité dans la fonction publique « toute individualisation des primes, toute stratégie de responsabilisation, […] », vous refusez également de sanctionner la paresse l’absentéisme, l’inefficacité et surtout les fautes lourdes qui coûtent des dizaines de milliards aux Français.
Nous avons cité précédemment une centaine de fautes ou d’erreurs de nos hauts fonctionnaires. Y en a-t-il un seul qui ait été licencié ?
Aucun monsieur Bourdieu, aucun.

En refusant de changer la plus petite once dans les méthodes de la fonction publique dans le sens de l’efficacité, vous refusez en fait toute aide à ces six millions de démunis qui comptent ; pour plus de 50 %, sur les minimas sociaux pour vivre.
Car les chômeurs ne sont pas d’anciens fonctionnaires, les fins de droit ne sont pas d’anciens fonctionnaires, les stagiaires-parkings ne sont pas d’anciens fonctionnaires, les retraités à 40 % du SMIC ne sont pas d’anciens fonctionnaires, les pauvres ne sont jamais d’anciens fonctionnaires.

(Ch. 1, Ultralibéralisme ? Non. Société d’économie mixte ou libéralisme réduit aux acquets, p.63-64)
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Dix ans après la fin du communisme [édité en 2001], un bon 25 % des français sont prêts à remettre ça et le barrage de la gauche que l’on pourrait nommer raisonnable est bien fragile, toujours prêt à céder devant les grands mouvements sociaux déclenchés par les tyrans du « statu quo » : cheminots, fonctionnaires des finances, postiers, syndicats de l’Education nationale, 6 millions de fonctionnaires ou de para fonctionnaires qui pèsent d’autant plus qu’ils votent davantage que l’ensemble de la population.

Alors s’enclenche le processus qui a fait ses preuves en 1917/23 comme en 1945/50. Un petit groupe d’intellectuels gagne une première victoire, celle de la parole.
Au commencement était le verbe. L’horreur du capitalisme devient le politiquement correct.

Aucun éditeur, aucun hebdomadaire, aucun grand quotidien n’accepterait aujourd’hui de titrer un livre, un dossier, un article « Vive le capitalisme », « Le capitalisme c’est formidable », « La mondialisation c’est la baisse des prix et le bonheur des salariés consommateurs », « Détruire des emplois, seule solution pour en créer », « Le libéralisme a vaincu la pauvreté !».

Appuyés sur le verbe, s’engouffrant dans la critique systématique, les démagogues élargissent la brèche : « Le Monde diplomatique, ATTAC, Sud, MAUSS [Mouvement anti-utilitariste dans les sciences sociales], Transversales sciences culture, la confédération paysanne, la fédération des mouvements anti OMC » etc.

(Introduction, p. 27-28)
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On a sorti beaucoup de bons livres économiques depuis 10 ans. Aucun n’a dépassé 10 000 exemplaires. Mais madame Forrester atteint 300 000. Envie ? Non regret, et regret sincère.
Car MADAME FORRESTER FAIT DU MAL. Le même mal que celui fait Martine Aubry à un jeune conseiller municipal beur, Farid Sellami, qui lui reprochait de lui avoir vendu du rêve.
Martine Aubry qui écrit « Etre réaliste aujourd’hui c’est proposer un changement radical. ».
Vraiment madame Aubry, radical ? Que tout cela est facile et que montrer la vérité est vain.
20 ans après la publication de « L’archipel du goulag », 10 ans après la chute du monde de Berlin, deux ans après la sortie de l’ouvrage sur le « Livre noir du communisme 100 millions de morts », un certain nombre d’écrivains, d’artistes, de moralistes, de poètes écrivent dans le « Nouvel Observateur » qu’ils sont et restent communistes et fiers de l’être. Ils l’ont lu ? Non, ils refusent de lire le « Livre noir ».

(Postface. Psychanalyse et idéologie, p. 249)
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Or cet Etat superpuissant que vous [Bourdieu, Forrester, Maris et consort) voulez conserver, contrôler et agrandir demain comme Pompidou, Valéry Giscard d’Estaing ou Mitterrand le contrôlaient hier ne peut être que corrupteur.
Qu’est-ce qu’une société d’économie mixte à la française ?
C’est une république bananière et cela ne peut être que cela.
Notre direction de 12 à 15 membres nomme 3 000 personnes à tous les postes clefs, soit pour les verrouiller, soit pour en tirer le profit maximum.

(Ch. 8, Maintenir à tout prix l’Etat providence et les services publics ? p. 188)
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Alors inventez monsieur Bourdieu, inventez encore, inventez mieux, prenez la suite de cette longue cohorte qui de Cabet à Castro, de Babeuf et Fourier à Pol Pot et Enver Hodja ont refusé le principe de réalité pour soumettre les peuples à des rêves idéologiques dont pas un seul n’a échappé au cauchemar.

(Ch. 7, Dictature cachée de l’ultralibéralisme ? Non. Sagesse des nations malgré la frénésie des démagogues, p. 176-177)
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[…] quelle est la supériorité du service publique pédagogique de l’Education nationale par rapport aux écoles Montessori, écoles bilingues, méthode d’éducation active, écoles Freinet, écoles R. Steiner, écoles jésuites ? Et quelle est la supériorité d’un système où rien ne peut évoluer sans l’accord d’un syndicat majoritaire d’enseignants dont le bureau est dirigé par des hommes proches ou membres du parti communiste ?

(Ch. 7, Dictature cachée de l’ultralibéralisme ? Non. Sagesse des nations malgré la frénésie des démagogues, p. 174)
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La question du crédit est également essentielle. La France est tellement fonctionnarisée qu’elle ignore les dizaines de milliers de jobs qui sont créés et pourraient l’être bien davantage, par les chômeurs eux-mêmes : Grilleurs de marrons et de pop corn, livreurs ayant besoin d’acheter leur moto ou leur camionnette d’occasion, retoucheuses ou couturières ayant besoin de machine à coudre, artisans, réparateurs de toutes sortes de matériels […]
Ni les banques, ni les crédits mutuels, ni les crédits municipaux ne sont équipés et n’ont la vocation pour réaliser ces petits prêts qui, de quelques milliers à quelques dizaines de milliers de franc, 20 à 30 000 maximum, permettent à des hommes et à des femmes qui ont peu de chances de revenir au salariat de s’en sortir. Les « banques des pauvres » qui se sont créées un peu partout, des Indes aux Etats-Unis, sont une solution à favoriser. Cette solution existe. Elle marche… Mais elle n’est pas enseignée à l’ENA. Madame Aubry et monsieur Emmanuelli ne l’ont pas évoquée dans leurs propos flamboyants sur la lutte contre les inégalités.

(Ch. 5, Augmentation de la pauvreté ? Non. Machine à créer une vaste classe moyenne majoritaire, p 143)
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On retrouve dans les préconisations de ce rapport [du groupe animé et présidé par Jean-Michel Belorgey pour le Commissariat au plan] ce style cher à l’énarchie :
Il faut s’orienter vers… tout en sachant que cela comporte X inconvénients… donc avançons à petits pas… en étant prêts à reculer… mais en approfondissant nos études…

(Ch. 5, Augmentation de la pauvreté ? Non. Machine à créer une vaste classe moyenne majoritaire, p 139)
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Monsieur Reich, qui occupait le poste équivalent en France à notre ministre du Travail auprès du président Clinton s’est livré à un exercice schizophrénique particulièrement intéressant.

Dans le rapport annuel sur l’état de l’Union, la partie consacrée au développement économique et social souligne le succès de la politique du Président : déclin du chômage, hausse des ressources, déclin de la pauvreté, excellents résultats de l’impôt négatif pour réduire les inégalités […]

Mais dans le rapport également annuel du « think tank » de gauche que monsieur Reich dirige, les têtes de chapitre sont rigoureusement l’inverse : « croissance faible, inégalité accrue », « travailler plus pour gagner moins », « instabilité croissante des emplois » etc.
Lequel des deux Reich se trompe ?

L’origine des chiffres cités dans les deux rapports étant la même,
qui croire ?

(Ch. 5, Augmentation de la pauvreté ? Non. Machine à créer une vaste classe moyenne majoritaire, p 118-119)
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Feu Maurice Thorez avait encore fait le coup en 1953 en lançant une brochure économique apparemment sérieuse qui affirmait : « Nous sommes, depuis la fin de la guerre, entrés dans une période de paupérisation absolue ».

A cette époque, la croissance des revenus se promenait entre 4 et 8 % par an, le niveau de vie doublait en 12/13 ans. Cela n’empêchait pas un très haut fonctionnaire, inspecteur des Finances, inventeur de la TVA, couvert d’honneur par la République – Maurice Lauré -, de prévoir gravement que le niveau de vie en URSS dépasserait certainement la France dans les années 80.
Khrouchtchev l’avait dit, Lauré l’avait cru.

L’opuscule de Maurice Thorez avait à l’époque déclenché un véritable débat alors que le bon sens le plus élémentaire alimenté par une statistique basique aurait du provoquer l’hilarité et renvoyer le leader Maximo de la classe ouvrière à ses chères études.

Schumpeter observait déjà en 1930 « La machine capitaliste constitue en dernière analyse un mécanisme de production de masse donc nécessairement synonyme de production pour les masses… […] Le capitalisme n’a pas consisté à procurer aux reines davantage de bas mais à les mettre à la portée des ouvrières d’usine en échange de quantités de travail constamment décroissantes. […] »

(Ch. 5, Augmentation de la pauvreté ? Non. Machine à créer une vaste classe moyenne majoritaire, p 113-114)
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« La restriction douanière est une taxe sur la communauté au profit de quelqu’un. Cela est si vrai qu’on pourrait y substituer un système de primes qui aurait le même effet.
L’idée même de démocratie exclut celle de privilège et la restriction douanière en est un.
On n’accorde pas des faveurs aux masses mais, au contraire, aux dépens des masses. » (F. Bastiat)

(Ch. 4, Dictature du marché ? Non. Progrès de la concurrence profitable aux plus démunis, p 101)
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Monsieur Francis Bouygues a repris lorsqu’il était jeune une petite entreprise de B.T.P. qui comptait 200 personnes. Il en a fait la première entreprise de B.T.P. du monde. Sa famille gère aujourd’hui une cinquantaine de milliards. Tant mieux pour elle. N’en soyons pas jaloux. Monsieur Bouygues a beaucoup plus enrichi la France que monsieur Jospin ou monsieur Juppé.
Et j’espère que l’un et l’autre ne le pousseront pas vers la Suisse ou les Etats-Unis.

(Ch. 2, Mégaprofits ? Non, p 83)
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Un manichéisme ravageur limite en France de façon drastique tout débat politique sérieux.
Ce manichéisme réducteur nie la complexité de l’homme et de la société, refuse l’idée qu’il existe mille situations entre la quintessence du bien et la quintessence du mal, diabolise ses adversaires au double titre qu’ils pensent faux et surtout qu’ils pensent mal, sur le plan moral.
Tout manichéisme produit la haine.
Les livres de madame Viviane Forrester en sont une belle illustration, elle qui traite ses adversaires de « partisans de l’étoile jaune » et incite donc la vindicte populaire et, pourquoi pas, la justice, à les poursuivre.

(Introduction, p. 1)
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LES LIBERAUX ESTIMENT QUE LA MAJORITE PEUT ETRE TYRANNIQUE.
Ils souhaitent que divers systèmes de pouvoirs et de contre-pouvoirs coexistent.
Ils sont favorables au référendum d’initiative populaire (système suisse) et au référendum d’initiative locale et régionale (système américain).
Ils estiment également que les lois transformant profondément la société devraient être votées avec des majorités qualifiées (au moins 50 % des parlementaires, pour obliger ceux-ci à ne pas s’abstenir, et parfois les deux-tiers). Cela aurait sans doute évité par exemple de nationaliser 25 % de l’économie nationale en 1982 et de la dénationaliser 5, 10 et 15 ans plus tard.

(Ch. 7, Dictature cachée de l’ultralibéralisme ? Non. Sagesse des nations malgré la frénésie des démagogues, p. 170)
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C’est la stabilité économique et juridique (on a « payé la rente » au même taux en France de 1852 à 1914), l’autonomie de la société civile par rapport au pouvoir politique, la modération fiscale, la primauté de l’économie sur la bureaucratie qui ont fait l’enrichissement de l’Occident.

(Ch. 6, Paupérisation mondiale des pays sous développés ? Non. Progrès s’il y a modernisation culturelle et état de droit, p. 162)
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Mais l’Etat madame Forrester, monsieur Bourdieu, monsieur Cassen, l’Etat !
Vous connaissez le moyen de le réformer ? de le mettre au service du peuple ? de le rendre productif, efficace et neutre ?
Un pavé de 800 pages vient d’être publié sur ce sujet. [livre publié en 2001] On n’y voit poindre aucune lueur d’espoir.

(Ch. 1, Ultralibéralisme ? Non. Société d’économie mixte ou libéralisme réduit aux acquets, p.51)
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La terreur, les 100 millions de mort, l’oppression partout et toujours dans le camp socialiste ne sont que le reflet d’une réalité générale et universelle : le socialisme, ça ne marche pas.
Donc ça ne marche qu’à coup de totalitarisme.

(Introduction, p. 27)
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